Intensité maximale

© Transat Classic

Du match race. C’est ainsi que White Dolphin qualifie la course dans la course qu’il livre à The Blue Peter, aux avant-postes de la Panerai Transat Classique 2012.

C’est ce que Pascal a écrit aux enfants de La Barbade, dont l’intérêt pour cette bagarre ne faiblit pas, bien au contraire : « Cela va être un combat jusqu’à la fin, car ils (The Blue Peter) sont très rapides et ont un meilleur rating (handicap) que nous. Nous pouvons arriver les premiers à Bridgetown, mais perdre la course si nous ne mettons pas assez de temps entre eux et nous. Ce n’est pas simple, mais c’est ainsi, la logique étant de donner la même chance à tous les concurrents. » Au dernier pointage, à peine 30 milles séparent les deux bateaux. Derrière, cela se bouscule aussi et, en distance jusqu’à l’arrivée, ils sont cinq, Gweneven, Corto, Persephone, Croix des Gardes et Valteam, en 40 milles. Dans ce jeu du chat et de la souris, Croix des Gardes se demande si tous ses adversaires gardent bien leur AIS (Système d’Identification Automatique) ouvert et ne sont pas parfois tentés de « disparaître » des écrans pour réaliser un petit coup tactique. Autant dire qu’à bord, tension et concentration mènent les équipages. Dans les prochaines 48h, tous les bateaux devraient profiter de conditions favorables, avec un flux de nord-est bien établi. L’objectif va être de soigner la glisse du bateau pour rester au contact, ou mieux creuser de petits écarts.

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Rivacom

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