Une petite revanche à prendre

© Alexis Courcoux

Dans un peu plus d’un mois, le coup d’envoi de la 15e Transat AG2R – La Mondiale sera donné. Vingt-quatre tandems quitteront alors Concarneau pour rallier Saint-Barthélemy, avec un total de 3.890 milles à parcourir, parmi lesquels Anthony Marchand et Alexis Loison.

Lors de la dernière édition de l’épreuve, les deux navigateurs s’étaient « contentés » d’une cinquième place, une performance plus qu’honorable mais toutefois en-deçà de leurs attentes. Les voilà donc de nouveau associés cette année sur Groupe Royer secours populaire pour aller chercher le podium qui leur avait échappé la dernière fois.
« Avec Alexis, nous repartons ensemble avec effectivement une petite revanche à prendre. Nous savons que notre duo fonctionne et qu’humainement, ça se passe super bien. Ça ne peut être que des atouts », relate Anthony Marchand. Sentiment partagé par son binôme. « Anthony et moi avons, de fait, un boulot à terminer car même si cela s’était bien passé il y a deux ans, notre 5e place nous a, malgré tout, laissé un goût un peu amer. Cette année, nous nous sommes donc dit pourquoi pas repartir ensemble et aller chercher ce podium qui nous est passé sur le nez la dernière fois », détaille Alexis Loison qui travaille étroitement depuis maintenant trois saisons avec le skipper de Groupe Royer secours populaire. « Le boulot que nous réalisons ensemble en termes de préparation sur nos bateaux respectifs nous fait progresser tous les deux, mais la navigation en double reste un exercice particulier. Aussi, même si nous nous connaissons parfaitement, nous devons travailler la communication à bord, décomposer chaque manœuvre… Il y un fonctionnement à trouver et à perfectionner continuellement », souligne Anthony, conscient que cette première transat en Figaro 3 va fatalement réserver son lot de surprises.

Quelques interrogations mais aussi des certitudes

« Une traversée de l’Atlantique n’est jamais anodine, et avec le nouveau bateau que nous allons franchement découvrir au large, il y a évidemment des interrogations dans l’air. Pour moi, ça enlève encore un peu la possibilité de faire la route nord, mais cela pose surtout des questions concernant la vie à bord. Nous savons déjà que ça va être très humide et très bruyant. Ce ne sera pas simple de se sentir bien sur le long terme et ce sera notamment un challenge de naviguer dans du vent fort avec de la mer, mais aussi dans les grains. Ce ne sera clairement pas facile d’arriver à Saint-Barth avec ses trois spis intacts », souligne le Costarmoricain. Réussir à bien gérer le matériel et les bonshommes dans la durée sera donc l’un des principaux enjeux de cette Transat AG2R LA MONDIALE.

« L’un des points positifs, c’est que cette année, contrairement à d’autres par le passé, la Solitaire n’est pas programmée au mois de juin. Le calendrier de la classe est tronçonné en deux ce qui aura pour avantage de permettre de bien récupérer avant la Figaro qui reste l’objectif numéro 1 », note Anthony qui, pour mémoire s’apprête à prendre part à l’épreuve pour la quatrième fois (il a terminé 21e avec Ronan Treussart en 2008 puis 5e avec Romain Attanasio en 2012 et à nouveau 5e avec Alexis Loison en 2018). « Nous avons une vraie carte à jouer. Nous avons l’expérience et de l’aisance dans la brise. Si nous avons, comme l’a dit Antho, quelques interrogations concernant le comportement du bateau, nous avons l’avantage de ne pas en avoir l’un sur l’autre », assure Alexis Loison.

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Rivacom

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Informations diverses

Mis à l'eau le: 4 mars 2020

Matossé sous: Figaro 3, Monotypie, Transat AG2R

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