Objectifs ? Partage, solidarité et… un podium ?

© Bertrand Duquenne

Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso sont dans les starting-blocks d’une longue saison sportive, quasi « non-stop » de mars à octobre.

Pour sa première épreuve, la Solidaire du Chocolat, dont le départ sera donné le 11 mars prochain de St Nazaire, leTeam groupe Picoty embarque deux associations humanitaires : les Pompiers de l’Urgence Internationale et Les Toiles Enchantées.
Ensemble, ils vont partager quatre semaines vraiment pas comme les autres… 25 à 30 jours de course, d’émotions, d’échanges pour écrire une belle histoire commune avec, si possible, un podium à la clé !

Pendant huit mois, Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso, les deux co-skippers du Team groupe Picoty, vont enchaîner pas moins de cinq épreuves, dont deux courses transatlantiques !
Fort de leur expérience commune (à l’automne dernier, sur la Transat Jacques Vabre), le duo est désormais rôdé et prêt à truster les places d’honneur de la Solidaire du Chocolat. Mais le plateau sportif de cette première grande transat de la saison est particulièrement relevé et c’est une longue bagarre tactique et technique de 5 000 milles (9 300 km) entre Saint-Nazaire et Progreso au Mexique qui s’annonce…

Envie de gagner !… mais surtout d’arriver au bout
« Il n’y a que du beau monde ! Il va falloir s’accrocher pour terminer dans le groupe de tête mais nous nous sentons prêts à relever ce défi avec Jean-Christophe. Le bateau a été entièrement révisé après la Transat Jacques Vabre. À nous de nous remettre dans le rythme pour être d’attaque dès les premiers milles », commente Jacques Fournier.
« C’est une épreuve longue et difficile. Il y a un gros niveau, le jeu est ouvert et nous avons nos chances. L’envie de gagner est bel et bien là, mais tout peut arriver et, sur un tel parcours, le premier objectif, la première victoire, reste d’arriver au bout : c’est comme ça que l’on construit une belle histoire avec tous ceux qui nous soutiennent… », complète Jean-Christophe Caso.

Le groupe Picoty, toujours plus solidaire
En effet, comme toujours en course au large, les marins ne seront pas seuls en mer. Pendant près de quatre semaines, ils seront des centaines à bord du Class40 groupe Picoty à ne dormir que d’un œil, tactiquer et manœuvrer…
À partir du 11 mars prochain, l’ensemble des collaborateurs du groupe Picoty, les 111 pompiers de l’Urgence Internationale et tous les enfants soutenus par l’association Les Toiles Enchantées vont, eux aussi, vivre leur « Solidaire du Chocolat ».
Le distributeur d’énergies du Limousin, déjà mécène des Toiles Enchantées depuis 2009, soutient également depuis un an les Pompiers de l’Urgence Internationale. Le Team groupe Picoty sera donc porte-drapeau de ces deux associations humanitaires tout au long de leur course entre la Loire Atlantique et le Yucatan.

8 mois en course, 5 épreuves

Cette première épreuve de la saison 2012 sera suivie de l’Atlantic Cup (sur la côte Est des Etats-Unis) au printemps prochain, puis de la Québec-Saint Malo cet été. De retour en France, le Team groupe Picoty participera, à l’automne, à la Normandy Channel Race et au Mondial Class40 : soit huit mois d’un programme riche, varié, en double ou en équipage…

Mais, aujourd’hui, place au tout premier grand départ de cette année 2012. Place au sport, place à la fête aussi ! À Nantes, du 1er au 4 mars puis à Saint Nazaire, du 7 au 11 mars, le groupe Picoty sera au rendez-vous de ces temps forts dédiés au partage et à la rencontre.

Éric Hidier, PDG de la société Brétéché, co-partenaire du Team groupe Picoty : « nous invitons 3000 clients et une centaine de VIP à Saint-Nazaire pour le départ de la Solidaire du Chocolat. Nous sommes sur notre cœur de zone ici, entre Nantes et Saint-Nazaire, et comptons bien profiter de cet événement. Après trois ans d’implication dans la voile, le bateau est désormais bien associé à notre société. Nos salariés et nombre de nos clients suivent les courses et n’hésitent pas à aller rencontrer nos skippers lorsqu’ils sont aux Sables d’Olonne ou à Lorient ! Cela représente un impact non négligeable. »

Source

Catherine Ecarlat

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