Pierre Leboucher : « Content de régater dans le paquet de tête »

© Martin Viezzer

Arrivé à 8h38 samedi 7 avril, Pierre Leboucher a bouclé la 42é édition de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten à une prometteuse 7e place après avoir constamment joué aux avant-postes dans des conditions pourtant difficiles et changeantes. Le skipper de Guyot Environnement a ainsi parfaitement entamé sa saison, prouvant non seulement que les entraînements hivernaux ont porté leurs fruits, que les sensations sont là, mais aussi et surtout sa capacité à rebondir vite et bien après un petit pépin.

Privé de participer à la Solo Maître CoQ puis aux derniers entraînements à la suite de la casse de son bateau provoquée par le refus d’une priorité de la part de l’un de ses concurrents lors d’un entraînement le mois dernier, Pierre Leboucher piaffait d’impatience de lâcher les chevaux et de montrer de quoi il était capable. Il l’a fait et de belle manière à l’occasion de cette Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten en bouclant les 255 milles du parcours entre Belle-Ile et la pointe bretagne à la 7e place, samedi 7 avril au petit matin. « La course a pourtant commencé de façon un peu épique, avec un problème de télécommande de pilote automatique qui m’a fait partir un peu en retard, mais heureusement, j’ai pu régler relativement rapidement avec l’aide d’autres concurrents par VHF », a commenté le skipper de Guyot Environnement, confronté aux fantaisies de son équipement électronique ainsi qu’au son bruyant de son alarme du bord sur les premiers milles du tracé. « La suite s’est déroulée plus facilement. Lors du louvoyage jusqu’à Belle-Ile, j’ai plutôt bien navigué puisque j’ai constamment joué dans les cinq premiers. Ça s’est un peu compliqué ensuite sur le long bord de portant jusqu’à la pointe bretagne mais j’ai toutefois réussi à conserver ma place, même si des écarts se sont un peu creusés à ce moment-là », a détaillé Pierre, néanmoins ravi d’avoir pu débouler pleine balle sous spi en enchaînant les empannages dans des conditions assez soutenues.

De la confiance engrangée pour la suite

« C’était vraiment super sympa et assez magique de longer cette côte que je ne connaissais pas bien du côté de Quiberon. J’ai, en revanche, moins aimé le retour vers Concarneau. La mer est devenue très hachée. C’était dur de trouver les bons réglages. D’ailleurs, je ne les ai pas trouvés et je me suis fait ramener par quelques concurrents », a regretté le double champion du monde de 470 qui a malgré tout su tirer ensuite son épingle du jeu dans la baie d’Audierne, toujours délicate et à rebondissements. « Je suis sorti de nouveau dans le paquet de tête. On était tous très serrés et c’était vraiment cool », a relaté le skipper Nantais qui n’a eu que de très rares moments de répit durant la course. « Franchement, ça a été bien intense. J’avais noté des moments où j’espérais pouvoir me reposer un peu mais au final, il n’y en n’a pas eu car le vent est resté très changeant », a ajouté Pierre, qui a, par ailleurs, pu valider son nouveau génois ainsi que deux ou trois points de détails avant la Transat AG2R La Mondiale dont le départ est désormais programmé dans moins de deux semaines (le 22 avril). « Cela me met en confiance pour la suite », a assuré Pierre Leboucher.

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Rivacom

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Mis à l'eau le: 9 avril 2018

Matossé sous: Figaro 2, Monotypie, Transat AG2R

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