2024 : une saison tant attendue !

© Lloyd Images

A moins de 250 jours du départ du Vendée Globe 2024, l’effervescence grandit pour le skipper Romain Attanasio et toute la team Fortinet – Best Western. La saison promet d’être sportive et ambitieuse avec un chantier de fiabilisation de l’IMOCA, un convoyage vers New-York et une transatlantique en course pour la dernière épreuve qualificative au tour du monde en solitaire. Autant de défis que l’équipe, récemment renforcée, va devoir relever.

Un programme dense et rythmé
L’année 2024 bat son plein dans le hangar de la base des sous-marins de Lorient où la team Fortinet – Best Western s’active en vue de la grande échéance du 10 novembre, le bien nommé Vendée Globe. Pour Romain Attanasio, skipper de l’IMOCA Fortinet – Best Western, cette course est bien plus qu’un défi ; c’est l’aboutissement d’un programme de cinq années avec Fortinet et Best Western, les partenaires du projet, ainsi que son équipe. « Sans minimiser les autres grandes courses au large, le Vendée Globe est LA course du circuit IMOCA. Nous y sommes presque… le départ est déjà dans 6 mois ! Chaque jour compte. » indique Romain Attanasio.

Mais avant de pointer l’étrave du foiler vers Les Sables d’Olonne, plusieurs rendez-vous majeurs attendent le navigateur et son équipe. Le premier consiste à convoyer le bateau à New-York pour « rencontrer les partenaires et les collaborateurs américains de Fortinet et de Best Western. Cette semaine d’activations, initialement prévue dès 2021, a été reportée à plusieurs reprises en raison de la pandémie de Covid-19. » Ensuite, place à la New-York Vendée, un préambule au Vendée Globe et dernière course qualificative. « Ces dernières années, j’ai tout fait pour être bien placé dans la course aux milles. En 2024, il me reste « juste » à prendre le départ de cette transatlantique en solitaire. » précise Romain Attanasio. Au retour des Sables d’Olonne, l’équipe embarquera les partenaires pour un mois de navigation en rade de Lorient et autour de Groix, avant que l’IMOCA Fortinet – Best Western ne rentre en chantier pour tout l’été. Et comme l’adage le dit, rien ne vaut la compétition pour s’entraîner : rendez-vous en septembre pour le Défi Azimut, ultime confrontation avant le tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance.

Une révision complète du bateau
En attendant la reprise des compétitions et depuis le Retour à la Base, la team Fortinet – Best Western passe au crible chaque détail de l’IMOCA. Quille, mât, winchs, foils, table à carte, batteries, électronique : tout est démonté, vérifié, remplacé, réparé, protégé… pour une vérification complète du bateau. « L’équipe fait actuellement un énorme travail sur Fortinet – Best Western. La philosophie de ce chantier d’hiver est de fiabiliser le bateau. Pendant les 4 dernières années, nous avons développé la performance du bateau. Cette fois-ci on ne tente rien, on fiabilise. » Romain Attanasio qui connait désormais sur le bout des doigts son foiler ne veut prendre aucun risque à quelques mois du Vendée Globe. Le 11 avril prochain, le bateau sera remis à l’eau, une étape cruciale pour toute la team, qui s’est considérablement renforcée ces derniers mois.

Être bien entouré
Adrien Bernard, Carla Burgaud et Laurie Phaï, respectivement boat captain, chargée de communication et assistante logistique, ont rejoint l’équipe en début d’année. Pour sa troisième participation, le skipper dispose désormais d’une équipe solide de neuf personnes. « Jusqu’à présent je faisais tout, le sportif, le partenariat, l’administratif, le technique…Désormais je délègue et le fait de déléguer certains dossiers me permet d’être plus serein, de me concentrer sur le sportif et par ce fait de mieux naviguer. Je me suis entouré de professionnels en qui j’ai confiance et qui me l’ont prouvé sur les précédentes saisons. » L’équipe a pris de l’ampleur pour gagner en efficacité et aussi en économie. « Internaliser au maximum permet des gains économiques qui ne sont pas négligeables dans nos projets, surtout en année Vendée Globe où l’on veut mettre toutes les chances de notre côté pour faire une belle course d’un point de vue sportif et raconter une belle histoire avec nos partenaires.»

Embarquer de nouveaux partenaires
L’année Vendée Globe est une année onéreuse avec la nécessité de remplacer ou d’acquérir de nouveaux équipements, une augmentation du nombre de jours de navigation et une épreuve au départ des Etats-Unis… les dépenses supplémentaires s’accumulent rapidement. C’est pourquoi l’équipe est toujours à la recherche de partenaires pour consolider son programme et pour construire l’avenir. L’année Vendée Globe offre une opportunité unique d’embarquer de nouveaux partenaires de dernière minute et de leur faire explorer le sponsoring voile pour la première fois. « Plusieurs de mes partenaires ont commencé leur collaboration lors du Vendée Globe 2016, sont restés fidèles depuis, et ont même contribué à élargir mon réseau de partenaires. » explique Romain Attanasio.

Toutes les entreprises intéressées peuvent rejoindre l’aventure. Chacun est accueilli avec une offre personnalisée en fonction de ses moyens et de ses besoins, que ce soit pour une visibilité sur le bateau pendant la course, des activations spéciales, ou une expérience unique en mer.

« En 2020, les retombées médias du projet étaient estimées à 29 millions d’euros d’équivalent publicitaire. » précise Romain Attanasio. « Il y a une place pour tout le monde à bord de cette incroyable aventure du Vendée Globe. Embarquez avec nous autour du monde ! »

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Laure Lunven

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