Armel Le Cléac’h est à 275 milles de Brest, avançant dans un contexte peu favorable aux grandes vitesses. La même distance sépare Anthony Marchand de l’équateur, dans un même contexte, qui concerne aussi Éric Péron.

À 275 milles au classement de 7h00, le Maxi Banque Populaire XI alterne, dans la mer formée, entre accélérations et ralentissements. Ce dimanche matin, Armel Le Cléac’h connaît toujours une progression aux vitesses changeantes. On peut comprendre que le skipper prenne soin de son Ultim, encore maltraité par la mer il y a trois jours, et que la gestion d’un trou dans le pont de la coque central, même colmaté, requière bien des attentions.

La ligne d’arrivée n’est plus bien loin. Le vent mollit actuellement, puis il prendra « de la gauche » pour finir par venir du sud qui prendra de la force au fil de la journée. Dans ce scénario, Armel Le Cléac’h verra Brest entre la fin de soirée de ce dimanche et le début de nuit.

À 275 milles de l’équateur
À 275 milles de l’équateur, Anthony Marchand aimerait bien, lui aussi, connaître des variations de vitesse plus marquées. Naviguant le long des côtes du Brésil depuis un moment, le skipper de Actual Ultim 3 est en train de s’en éloigner. Un empannage réalisé ce matin l’a renvoyé vers le large, à la hauteur du divin archipel Fernando do Noronha. Mais ce qui le préoccupe, c’est surtout la traversée de ce pot au noir, pardon, de cette marmite au noir. Ce matin, Actual avance à un peu plus de 10 nœuds. Dans ces schémas-là, ça se prend.

Remonter la flèche du temps, c’est découvrir que, vendredi dernier, Éric Péron a présenté une vitesse de progression sur 24 heures de… 50,4 milles. Une performance notable réalisée de midi à midi entre jeudi et vendredi. 400 milles derrière Anthony Marchand, le skipper de l’Ultim ADAGIO a incurvé sa trajectoire pour se rapprocher de la zone la moins large du gouffre au noir, qu’il espère pouvoir traverser sans trop de difficulté.

Source

Articles connexes