Se mettre dans le rythme

© Christophe Varène

Première nuit en mer, premiers quarts, première voûte céleste. Après l’excitation et l’émotion du départ, la tombée du jour et la disparition de la côte portugaise ont fait entrer les concurrents de la Panerai Transat Classique 2012 dans le rythme de la course hauturière. Sur Croix des Gardes, les équipiers doivent s’habituer au roulis, le bateau basculant de 10 à 15 degrés d’un bord sur l’autre.

La jeune Elizabeth, âgée de 7 ans, a eu un petit coup de mou au moral hier après le départ, mais le passage d’une bande dauphins jouant devant l’étrave lui a redonné de l’énergie. De son côté, l’équipage de Red Hackle a désespérément attendu la livraison du petit-déjeuner Panerai, offert sur les pontons les trois derniers jours avant le départ. Mais Jacques Caraës reste concentré sur la course : « La nuit a été facile avec un vent de 8 à 15 nœuds. Nous sommes sous notre spi rose, toujours tribord amure, un peu à l’ouest de la route directe. On cherche à descendre au mieux. La guerre des empannages approche. » À bord de White Dolphin, Yann Delplace, le skipper, déplore la perte de son grand spi, déchiré, ce qui lui fait perdre 1 à 1,5 nœud de vitesse. Au classement de 15 heures, The Blue Peter continue de mener la flotte, en temps réel et en temps compensé, tandis que Marie des Isles et Gimcrack ferment la marche à 80 milles du leader.

Source

Rivacom

Liens

Informations diverses

Sous le vent

Au vent