Transat 6.50
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    Après avoir pris un repos bien mérité et passé du temps avec ses proches, Justine Mettraux fait un point détaillé du déroulement de sa Mini Transat.

    Une attente pénible

    Nous sommes partis dans des conditions difficiles, avec des jours d’attente et d’incertitude à Douarnenez, pour ensuite annuler l’étape. Nous nous sommes retrouvés dans la même situation à Gijon, a espérer des bonnes conditions pour convoyer vers Sada. Le convoyage a été pénible et les bateaux ont souffert avant même de commencer la Transat. A Sada, le départ a encore été repoussé, et il y a eu des doutes jusqu’au dernier moment. Tous ces éléments n’étaient pas simples à gérer et ont contribué à nous mettre dans un état d’esprit différent de ce qu’on pouvait espérer au début.

    Premiers jours musclés

    Le vent était fort juste après la sortie de la baie de la Corogne, il est monté jusqu’à 40 nœuds. Mais nous savions ce qui nous attendait, et j’étais préparée à ça. J’ai par ailleurs vécu ça lors de la course les Sables – Les Açores -Les Sables l’an dernier. Nous avons trouvé une mer démontée et croisée, et du vent soutenu pendant quatre jours. Je suis parti sous toilée, soit avec le code 5 et deux ris. Au début, ceux qui ont porté plus de toile que moi sont partis devant. Mais le soir, j’étais de nouveau avec eux. Je m’étais préservée, n’avais fait aucune sortie de piste, et mon bateau n’a pas souffert. J’ai clairement fait le bon choix.

    Passage des Canaries

    C’était un passage stratégique, et je ne l’ai pas franchi comme j’aurais dû. Nous avions deux routages réalisés par deux personnes différentes. Un qui passait au nord, et l’autre au sud. J’ai manqué de lucidité, avec la fatigue, et n’ai pas pris les bonnes décisions. Aymeric Belloir, qui est passé entre Gran Canaria et Ténérife, a commencé à s’échapper à ce moment et du coup, il a creusé l’écart par l’avant, bénéficiant toujours de meilleures conditions.

    La traversée

    Je n’avais plus de réception radio, donc aucune information météo ni classement. C’était très dur. Je suis passé par tous les stades, et ai parfois déprimé, pensant être complètement larguée. Autrement, il ne s’est pas passé grand-chose, j’ai simplement navigué du mieux que j’ai pu. Le temps est parfois long, et je pense qu’avoir quelques distractions, comme des livres audio peut être une bonne solution sur un parcours comme celui-ci.

    Le requin

    Le premier jour, j’ai tapé quelque chose dans la quille. J’ai senti que c’était un choc assez mou, mais le bateau n’a pas redémarré normalement. J’ai été voir ce qui se passait par le hublot du fond du bateau, et ai vu un petit requin pris dans celle-ci. J’ai dû faire une marche arrière pour le dégager.

    L’arrivée

    Il y a eu pas mal d’émotion, surtout quand j’ai appris que j’étais deuxième. J’ai tellement douté pendant deux semaines, que c’est forcément assez fort.

    Bilan

    La question de la réception radio a été mon problème majeur, car je n’ai pas eu d’avarie, et mon bateau était très bien préparé. C’est un point à soigner, même s’il est difficile à anticiper, car on est jamais assez au large pour savoir si la radio marche tout le temps. Pour le reste, le Mini est un bateau génial, et je pourrais repartir, même si pour l’instant j’ai d’autres projets.

    Le point de vue du Sponsor

    Philippe Rey-Gorrez, le président de TeamWork

    , présent à Pointe à Pitre pour l’arrivée des deux skippers qu’il soutient, tire pour sa part un excellent bilan de cette Mini Transat.

    Justine et Bertrand nous ont beaucoup apporté. Ils sont parfaitement dans l’esprit TeamWork et ont chacun fait une course remarquable. Ils nous ont permis de vivre beaucoup d’émotions. Le fait que Justine remporte le Championnat de France de Course au Large des Mini est aussi un superbe résultat, ça démontre la régularité du projet.» Très engagé dans la voile, Philippe Rey-Gorrez compte bien poursuivre dans cette voie et a finalement déclaré : «Nous allons viser un bateau TeamWork pour le Vendée Globe 2020. C’est un objectif de long terme, mais qui nous laisse le temps de mettre en place les projets qu’il faut pour y parvenir. Nous devrons probablement envisager un co-partenariat, car c’est évidemment un projet d’envergure.

