L’équipe SSL Team Switzerland à Bahreïn

© Martina Orsini

L’équipe suisse qui naviguera à Bahreïn pour les huitièmes de finale est connue ! Alexis Rochat, Simon Brügger, Nelson Mettraux, Eric Monnin, Kilian Wagen, Nick Zeltner, Lukas Gerig, Marc Monnin, Guillaume Girod, Jean-Marc Monnard et Linda Fahrni seront à Bahreïn pour représenter la Suisse lors de la SSL Gold Cup !

Portrait : Jean-Marc Monnard sera à la barre du SSL 47

Le maître-voilier Jean-Marc Monnard sera à la barre du bateau suisse pour les huitièmes de finales de la SSL Gold Cup à Bahreïn.

Comment as-tu commencé la voile ?

J’ai débuté à l’âge de 10 ans. Des amis de mes parents avaient un bateau et j’ai ensuite intégré un club. J’ai commencé les régates vers 14 ans, à La Tour-de-Peilz. A cette époque, j’étais très engagé dans le club.

Quel est ton parcours de régatier ?

J’ai commencé par faire du Laser puis j’ai débuté une campagne olympique en 470 pour les Jeux de Séoul en 1988. J’ai été très actif plusieurs années avec différents type de bateaux. J’ai fait des régates en Surprise, du match racing avant de me lancer dans un Tour de France à la Voile avec le CER (Centre d’Entraînement à la Régate) dans les années 2000. J’ai également régaté en Melges 24 pendant 7 saisons. Sur le lac Léman, j’ai aussi navigué sur toutes sortes de bateaux dont des 6mJi et des 8mJi.
En parallèle de mon parcours de régatier, j’ai fait mon apprentissage de constructeur de bateaux chez Luthi à Crans. J’ai ensuite continué chez Décision à l’époque du premier Alinghi, le Trimaran jaune. Maintenant, je suis maître-voilier à Europ’sails.

Qu’est-ce que la SSL Gold Cup représente pour toi ?

C’est un projet un peu fou, assez différent de ce que l’on voit sur les autres événements en voile et donc très intéressant. Voir les différentes équipes venir se préparer à Grandson, c’était vraiment génial. Ce projet permet à chacun de rencontrer les autres navigateurs de sa nation pour naviguer et préparer une même épreuve. Cela créé un lien réel entre les navigateurs de chaque pays qui vont se comparer aux autres nations.
Le format est aussi intéressant. C’est nouveau pour moi, je n’ai jamais fait de régate à 4 bateaux; on ne peut pas se comporter comme en match racing mais pas comme dans une flotte non plus. Dans tous les cas, cela reste de la régate; les meilleurs sont devant, peu importe le format.

Comment s’est passée ton intégration dans la SSL Team Switzerland ?

Je n’ai fait que quelques entraînements sur le SSL 47 et j’ai donc très peu d’expérience. Je régate aussi moins qu’à l’époque. J’ai pu cependant voir que l’équipe est bien construite, il y a eu une réelle progression sur la connaissance du bateau. J’ai aussi réussi à trouver ma place rapidement. En tant que barreur, je peux m’entraîner sur d’autre bateaux; j’ai donc navigué assez souvent cette année surtout à la barre. C’est un bon entraînement avant d’aller à Bahreïn.

Quel est ton objectif ?

Nous avons un objectif commun avec la SSL Team Switzerland, c’est de passer la première semaine des huitièmes de finale et nous ferons de notre mieux pour y parvenir.

Behind the scene : logistique pour le transport à Bahreïn

Les Final series de la Gold Cup ayant lieu à Bahreïn, tout le matériel technique de la SSL et les bateaux SSL 47 ont dû être transportés depuis Grandson; une logistique complexe, qui demande une organisation méticuleuse.

« J’ai chargé un container avec tout le matériel technique », explique Sébastien Guidoux. « Tout a été prévu pour le transport de la technique et chaque élément est étiqueté pour faciliter le montage à Bahreïn. L’installation devrait prendre environ une semaine. »

Tout le matériel des bateaux, dont les éléments du gréement courant et les voiles ont également été chargés dans un container. Des containers de 40 pieds sont destinés spécialement aux voiliers. Il suffit d’enlever l’avant et l’arrière du bateau et le mât se démonte en deux. Six SSL 47 ont été envoyés à Bahreïn. Un des bateaux est resté à Grandson pour des sorties découverte, tandis que le huitième est utilisé pour récupérer des pièces de rechange.

La logistique complète, du démontage au remontage en passant par le transport, prend environ deux mois. Une équipe spécifique de 11 personnes s’occupe de remonter les bateaux à Bahreïn : il faut environ un jour par bateau, pour le mettre à l’eau et contrôler les réglages.

Source

MaxComm Communication

Liens

Informations diverses

Sous le vent

Au vent