Giancarlo Pedote en duo avec Anthony Marchand

© François Van Malleghem

Après déjà deux premières participations à la Transat Jacques (1er en 2015 avec Erwan Le Roux en Multi50 puis en 2017 avec Fabrice Amedeo en IMOCA), Giancarlo Pedote se prépare de nouveau à prendre part à l’épreuve. Comme lors de la dernière édition, le navigateur italien concourra dans la catégorie des 60 pieds IMOCA, mais cette fois à la barre de son plan Verdier VPLP aux couleurs de Prysmian Group, (le bateau tenant du titre avec Jean-Pierre Dick et Yann Eliès) et également de l’ONG Electriciens sans frontières. Son équipier ? Un marin talentueux, figure incontournable du circuit exigeant des Figaro Bénéteau, doté, comme lui, d’un mental en acier et d’une détermination hors-normes : Anthony Marchand 3ème de La Solitaire du Figaro en 2019, 2eme en 2018 sous les couleurs de Groupe Royer. Un choix qui s’est fait naturellement, les deux hommes possédant des valeurs humaines communes et s’inscrivant dans une même logique de performance sur la Rolex Fastnet et la Transat Jacques Vabre .

Après un petit break bien mérité dans la foulée d’un début d’année passé sur les chapeaux de roues entre la prise en main de son nouveau 60 pieds IMOCA et la mise en place de son équipe, mais aussi des premiers résultats prometteurs avec une belle 3e place dans la Bermudes 1000 Race et un chantier de vérification qui s’est achevé le 1er juillet dernier, Giancarlo Pedote s’apprête à faire son retour en mode « course ». Le 3 août prochain, le skipper de Prysmian Group s’alignera, en effet, au départ de la Rolex Fastnet Race, la deuxième des trois épreuves de la saison comptant pour les IMOCA Globe Series, avec, au menu, un total de 608 milles à parcourir entre Cowes et Plymouth, via le mythique rocher du Fastnet. « Ce sera une occasion parfaite pour apprendre à mieux connaître mon équipier, et à prendre nos marques ensemble, mais aussi pour engranger des milles en vue de la qualification pour le Vendée Globe », explique Giancarlo qui se réjouit de partager la prochaine Transat Jacques Vabre avec un marin de la trempe d’Anthony Marchand. « On se croise depuis longtemps et on s’est connu un peu mieux lorsque je lui ai vendu mon Moth à foil. On a bien accroché humainement parlant. C’est quelqu’un qui s’implique beaucoup, qui prend les choses en mains et à cœur, et qui a l’esprit de compétition. On est sur la même longueur d’ondes et c’est important pour moi, plus encore que le palmarès, même si, bien sûr, c’est forcément enrichissant de naviguer avec un marin aussi pointu », détaille l’Italien, bien conscient que l’expérience acquise par son acolyte, en particulier sur le circuit des Figaro Bénéteau avec les succès que l’on connait, parmi lesquels ses 2e et 3e place lors des deux dernières Solitaire, sera un atout de taille pour performer sur les 4 350 milles du parcours de la Route du Café, entre Le Havre et Salvador de Bahia.

Un même état d’esprit, un même souci de la performance

« Je suis très confiant. Je suis hyper content de la manière dont ça se passe entre nous. La Rolex Fastnet Race va nous permettre de nous connaître davantage. Pour ma part, je pars dans le même état d’esprit que lors de la Bermudes 1000 Race Douarnenez – Brest en mai dernier, car si mon premier objectif est évidemment d’arriver au bout pour engranger des milles pour la qualification au Vendée Globe, j’ai bien l’intention d’attaquer », souligne Giancarlo. Son de cloche identique du côté de son co-skipper. « C’est avant tout une course d’entraînement et l’important sera de finir, mais on part avec l’idée jouer une belle place, évidemment », assure Anthony qui, contrairement à son acolyte, a déjà participé une fois à la fameuse Fastnet Race. De fait, il sait que les pièges sont nombreux sur l’épreuve puisqu’elle réunit un grand nombre de bateaux aux vitesses très différentes, que la météo peut-être très changeante sur le parcours, et que les côtes sud de l’Angleterre réservent généralement bien des surprises avec de forts courants et des effets de pointes. « Ça va être un peu une course en mode Figaro, ce qui n’est pas pour me déplaire, mais je me réjouis surtout de l’occasion de continuer de découvrir Giancarlo et son bateau qui est vraiment une superbe machine. Ça fait un moment que partir sur un projet IMOCA me trotte dans la tête. La Transat Jacques Vabre sera une belle expérience en ce sens, surtout au côté de Giancarlo », assure Anthony.

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