Brest port de départ du soixantième anniversaire de The Transat en 2020

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© Jean-Marie Liot / ALeA / TJV17

Elle est la plus ancienne des courses transatlantiques en solitaire, la mère de toutes. En 2020, The Transat célèbrera ses soixante ans. Un anniversaire qui conjuguera force et fierté d’un incroyable héritage maritime et nouveauté en accueillant Brest comme port de départ. Haut lieu des records océaniques, la métropole Finistérienne s’est imposée comme le partenaire idéal pour OC Sport Pen Duick, organisateur de l’épreuve pour ancrer durablement l’événement en Bretagne. Au printemps 2020, les meilleurs navigateurs s’élanceront en solitaire sur les 3500 milles d’un parcours en Atlantique Nord et mettront le cap sur les Etats-Unis !

Imaginée en 1960 par le RWYC (Royal Western Yacht Club) et parrainée, pour sa première édition, par le journal The Observer, le nom de baptême de The Transat sera l’OSTAR pour Observer Single-handed Trans- Atlantic Race. Depuis, la mythique transatlantique en solitaire a forgé sa légende, changé de nom, de port d’arrivée … mais jamais de concept. « Un homme, un bateau, l’océan », voilà bien la manière la plus simple de résumer cette ascension de l’Atlantique par la face nord, d’est en ouest, contre les vents et courants dominants. Cette course fait preuve d’une ouverture totale avec la possibilité donnée aux monocoques et aux multicoques de s’y aligner. Organisée tous les 4 ans, elle a, au fil des éditions, donné à la course au large en solitaire ses lettres de noblesse. Si Sir Francis Chichester restera le premier vainqueur. Eric Tabarly la remportera à deux reprises (1964 et 1976) et Loïck Peyron trois fois (1992, 1996 et 2008). Sur les quatorze vainqueurs, onze sont français, François Gabart, le dernier en date, s’étant imposé entre Plymouth et New-York en 2016. C’est dire si l’épreuve puise ses racines en Angleterre, et cultive une histoire de cœur avec les marins hexagonaux.

Brest, port océanique par excellence

OC Sport Pen Duick, qui avait repris l’organisation de The Transat en 2004 alors que la course périclitait, souhaitait donner un nouvel élan à la course pour ses soixante ans, tout en préservant ses valeurs et ses spécificités. La France et plus particulièrement la Bretagne sont aujourd’hui les places fortes incontestées de la course au large, à plus forte raison en solitaire. C’est pour cette raison et notamment pour offrir une édition 2020 en adéquation avec les attentes des armateurs et les besoins économiques liés à une telle organisation, que la filiale du Groupe Télégramme s’est tournée vers Brest pour accueillir le départ. Au regard de ses infrastructures, de sa capacité portuaire et de sa situation géographique en faisant le dernier port breton avant l’Amérique du Nord, Brest s’est imposée naturellement comme le partenaire à même d’installer durablement le renouveau souhaité pour la course.

Les marins océaniques en solitaires étant majoritairement français et leurs partenaires aussi, il leur sera ainsi plus aisé de profiter de toute la période de départ pour proposer des opérations visant à valoriser leur engagement sur la course. Avec des territoires breton, finistérien et brestois fortement mobilisés quand il s’agit de course au large, The Transat 2020 s’ouvrira bien évidemment au grand public qui pourra arpenter le village installé sur les quais, de Brest au printemps 2020.

Ils ont dit :

Hervé Favre, Président d’OC Sport Pen Duick :

« Nous sommes très heureux de nouer ce partenariat avec Brest pour les éditions de The Transat. Ensemble, nous partageons le désir profond de poursuivre le développement de cette course mythique et le fait de pouvoir faire cap commun va nous permettre de nous y employer à long terme. Nous avons vu, sur des évènements comme la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, à quel point le public français est attaché à la course au large en solitaire. Plus de 2 millions de visiteurs ont témoigné de cet engouement à Saint-Malo, dans les jours précédant le départ. Donner le départ de Brest offrira une très belle chance aux teams, à nos partenaires et aux media de capitaliser sur un public déjà conquis ».

François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest Métropole :

« Notre ville, port des records et du Trophée Jules Verne, port de départ de la Brest Atlantiques en 2019 et de la Brest Océans en 2023, est très fière d’accueillir cette transat prestigieuse, et ainsi de contribuer à lui donner un nouvel élan. Je suis heureux que nous ayons avec les organisateurs la volonté de l’ancrer durablement à Brest, en Bretagne. Notre territoire a montré à maintes reprises sa capacité à accueillir les plus grands évènements sportifs. Comme pour le Grand départ du Tour de France en 2008, l’accueil de cette illustre transat, quelques semaines avant les Fêtes maritimes de Brest 2020, contribuera de nouveau à braquer tous les projecteurs sur notre territoire et notre excellence maritime. Je suis certain que tous les Brestoises et Brestois, sauront encore une fois se mobiliser pour faire de cet événement une grande fête populaire de la voile ».

Edouard Coudurier, président directeur général du Groupe Télégramme :

« Il y a longtemps que nous souhaitions créer à Brest, ville d’origine du Télégramme, un événement océanique majeur. The Transat va nous donner l’occasion de le faire et Le Groupe Télégramme, avec l’ensemble de ses filiales OC Sport Pen Duick, Rivacom, Viamedia, la chaîne TV Tébéo, Planète Voile, Sea Events, va s’efforcer d’en faire un succès sportif, populaire, économique, régional et international, en appliquant le savoir-faire déjà mis en œuvre pour la Route du Rhum Destination Guadeloupe, la principale épreuve organisée par OC Sport-en Duick ».

Source

The Transat

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