Brunel et Dongfeng pour la première position ?

© Martin Keruzore/Volvo Ocean Race

Brunel et Dongfeng s’échangent la première place depuis 24 heures, avant que les Néerlandais ne reprennent un léger avantage… Team Brunel a réussi à conserver la première place de cette septième étape de la Volvo Ocean Race, après plusieurs offensives menées par Dongfeng Race Team, tandis qu’un peu plus de 800 milles seulement séparent les leaders de la ligne d’arrivée.

Charles Caudrelier et ses huit équipiers étaient passés en tête pendant la nuit, prenant l’intérieur sur Brunel, avant que Bouwe Bekking ne reprenne possession de la première place. Ils comptent plus de huit milles de retard sur Brunel.

Les Néerlandais ont en effet trouvé un meilleur angle, avant de déclencher leur empannage au bon moment, cet après-midi, l’avantage est au bateau jaune.

« Capey (le navigateur) était comme dingue la nuit dernière, enchaînant café sur café, » avouait Bouwe Bekking. « Tu empannes trop tôt et tu perds face à Dongfeng. Tu empannes trop tard et tu perds aussi. »

« Je pense qu’on a parfaitement bien géré, et après notre manoeuvre, on pouvait voir une petite lumière en tête de mât, au loin sur l’horizon… ‘L’ennemi’ était derrière, un soulagement. »

En troisième position, team AkzoNobel est à 70 milles des leaders, ce qui les garde toujours bien dans la course à la victoire, à environ deux jours de l’arrivée.

Le début de cette troisième semaine de course a été brutal pour les équipages. À peine sorti des mers du Sud, Vestas 11th Hour Racing cassait son mât, tandis que MAPFRE et Turn the Tide on Plastic subissaient des avaries.

À bord du bateau leader, Bouwe Bekking espère certes finir l’étape par une victoire, mais surtout en un seul morceau.

« Tout le monde est vraiment impatient d’arriver, plus particulièrement après avoir été informé des dégâts sur les autres bateaux, » affirmait la Britannique Abby Ehler.

« Nous avons eu un léger problème avec un safran, que l’on a tout de suite réparé, mais il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Ce serait formidable de remporter cette étape ! Nous n’avons pas réalisé de performances incroyables jusqu’ici dans la course, donc une victoire serait exceptionnelle. Gardons les doigts croisés pour que rien ne nous arrive d’ici la fin de l’étape. »

La prudence est de mise, tandis que les équipages entrent à présent dans le money time de cette septième étape ! Plus que jamais, il est question de trouver le bon compromis entre vitesse et sécurité.

« Les gars les plus expérimentés ont préconisé d’y aller doucement sur le bateau, et sur le gréement aussi, » avouait Brad Farrand, numéro 1 à bord de l’autre bateau néerlandais d’AkzoNobel.

Concernant MAPFRE, Xabi Fernández et son équipe ont été forcés de naviguer uniquement avec les voiles d’avant, pendant les dernières 48 heures, afin que leurs réparations tiennent le coup. Mais un vent léger leur a finalement permis de hisser la grand voile de nouveau.

« On a été chanceux avec la météo, puisqu’on a navigué en majeure partie au portant, mais ça se calme un petit peu donc avec un peu de chance, on pourra naviguer avec la grand voile, tout en la gardant en un seul morceau, » confiait Ñeti Cuervas-Mons. Ça me semble bien, les gars ont fait du bon boulot au niveau des réparations. Le rail à l’air parfait. Maintenant, il faut qu’on soit un peu plus conservateur… »

Sur Turn the Tide on Plastic aussi, l’équipage a recontré des problèmes avec son mât, les obligeant à naviguer avec un plan de voile réduit, depuis la découverte d’un problème sur une barre de flèche, qui avait bougé vers l’arrière.

Pour Vestas 11th Hour Racing, il est question d’étudier les options logistiques pour avoir le bateau à Itajaí à temps, afin d’installer un nouveau mât, pour être sur la ligne de départ de l’étape huit.

Sun Hung Kai / Scallywag poursuit son approche des côtes chiliennes, après la perte tragique de John Fisher. Ils devraient arriver en début de semaine.

Source

Volvo Ocean Race

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