En cette veille de la dix-huitième édition de la CataGlenn, les premiers équipages arrivés ont monté leurs bateaux. Certains comme Pierre Le Clainche et Antoine Joubert, les champions du monde jeune 2008 et 2009, ont pris le temps de naviguer pour valider quelques derniers réglages.
Un équipage qui, comme Gurvan Bontemps et Benjamin Amiot, reviennent chaque année sur cette régate à part. Autant attirés par l’eau limpide de l’archipel des Glénan, par l’ambiance au bivouac sur l’île de Saint-Nicolas, que par la régate en elle même, ces fidèles de l’épreuve attendent aussi le rendez-vous finistérien pour engranger des informations et se comparer avec leurs concurrents directs.
« Nous revenons chaque fois que nous le pouvons sur la CataGlenn pour l’ambiance de la régate, pour le bivouac sous tente dans l’archipel, pour le plan d’eau très tactique, mais aussi pour nous mesurer à nos adversaires habituels dans une régate où il y a moins d’enjeu, expliquent Pierre Le Clainche et Antoine Joubert, septièmes et premiers français du dernier championnat du monde de Formule 18. Pour cette édition, il y a un enjeu supplémentaire. Nous venons avec notre nouveau bateau, le Phantom, développé par Sail Innovation. En ce moment, nous avons besoin de volume de nav’. Nous allons profiter de la CataGlenn pour valider nos réglages. Nous avons hâte de retrouver sur l’eau le Cirrus R de Gurvan Bontemps et Benjamin Amiot. Ils sont rapides et ces comparatifs sont instructifs ! »
Des « speeds tests » qui devraient se réaliser dans des conditions quasi idéales.
La météo annonce du soleil mais surtout une quinzaine de nœuds de Nord-Est pour le raid côtier d’une vingtaine de milles qui emmènera la flotte vers l’archipel des Glénan. Des conditions qui devraient se maintenir pour la deuxième course programmée au milieu du lagon des îles finistériennes.
En revanche, dimanche, la météo s’annonce plus capricieuse et la flotte devra sans doute se dépêcher de rentrer vers Fouesnant, si elle veut valider une nouvelle course.
Ouverture des hostilités, demain, 13 heures…
