Le Grand Prix de l’École Navale revient dans un mois

© Jacques Vapillon

Les J80 sont toujours présents en nombre sur le Grand Prix de l’Ecole Navale. Photo : P. Contin.
Du 26 au 28 mai, la Presqu’île de Crozon et la rade de Brest vont accueillir le Grand Prix de l’Ecole Navale. Après deux années perturbées par la crise sanitaire, le Grand Prix se prépare à accueillir plusieurs centaines de marins sur les plus beaux sites de la pointe bretonne. Le Grand Prix de l’Ecole Navale est un incontournable pour la voile en équipage mais il accueille également des séries individuelles telles que le Wingfoil, la Windurfer ou, pour la première fois, des dériveurs volants.

Esprit d’équipe et égalité des chances

Depuis plus de 20 ans, le Grand Prix de l’Ecole Navale s’est imposé comme le grand rendez-vous de la monotypie. Les équipages sont sur des bateaux identiques et seule la qualité des marins fait la différence. Cette règle stricte garantit une parfaite équité sportive et valorise l’esprit d’équipe, cher à la Marine Nationale. « Le cœur du Grand Prix de l’Ecole Navale, c’est la monotypie en équipage. C’est l’idée qui a été développée par les organisateurs au début. La Marine était attentive à ce que les valeurs d’égalité des chances et d’esprit d’équipage soient présentes. Ce sont des valeurs très importantes qui ont encore tout leur sens aujourd’hui » souligne l’Amiral (2S) Philippe Coindreau, Président de l’Association Grand Prix de l’Ecole Navale.

Quatre sites de course

Centre névralgique de l’événement, l’École Navale va accueillir les J80 ainsi que les J70, les Diam 24od ainsi que les Waszp qui font leur entrée sur le Grand Prix. A Brest seront attendues les flottes handivoile et handivalide ainsi que les Wingfoils. Les autres séries seront réparties sur la Presqu’île de Crozon entre les ports de Roscanvel et Crozon-Morgat. Toujours co-organisé avec la FFVoile, le Grand Prix est l’occasion de décerner plusieurs titres de champion de France – notamment en J80 et Open 5.70 – les flottes où la concurrence est la plus forte. Les autres séries concernées par un titre sont le Diam 24od, Muscadet, le First 24 Seascape, le Corsaire et le First 18 Seascape, sous réserve qu’elles réunissent chacune au mois 15 concurrents. Bernard Bocquet, administrateur de la FFVoile, rappelle « les liens étroits qui existent entre la Marine Nationale et la fédération » puisque le Grand Prix est un des événements majeurs de la saison fédérale. Son organisation est rendue possible grâce à la mobilisation des clubs locaux : le Centre Nautique de Crozon Morgat, Brest Bretagne Nautisme ainsi que le Centre Nautique de Roscanvel

La glisse toujours plus présente

Le Grand Prix de l’Ecole Navale a toujours été ouvert aux nouvelles pratiques. « Nous ne voulons pas que le GPEN reste statique, mais au contraire, nous cherchons à anticiper les évolutions de la voile et introduire chaque année une nouvelle classe » explique Philippe Coindreau. L’année dernière, un Grand Prix Spécial Gliss avait été organisé pour les Windsurfer et Wingfoil, deux disciplines de plus en plus visibles sur les plans d’eau. Cette année, c’est le Waszp, un petit dériveur volant qui fait son entrée. « C’est une classe qui se développe, en particulier auprès des jeunes. Nous y retrouvons donc l’innovation et la jeunesse. C’est un bon pari pour 2022 et pour les années à venir » poursuit le Président de l’AGPEN.

Inscriptions : Tarif réduit jusqu’au 4 mai

Il est toujours possible de s’inscrire au Grand Prix de l’Ecole Navale. L’organisation propose même une réduction de 40 euros pour ceux qui s’inscrivent avant le 4 mai.

INTERVIEWS

Amiral (2S) Philippe Coindreau, Président de l’AGPEN :

« L’édition 2022 du GPEN est très attendue car toutes les conditions sont réunies pour que ce Grand Prix de l’Ecole Navale se dispute dans un format normal. Le cœur du Grand Prix de l’Ecole Navale, c’est la monotypie en équipage. C’est l’idée qui a été développée par les organisateurs au début. La Marine était attentive à ce que les valeurs d’égalité des chances et d’esprit d’équipage soient présentes. Ce sont des valeurs très importantes qui ont encore tout leur sens aujourd’hui.
J’y ai participé souvent comme concurrent et j’ai essayé d’y être le plus fidèle possible. Ce qui me plaisait en tant que marin et concurrent, c’est que nous y étions toujours très bien accueillis, que c’était très convivial et que l’organisation était irréprochable. Les équipages dinaient et prenaient leur petit déjeuner ensemble et on ne retrouve ça nul part ailleurs. Même si aujourd’hui, nous ne pouvons plus loger les concurrents, nous avons conservé une organisation qui permet toujours cette convivialité et ces moments de partage. Ce qui m’a toujours plu également, c’est le côté multi-sites de l’épreuve. J’ai ainsi pu naviguer sur les plans d’eau de l’Ecole Navale, de Camaret et de Crozon-Morgat. Cela permet à chaque classe de découvrir des plans d’eau différents et magnifiques.

L’année dernière, nous ne souhaitions pas faire une nouvelle année blanche. Nous voulions garder une dynamique pour les organisateurs et aussi pour les concurrents afin que le Grand Prix ne tombe pas dans l’oubli. Compte tenu des restrictions sanitaires, nous avons donc maintenu les épreuves en solitaire, c’est-à-dire en Wingfoil et en Windsurfer. Ces deux épreuves sont maintenues cette année. Nous ne voulons pas que le GPEN reste statique, mais au contraire, nous cherchons à anticiper les évolutions de la voile et introduire chaque année une nouvelle classe. La nouveauté cette année, c’est le Waszp. Il s’agit d’un engin à foil avec une seule personne à bord. C’est une classe qui se développe, en particulier auprès des jeunes. Nous y retrouvons donc l’innovation et la jeunesse. C’est un bon pari pour 2022 et pour les années à venir. »

Bernard Bocquet, administrateur FFVoile :

« Ce Grand Prix est important pour plusieurs raisons. D’abord parce que nous y décernons plusieurs titres de champions de France mais aussi parce qu’il se déroule sur plusieurs sites. Le Grand Prix de l’Ecole Navale illustre bien les liens étroits qui existent entre la Marine Nationale et la FFVoile. L’organisation repose en effet sur l’association Grand Prix de l’Ecole Navale, présidée par l’Amiral (2S) Philippe Coindreau et une équipe très compétente menée par menée par le contre-amiral (2S) Bruno Deméocq. Sur l’eau, Alain Daoulas joue un rôle essentiel en tant que commissaire nautique. Le relationnel est très fluide avec les membres de l’association, cela facilite nos échanges.

Le Grand Prix repose sur une organisation pilotée par la FFVoile et l’Association GPEN et également sur une bonne intégration des forces déconcentrées de la FFVoile, c’est à dire la ligue de Bretagne et le CDV 29 qui sont très impliqués. C’est aussi l’occasion de faire du lien entre les clubs de Brest (BBN) et de la Presqu’île de Crozon (CN Crozon – Morgat et CN Roscanvel). »

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