Montagnes russes

© Jacques Vapillon / Sea & Co

Fidèle à sa réputation, la Méditerranée réserve bien des surprises à la flotte de la Panerai Transat Classique 2012. La nuit dernière, le vent a soumis les concurrents à un régime compliqué avec de fortes accélérations : si Sea Lion a enregistré des pointes à 35 et 38 nœuds (70 km/h), White Dolphin, un peu à l’arrière du groupe de tête, a dû gérer des rafales à 45 nœuds (85 km/h).

Grâce à une préparation méticuleuse, des hommes et des bateaux, aucune avarie n’est signalée. Dans la journée, le trio de leaders, emmené par Corto, a passé la porte installée un peu avant Carthagène avec une forte brise et une mer dure et hachée. Mais une fois passé le cap de Palos, le vent est retombé à moins de 10 nœuds faisant chuter la vitesse des voiliers.

Positionné le plus au sud, Corto semble moins pénalisé que The Blue Peter et Sea Lion et continue de faire une course remarquable d’un point de vue tactique. Toujours à l’affût, White Dolphin a bien compris la situation et plonge lui aussi vers le sud et espère bien combler un peu plus l’écart. D’après son skipper, le bateau paraît handicapé par sa nouvelle hélice qui le rend plus instable à la barre et lui fait perdre de la vitesse.

Dans les prochaines 24 heures, les conditions vont être plus calmes, une bonne occasion de souffler un peu après des nuits difficiles, mais avec une orientation à l’ouest et donc de face. Les prochaines bascules, en prenant du nord ou du sud, peuvent modifier – une fois de plus – les performances, les choix tactiques… et le classement. Dans un peu plus de 48 heures, le détroit de Gibraltar fera office de juge de paix.

Source

Rivacom

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