Huit femmes qui osent !

  • © Christophe Breschi
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Les navigatrices ont toujours joué un rôle majeur dans l’histoire de la Mini-Transat et la 22e édition ne dérogera pas à la règle. Le 22 septembre prochain à La Rochelle, huit femmes s’élanceront pour traverser l’Atlantique en solo. Six Françaises, une Belge et une Russe qui participeront toutes pour la première fois à l’épreuve.

La féminisation de la voile passe beaucoup par la classe Mini. De grandes navigatrices ont lancé leur carrière en participant à la Mini-Transat la Boulangère, à l’instar d’Isabelle Autissier, de Catherine Chabaud, d’Ellen MacArthur, de Sam Davies… Plus récemment, d’autres femmes ont décroché de très beaux résultats sur cette épreuve initiatique : 2e place pour la Suissesse Justine Mettraux en 2013 (série), 2e place également pour Clarisse Crémer en 2017 (série). Parmi les cinq femmes qui préparent le Vendée Globe 2020-2021 (tour du monde en solitaire et sans escale), quatre ont déjà pris part à la Mini-Transat ! Il s’agit de Clarisse Crémer, Sam Davies, Pip Hare et Isabelle Joschke. Autant dire que la classe Mini est une très belle rampe de lancement … Une tendance qui a d’ailleurs séduit La Boulangère. L’entreprise qui est devenue partenaire titre de la course soutient le sport au féminin au travers ses différents partenariats.

Huit « bizuths » pour l’édition 2019

Il y a déjà une longue et belle histoire entre la Mini-Transat et les femmes. En 2017, dix étaient au départ. Cette année, elles pourraient être huit : une en proto et sept en série. Avec le 930, Marie Gendron, 27 ans, est donc la seule inscrite sur un prototype. L’an dernier, elle a notamment terminé 11e de la course Les Sables-Les Açores-Les Sables.

Cinq jeunes femmes sont inscrites en série. Très bien entourée, Amélie Grassi a notamment eu la chance d’embarquer l’immense Loïck Peyron sur son petit Mini baptisé Tyrion. Elle a déjà pris part à de nombreuses épreuves depuis l’an dernier avec des 2e places sur la Pornichet Select et la Mini Fastnet (avec Davy Beaudart), et une 7e place sur Les Sables-Les Açores-Les Sables. Amélie pourrait bien être l’une des favorites de la Mini-Transat La Boulangère 2019. Les autres inscrites sont la Belge Marie-Amélie Lénaerts, la Russe Irina Gracheva et les Françaises Anne Beaugé et Céline Sallés. Si elles auront bien entendu à cœur de performer, on peut néanmoins considérer qu’elles partent sur des projets où la dimension aventure prédomine. « Une sorte de curiosité me tire vers l’avant. J’ai toujours envie d’aller voir ailleurs, de pousser des portes, d’essayer des choses nouvelles. Ma principale motivation : vivre pleinement, apprendre à devenir un bon marin et sortir enrichie de cette expérience de vie », explique ainsi Marie-Amélie Lénaerts.

Deux navigatrices ne sont pas encore officiellement inscrites mais ont toutefois de très bonnes chances d’être au départ. Deuxième sur la liste d’attente, Axelle Pillain est tout proche du but. Quant à Violette Dorange, 18 ans seulement, elle n’est pas encore inscrite mais est actuellement en train d’effectuer son parcours de qualification de 1000 milles hors course ce qui lui permettra d’intégrer la liste d’attente.

Les huit femmes en lice pour la Mini-Transat La Boulangère 2019 :

En proto :

  • Marie Gendron (FRA/930) – 27 ans – 1ère participation

En série :

  • Irina Gracheva (RUS/579) – 35 ans – 1ère participation
  • Amélie Grassi (FRA/944) – 25 ans – 1ère participation
  • Marie-Amélie Lénaerts (BEL/833) – 32 ans – 1ère participation
  • Céline Sallès (FRA/514) – 29 ans – 1ère participation
  • Anne Beaugé (FRA/890) – 34 ans – 1ère participation
  • Axelle Pillain (FRA/781) – 1ère participation (liste d’attente)
  • Violette Dorange (FRA/955) – 18 ans – 1ère participation (non inscrite)

🎙 Elles/Ils ont dit :

Justine Mettraux, 2e de la Mini-Transat en 2013 (série) :

« J’ai fait du Mini 6.50 pendant deux ans et je garde un très beau souvenir de cette expérience, notamment la Mini-Transat 2013 qui a été ma toute première transatlantique en solitaire. Cette épreuve a aussi été un tournant dans ma carrière, elle m’a permis de mettre un pied dans le monde de la course au large. Mes bons résultats sur le circuit Mini ont constitué un déclic pour intégrer un équipage de la Volvo Ocean Race (le tour du monde en équipage avec escales). Le circuit Mini est très formateur, il permet d’acquérir de bonnes bases pour évoluer vers d’autres classes encore plus exigeantes. »

Isabelle Autissier :

« La Mini-Transat pour moi, cela a été le grand début de tout ! Je participe pour participer et à la fin, je suis sur le podium. J’ai adoré cela… alors j’ai continué. »

Marie-Amélie Lénaerts (BEL/833) :

« Une sorte de curiosité me tire vers l’avant. J’ai toujours envie d’aller voir ailleurs, de pousser des portes, d’essayer des choses nouvelles. Ma principale motivation pour la Mini-Transat La Boulangère : vivre pleinement, apprendre à devenir un bon marin et sortir enrichie de cette expérience de vie. »

LE MOT DE CHRISTOPHE AILLET

Christophe Aillet, Directeur Général de La Boulangère & Co :

« S’autoriser à pratiquer plus de sport, s’épanouir, accomplir des rêves ultimes… Voici les messages que nous portons à travers notre engagement dans le sport. Nous sommes admiratifs de ces femmes de tous les jours qui s’engagent dans cette course audacieuse. En plus d’être un sport pratiqué en communion avec la nature, la voile met les hommes et les femmes sur un même pied d’égalité. »

Source

Aurélie Bargat / Effets Mer

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