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    21 décembre 2023 • Course au Large, Vendée Globe • Vues: 664

  • Du Figaro au Class 40

    C’est une nouvelle page qui s’ouvre dans la carrière d’Isabelle Joschke. A bord du voilier Generali – Horizon Mixité, elle s’engage cette année en Class 40. La navigatrice sera soutenue, tout au long de sa saison,

    19 avril 2016 • Class40, Course au Large, The Transat • Vues: 2993

  • Jérémie Beyou veut rentrer le le livre des Records !

    J-9 avant le départ ! Tenant et triple vainqueur de la Solitaire du Figaro Eric Bompard Cachemire, Jérémie Beyou est parti mercredi soir en convoyage pour Pauillac où il est arrivé ce vendredi matin. Dans la soirée, il sera

    22 mai 2015 • Figaro 2, La Solitaire du Figaro • Vues: 3679

  • Après une année 2014 couronnée d’une troisième victoire sur la Solitaire du Figaro et d’une deuxième place sur la Route du Rhum, Jérémie Beyou sera sur tous les fronts en 2015. Il s’engage avec Maître CoQ sur trois épreuves-phares :

    • la Solitaire du Figaro en juin, avec dans le viseur un quadruplé inédit,
    • le Tour de France à la Voile en trimaran Diam 24 en juillet,
    • et, un an avant le départ du Vendée Globe qui reste son grand objectif, la Transat Jacques Vabre en monocoque IMOCA fin octobre.

    Autant de challenges que le skipper de 38 ans aborde avec l’énergie et l’ambition qui le caractérisent. La première confrontation de la saison débute le week-end prochain avec le Spi Ouest France à bord du Diam 24.

    Interview de Jérémie Beyou :

    L’année 2015 est particulièrement chargée, puisque vous êtes le seul skipper engagé sur trois supports différents…

    Pour une raison finalement très simple : plus je navigue, plus je progresse et il existe de vraies passerelles entre les trois supports. Le Figaro reste pour moi le bateau de référence en solitaire, sur lequel la différence se fait grâce à tes options et tes réglages. C’est un bateau qui demande beaucoup de précision et je reste persuadé que c’est la meilleure école pour préparer le Vendée Globe 2016, objectif vers lequel mon équipe et moi-même sommes d’ores et déjà tournés. A côté de cela, le fait de naviguer sur des bateaux rapides, Diam 24 et IMOCA, m’aide à progresser en Figaro.

    Vous avez entamé votre préparation en Figaro, comment se passe-t-elle ?

    Le bateau a été remis à l’eau le 20 janvier, j’ai repris depuis une préparation classique avec les stages à Port-la-Forêt. Je collabore en parallèle avec la voilerie Incidences et je fournis un gros travail de préparation physique, particulièrement important sur ce support qui nécessite de la force, de la tonicité et de la résistance. Ma première course sera la Solo Maître CoQ (17-26 avril), j’ai hâte d’y être parce que je sens que je suis au niveau et j’ai un titre à défendre sur une épreuve qui se passe en outre sur les terres de mon partenaire !

    En juin, vous disputerez la Solitaire, avec l’objectif d’être le premier à remporter quatre fois l’épreuve, est-ce votre priorité de la saison ?

    Je ne le cache pas, cette Solitaire du Figaro constitue un objectif très important pour moi. Sans vouloir paraître prétentieux, au niveau technique pur, je pense avoir ma place parmi les cinq premiers. Maintenant, le challenge ce n’est pas d’être dans les cinq premiers, mais bien de terminer tout en haut et d’accrocher une quatrième victoire. Je suis bien conscient de ne pas être le seul à viser cette première place, nous sommes plusieurs à en avoir largement les moyens, la lutte sera là !

    La nouveauté cette année, c’est le trimaran Diam 24 avec notamment le Tour de France à la Voile en juillet, pourquoi vous êtes-vous engagé sur ce circuit ?

