The Ocean Race entre dans une nouvelle ère

© Ainhoa Sanchez/The Ocean Race

Anciennement connue sous le nom de Whitbread Round the World Race (de 1973 à 1997) puis de Volvo Ocean Race (de 2001 à 2018), The Ocean Race est la plus importante course en équipage autour monde, et un évènement phare de notre sport. Bien que détenue par de nouveaux propriétaires, The Ocean Race conserve Volvo en tant que partenaire premium de la course.

« C’est un grand moment pour The Ocean Race, » a affirmé le directeur général Johan Salén. « Nous sommes excités à l’idée d’avancer avec notre nouvelle identité qui reflète le meilleur de notre héritage, comme l’ambition humaine, la technologie, la compétition et le travail d’équipe, tandis que nous y avons ajouté de nouveaux éléments comme notre objectif majeur de développement durable. »

La prochaine édition de The Ocean Race partira d’Alicante (Espagne) en 2021, avec deux classes de bateaux y participant : les performants et high-tech IMOCA 60 à foils, ainsi que les monotypes VO65, qui nous offraient la course la plus serrée de notre histoire lors de la dernière édition.

« L’ouverture de The Ocean Race à la classe IMOCA n’est pas excitante pour les marins uniquement. Cela nous remet à la pointe de la technologie, avec l’ensemble du secteur maritime – allant des designers et ingénieurs, aux constructeurs et voiliers – de nouveau impliqué dans la course, » ajoutait le directeur exécutif Richard Mason.

« Il y a neuf IMOCA en construction, et nous savons que certains d’entre eux sont préparés pour notre course. D’un autre côté, nous avons six des huit VO65 qui sont activement discutés pour des campagnes qui souhaitent s’aligner sur la ligne de départ en 2021. »

Deux projets VO65 ont été annoncés ce jeudi.

Paulo Mirpuri, le président de la Mirpuri Foundation, partenaire de Turn the Tide on Plastic lors de la dernière course, a annoncé qu’il aurait au minimum une équipe participante à The Ocean Race.

« Je suis heureux d’annoncer que la Mirpuri Foundation prendra part à la prochaine édition de la course, » a déclaré Paulo depuis Lisbonne, au Portugal. « Notre intention est de monter un projet autour d’un VO65 – les monotypes qui nous ont offert une course extrêmement serrée la dernière fois – pour porter notre message de développement durable autour du monde. »

Paulo Mirpuri a également confié être intrigué par les challenges liés à la technologie qui entourent les IMOCA 60, et qu’il considérait un deuxième projet.

« Je suis extrêmement intéressé par cette nouvelle classe dans la course, qui montrera le meilleur de l’innovation et de la technologie. Aux côtés du développement durable, ce sont deux valeurs auxquelles nous tenons énormément au sein de la Mirpuri Foundation. C’est pourquoi j’étudie également la possibilité de monter une campagne IMOCA qui serait en lice pour The Ocean Race trophy. »

Connectée depuis Auckland (Nouvelle-Zélande), Bianca Cook, qui courait sur Turn the Tide on Plastic lors de l’édition 2017-18, a annoncé qu’elle serait à la tête d’une équipe aux couleurs de la Nouvelle-Zélande.

Tony Rae (Trae), un marin expérimenté qui a participé à six éditions de la course, et qui était impliqué dans sept équipes sur l’America’s Cup sera également présent pour gérer la campagne.

« Après la fin de la dernière course à La Haye (Pays-Bas), j’étais prête à y retourner, et j’ai depuis travaillé avec Trae pour monter une équipe pour la prochaine édition de The Ocean Race, » nous confiait Bianca.

« Nous avons un vaste panel de marins néozélandais parmi lesquels choisir pour monter notre équipe – je ne peux mentionner aucun nom – mais gardez l’oeil ouvert. »

Selon Richard Mason, davantage d’annonces de nouvelles équipes sont probables dans les prochaines semaines, malgré le fait que nous soyons à deux ans et demi du prochain départ.

Xabi Fernández, qui était le skipper de MAPFRE, deuxième de la dernière édition de la course – soit le meilleur résultat pour une équipe espagnole – était à Alicante pour l’évènement de lancement, et a affirmé travailler dur pour mettre en place un projet compétitif lors de la prochaine course.

« Bien entendu, c’est très tentant, et j’espère que nous serons là une nouvelle fois. Nous venons d’enchaîner cinq participations, pas seulement moi, mais l’équipe entière, » déclarait Xabi. « L’IMOCA 60 est très différent, c’est un bateau bien plus rapide, avec moins d’équipiers à bord. Il y a beaucoup de technologie, de développement et de design, donc le plus tôt on commence, le mieux ce sera ; c’est pourquoi nous voulons nous lancer le plus vite possible. »

Également présente à Alicante, la médaillée d’or Olympique Martine Grael, qui naviguait sur team AkzoNobel en 2017-18. Au sujet de l’évolution de la course, elle a déclaré :

« Pendant la dernière édition, les bateaux étaient poussés à leur limite – et en 2021 il y aura moins d’équipiers à bord des IMOCA, qui sont plus rapides. Je pense que ce sera encore plus extrême qu’avant. Les bateaux sont très attirants. »

À Lorient, Paul Meilhat, le skipper vainqueur de la Route du Rhum 2018 a affirmé avoir un équipage IMOCA sur la ligne de départ à Alicante comme objectif.

« The Ocean Race est ma priorité, » a-t-il confirmé. « C’est une immense opportunité pour moi, pour les autres marins français et les entreprises françaises de participer à cette course afin de devenir plus international. The Ocean Race est une course énorme et réellement internationale, longue d’une année donc c’est très différent de ce qu’on fait normalement, et cela nous offre une belle opportunité. »

« Lors de la dernière édition, The Ocean Race a effectué un travail formidable sur le développement durable, qui est une priorité pour moi, puisque je suis convaincu que c’est le futur de notre sport, donc c’est un gros challenge auquel je veux prendre part.

L’édition 2021-22 de The Ocean Race proposera jusqu’à neuf stopovers, tandis que le processus de sélection des villes étapes pour définir les stopovers est bien avancé avec des visites dans chacune des villes candidates.

Newport, Rhode Island est l’une des villes étapes iconique des deux dernières éditions de la course. Brad Read était à la tête de l’équipe en charge du stopover en 2015 et en 2018.

« Newport a accueilli des marins pendant des siècles… et accueillir The Ocean Race est un moment unique pour une ville iconique, » a affirmé Brad Read de Sail Newport, dont il est le directeur général.

« Nous sommes fiers de l’histoire qui relie Newport à la course, ainsi que de ce que nous et nos partenaires avons accompli lors des deux dernières éditions. »

Après avoir accueilli la flotte de retour dans l’hémisphère nord en 2014-15 puis en 2017-18, Newport est parmi les villes actuellement engagées dans le processus de sélection des futures villes étapes. Le parcours complet sera annoncé avant la fin de l’été – une étape organisationnelle clé pour la course et les concurrents.

« C’est une période excitante, » a conclus Antoine Mermod, le président de la classe IMOCA. « Ça fait maintenant plusieurs mois que nous travaillons ensemble avec The Ocean Race, pour organiser le meilleur évènement possible. Ce que The Ocean Race est en train de construire est quelque chose qui va changer la course au large à l’avenir. »

Source

Agence Mer & Media

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Informations diverses

Mis à l'eau le: 22 mars 2019

Matossé sous: 2021-22, Course au Large, The Ocean Race

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