Mer formée

© Christophe Varène

Si le vent s’est enfin bien établi pour pousser à bonne vitesse les concurrents de la Panerai Transat Classique 2012 vers La Barbade, une mer formée n’améliore pas le confort à bord. Sur Croix des Gardes, la prudence est de mise : « Croix des Gardes est plus une Rolls Royce des bateaux classiques qu’une Ferrari, et pourtant… Le vent est arrivé, mais en amenant avec lui une grosse houle. Nous avons des vagues de 4 m dont le sommet déferle sur nous. Nous avons navigué toute la nuit, toutes voiles dehors, à 8 nœuds de moyenne, avec quelques surfs à 11 nœuds. […]

Tout le monde porte gilet et harnais accroché à la ligne de vie, en cas de vague scélérate. » Le constat est le même sur Persephone : « Le bateau glisse à merveille, mais cette mer n’est, pour le moment, pas très confortable. » La principale interrogation concerne maintenant la dépression située en avant de la flotte comme le résume Red Hackle : « Les fichiers de vent des jours à venir semblent assez confus à l’approche de cette petite dépression tropicale. Cela risque à nouveau de désorganiser notre bon flux d’est nord-est plutôt soutenu la nuit dernière. Bon rouleur, bon marcheur… On avale nos milles vers cette belle île, tant attendue. » Au classement, White Dolphin échappe doucement à l’emprise de The Blue Peter, mais il devrait subir le premier des vents mollissants, signe de resserrement par l’arrière. Gweneven a perdu deux places au profit de Persephone et Corto. Derrière, Gimcrack, Croix des Grades et Cipango sont sous la menace de Valteam, qui pourrait créer la surprise en temps réel. Artaius continue de donner le maximum, tandis que Marie des Isles, avare de communication, semble prendre le chemin des écoliers, mais pas celui de La Barbade.

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Rivacom

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