    Si nous avons ajouté le Diam 24 et le Tour de France au programme de cette année, c’est parce que le changement de format et de support nous a séduits. J’ai toujours apprécié le Tour de France, mais son format le rendait difficilement accessible parce que cela demandait beaucoup d’organisation et des moyens importants pour prétendre bien figurer au classement. Là, pour une équipe comme la nôtre, le support est idéal : le Diam 24 est un petit monotype qui va vite, se pratique en équipage réduit, avec des formats de course sur une journée, c’est très facile à mettre en place. Et sur l’eau, dès qu’il y a 10-15 nœuds de vent sur mer plate, nous prenons beaucoup de plaisir.

    Et que se passe-t-il du côté du 60 pieds Maître CoQ ?

    Le bateau, actuellement en chantier, sera mis à l’eau fin juillet. Je serai donc au départ de la Transat Jacques Vabre le 25 octobre prochain (transat en double, du Havre vers Itajai, au Brésil). Cela nous permettra de nous confronter à la concurrence, notamment celle des nouveaux bateaux. Un bon programme pour 2015 donc !

    Le Chiffre du Jour : 250

    Le nombre de jours de navigation estimé dans l’année 2015 pour Jérémie. Entre le Diam 24, le Figaro et l’IMOCA à partir du mois d’août, le skipper de Maître CoQ aura passé quasiment 70% de son année sur l’eau ! « Je n’aurai jamais autant navigué, commente-t-il, cela tombe bien, c’est ce que j’aime faire ! »

    Côté coulisses…

    Sur le chantier du 60 pieds Maître CoQ, il s’agit de procéder notamment au remplacement de toutes les pièces d’usure en vue du Vendée Globe, comme le vérin de quille, les vérins de pilote, les génératrices, les batteries…»

    Le programme de courses 2015

    Figaro Maître CoQ :

    • 17-26 avril : Solo Maître CoQ (Les Sables d’Olonne, fief de Maître CoQ,)
    • 5-10 mai : Solo Concarneau
    • 31 mai-28 juin : Solitaire du Figaro (départ de Bordeaux)

    Diam24 Maître CoQ

    (rotation de 3 équipiers: Jérémie Beyou, Olivier Herlédant, Christopher Pratt, Dimitri Deruelle, Pierre-François Dargnies) :

    • 2-6 avril : Spi Ouest France (La Trinité-sur-mer)
    • 7-10 mai : Grand Prix Guyader (Douarnenez // sans Jérémie qui participe à la Solo Concarneau)
    • 14-17 mai Grand Prix de Lavéoc
    • 10-14 juin Normandy Sailing Week
    • 3-26 juillet : Tour de France à la Voile (départ de Dunkerque)

    IMOCA Maître CoQ :

    • 25 octobre : Départ de la Transat Jacques Vabre (départ Le Havre jusqu’à Itajai au Brésil)

    • Une saison ambitieuse pour Jérémie Beyou •

  • 2014, toujours plus haut pour Jérémie Beyou

    Le rideau est tombé sur la saison 2013 du skipper Maître CoQ, une saison menée tambour battant sur deux fronts : la Solitaire du Figaro et la Transat Jacques Vabre. Dans les deux cas, Jérémie Beyou a relevé deux défis de

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    À un mois du départ de la Transat Jacques Vabre, Jérémie Beyou et Christopher Pratt abordent une phase de recul et de préparatifs à terre, après une intense période d’entraînement. Au fil de ces navigations, le duo

    2 octobre 2013 • Course au Large, IMOCA, Transat Jacques Vabre • Vues: 2360

  • La Fastnet Race, une course repère

    Le Team Maître CoQ partira demain matin à l’aube en convoyage pour l’île de Wight : cap sur la Rolex Fastnet Race. Cette épreuve historique créée en 1925 rassemble toutes les années impaires quelque 300 unités. En

    7 août 2013 • 2012-13, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 3403

  • Maître CoQ 2 en configuration Transat Jacques Vabre

    L’Imoca 60 de Jérémie Beyou a été mis à l’eau, hier, à Lorient, à l’issue d’un chantier technique d’un mois, en vue de la Transat Jacques Vabre. Un check-up complet a été effectué par le Team Maître CoQ. Un

    1 août 2013 • 2012-13, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe • Vues: 2479