    • Justine Mettraux revient sur sa Transat •

  • L’œil de Michel Desjoyeaux

    Dans un mois Julien Marcelet à bord de son Mini 6.50 de série « Hissons les voiles en Nord Pas-de-Calais » prendra le départ de la Mini Transat à Douarnenez en direction de Pointe à Pitre via une escale à Lanzarote. Le

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  • Justine Mettraux sereine

    La navigatrice romande Justine Mettraux entame la dernière ligne droite avant le départ la Mini Transat. Elle a salué au Club Nautique de Versoix, ses supporters et son sponsor TeamWork, avant de regagner sa base

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  • Julien Marcelet : de l’eau douce à l’eau salée

    Julien Marcelet, 29 ans, originaire d’Ardres (62), résident à Concarneau, prendra le départ de la Transat 6.50 entre Douarnenez et Pointe-à-Pitre en novembre 2013. D’ici là, le jeune nordiste participera à la majeure

  • Qualif’ en poche pour Justine Mettraux

    Justine Mettraux a bouclé son parcours de qualification hors course en moins de sept jours, véritable performance pour un bateau de série. Elle a quitté Lorient le 24 mars au soir, et était de retour le 31 à l’aube.

    4 avril 2012 • 2013, Classe Mini, Course au Large, Transat 6.50 • Vues: 2241

  • Quatre semaines après le baptême de son bateau à Lorient, Justine Mettraux fait le point sur sa préparation et sur ses prochaines échéances

    À quel rythme as-tu navigué depuis le début du mois de février ?

    Je dirais qu’à ce jour, j’ai passé une bonne moitié de mon temps sur l’eau, soit près de vingt jours de navigations. J’ai par ailleurs fait quatre jours d’entraînement collectif, et deux jours individuels avec mon coach Tanguy Leglatin. J’ai également fait des sorties de longues durées. Une fois vingt heures avec un autre bateau, et j’étais parti pour un tour de Belle-île cette semaine, tour que j’ai dû abandonner suite à une avarie de safran (ndlr: pièce immergée du gouvernail).

    Quelles sont tes sensations à ce stade ?

    Elles sont plutôt bonnes. Le bateau fonctionne bien, et je m’habitue à gérer le pilote automatique. Lors de ma tentative de tour de Belle-île, je suis parti le soir, pour apprendre à naviguer de nuit. Il y avait entre 20 et 27 nœuds de vent. J’ai fait des pointes à 15 nœuds sous pilote, sans aucun problème. Je me suis mis en configuration large, et me suis fait à manger à l’intérieur. J’ai également mieux appris à utiliser l’AIS (ndlr: système radio de détection des autres bateaux pour prévenir les collisions) ce qui était très important car il y avait pas mal de pêcheurs. J’ai encore passé plusieurs empannages sans soucis.

    Comment se déroule une journée type d’entraînement ?

    Pour les entraînements collectifs, nous nous retrouvons généralement vers 9h du matin, bateau prêt à naviguer. Tanguy fait ensuite un rapide briefing pour que tout le monde soit au clair sur le déroulement de la journée, et nous partons sur l’eau. Ensuite, il y a normalement un warm-up entre deux bouées, puis des navigations plus longues sur un parcours côtier. Nous procédons également à des speed-tests. Le retour au port se fait vers 15h30-16h, nous rangeons les bateaux et nous nous retrouvons pour le débriefing qui dure une bonne heure. Ces journées sont très bien structurées, qui permette de vraiment progresser.

    Connais-tu mieux tes points forts et faibles après ces premières semaines ?

    Oui, je pense que je suis plutôt performante en vitesse. Je gère bien mes réglages. J’ai une bonne vision de mes voiles. Cette capacité vient probablement de mes précédentes expériences, je pense que je règle plus et mieux que les autres. Je dois par contre encore progresser du côté des choix de voiles en fonction des angles et des conditions. Il y a pas mal de combinaisons possibles, et ce n’est pas facile de toujours être optimal.

    Quelles sont tes prochaines échéances ?

    J’ai une session de cinq jours d’entraînement avec Tanguy qui débute ce week-end jusqu’à mercredi prochain. Ensuite, je vais rentrer en Suisse pour une semaine. Je reviens à Lorient le 21 mars, et espère partir faire mon parcours de qualification dès que possible (ndlr: 1000 milles en solitaire, soit une dizaine de jours). Mon bateau sera complètement prêt. Je pourrais donc y aller dès qu’une bonne fenêtre météo se présentera. La première course aura lieu 14 avril, l’Open Demi-Clé. C’est une régate de 150 milles en double. Ensuite, il y a la Pornichet Select, ma première confrontation en solitaire, sur 300 milles.

    • Premier bilan après un mois à Lorient •

  • Justine Mettraux dans le Grand Bain !

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    15 février 2012 • 2013, Classe Mini, Course au Large, Transat 6.50 • Vues: 2804