Grand chelem pour GDF SUEZ

© Christophe Breschi

Déjà vainqueur de la première étape, l’équipage de GDF SUEZ a récidivé sur le retour des Açores aux Sables d’Olonne. Une vitesse impressionnante, une navigation parfaitement maîtrisée, des prises de risques au moment opportun, la victoire de Sébastien Rogues et Fabien Delahaye ne souffre d’aucune contestation.

En franchissant la ligne d’arrivée à 10h 13mn 14s, Sébastien Rogues et Fabien Delahaye ont su résister au retour de leurs poursuivants, notamment l’équipage d’Eärwen qui, sur une route un peu plus sud, pouvait espérer créer la surprise. Mais l’équipage de GDF SUEZ a conservé la maîtrise de la course jusqu’au bout.
Le parcours pour revenir d’Horta était pourtant truffé de pièges : une dorsale anticyclonique barrait la route directe et obligeait les concurrents à un long détour par le nord. Pour exemple, Sébastien et Fabien ont parcouru 1595 milles sur l’eau pour une distance théorique de 1271 milles, soit un accroissement de 25% de la route effective. Mais surtout, les deux navigateurs ont su faire le choix décisif à l’entrée de la Manche, en décidant d’un nouveau bord au nord-est, pour aller chercher un peu plus de pression. Vitesse, lucidité, capacité de décision, c’était la recette gagnante de cette édition 2013.

Ils ont dit :

Sébastien Rogues

« Je suis vraiment super heureux. On a vraiment bien navigué alors qu’il y avait des choix stratégiques pas toujours faciles à faire. Fabien a beaucoup travaillé sur la météo et c’est lui qui nous a proposé les options à prendre. Ce n’est pas forcément évident de repartir pour un bord de près de 80 milles dans le nord-est, mais c’est un investissement qui valait le coup. Et puis, en arrivant, on a validé notre qualification pour la Transat Jacques Vabre. Mais surtout on a validé notre entente, on s’est bien réparti les rôles, on a bien communiqué entre nous et la vie à bord était vraiment agréable. Et puis, il n’y a pas à dire : ça fait du bien de gagner. »

Fabien Delahaye

« C’est bien. C’était notre première course au large ensemble et on n’a plus aucun doute sur notre capacité à naviguer tous les deux. On a validé beaucoup de choses dans l’optique de la Transat Jacques Vabre. Le choix de notre dernier bord était assumé depuis longtemps. On savait qu’il y aurait plus de pression à l’entrée de la Manche et qu’en arrivant sur la Bretagne, on bénéficierait d’un effet de site avec un vent qui tiendrait plus longtemps qu’au large. On a juste eu une petite transition difficile en arrivant sur Penmarc’h, mais dans l’ensemble, on était plutôt confiant. »

Source

Isabelle Delaune

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