  • Il y avait au départ de Brest un plateau pimenté, diablement relevé composé de vieux briscards et de jeunes loups aux dents longues. Des têtes d’affiches signées Yann Eliès, Gildas Morvan, Fred Duthil, Erwan Tabarly, Thierry Chabagny, Fabien Delahaye ou encore Adrien Hardy. Et puis, la météo s’en est mêlée. Deux grosses dépressions ont cueilli les marins solitaires dès l’entrée du golfe de Gascogne pour ne plus les lâcher jusqu’au sud du Portugal. La baston a pris son dû : Thierry Chabagny (Gedimat) est le premier à abandonner sur avarie de grand-voile. Il sera suivi rapidement par Yann Eliès (Groupe Queguiner-Leucémie Espoir), Frédéric Duthil (Sepalumic) et la seule femme de la course, la norvégienne Kristin Songe-Moller (Sponsor Me) à la suite d’un démâtage.

    La Transat se poursuit le long des côtes africaines pour éviter les pièges de l’anticyclone des Açores. Une trajectoire peu habituelle. Puis les alizés que l’on dit généralement agréables, se sont montrés vicieux, forcissant brutalement avec des bascules incessantes.
    Abandons, casses, fatigue, mais aussi consécration d’un marin méritant, Erwan Tabarly sur Armor Lux – Comptoir de la Mer, la Transat Bretagne – Martinique restera cette année dans les esprits des marins comme une épreuve longue et difficile. Les arrivées à Fort-de-France en furent d’autant plus belles…

    Ils ont dit :

    Karine Roy-Camille (Présidente du Comité Martiniquais du Tourisme)

     » Le premier bilan est très positif parce qu’il y a une adhésion totale de la population martiniquaise qui est venue en grand nombre accueillir nos skippers. La Martinique a acquis véritablement beaucoup de crédibilité dans le domaine du nautisme : avoir comme terrain de jeu l’une des plus belles baies du monde est extraordinaire. Le fait de concilier la baie, les skippers, la population, les touristes également donne un premier bilan extrêmement positif ! »

    François Cuillandre (Maire de Brest)

     » C’est un joli trait d’union entre Brest, situé à la pointe du continent européen et Fort-de-France. La Transat Bretagne – Martinique fut une belle aventure, rythmée par la loi du sport. Il y a eu de la casse, des abandons, mais ces arrivées ont été extraordinaires.  »

    Raymond Saint-Louis-Augustin (maire de Fort-de-France)

     » Bravo à tous ceux qui ont bravé vents et marées pour arriver jusqu’à nous. Ils sont arrivés un peu plus tard que prévu, ils ont été très attendus ici à Fort-de-France, bravo à tous et bienvenue chez vous !  »

    Daniel Chomet (vice président du CMT, conseiller régional)

     » C’est un évènement majeur, le rétablissement d’une relation de notre pays avec la mer. Au travers d’une compétition sportive de renom avec des valeurs telles que l’endurance, le courage. »

    Jean-Marc Ampigny (vice-président de la CCI Martinique)

     » Pour La Martinique, c’est un enjeu : faire en sorte que les projecteurs soient braqués sur notre île, et nous espérons des retombées touristiques, mais également des retombées économiques. Nous voulons inscrire la Transat Bretagne-Martinique dans une récurrence.  »

    Pierre Bojic (Directeur Général de Pen Duick)

    « Nous avions pour objectif en dessinant ce parcours, d’offrir à deux régions la Bretagne et la Martinique ainsi qu’à deux grandes villes Brest et Fort-de-France l’opportunité de réaffirmer leur volonté et leur tradition maritime. Cette édition, particulièrement dure et sélective, va inscrire cette Transat Bretagne – Martinique au palmarès des grandes courses transatlantiques en solitaire.
    Nous pouvons nous réjouir également du succès et de l’adhésion populaires rencontrés des deux côtés de l’Atlantique. »

    • Une édition à marquer d’une pierre blanche •

  • Lancement de saison pour Jérémie Beyou

    Pour les trois saisons à venir, Jérémie Beyou courra sur deux circuits sportifs à la fois : celui des Figaro Bénéteau et celui des Imoca 60. Tout juste rentré d’une invitation à l’Élysée, Jérémie Beyou, a troqué