Toujours la plus internationale

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© Christophe Breschi

Chaque édition de la Mini Transat le confirme : elle reste, et de loin, la plus internationale des courses en solitaire. Pour les quarante ans de la Mini, ce ne sont pas moins de quatorze nationalités qui seront représentées au départ. Ils devraient être trente coureurs étrangers soit un peu plus du tiers des concurrents engagés.

Est-ce son caractère profondément accessible ou bien un héritage de sa naissance en Grande-Bretagne ? Toujours est-il que la Mini Transat, loin d’être une chasse gardée française, a toujours attiré des candidatures étrangères, bien au-delà des frontières usuelles de la course au large en solitaire. Faut-il rappeler que dès la deuxième édition, c’est un navigateur venu des Etats-Unis, Norton Smith, qui s’imposait ? Depuis la première édition de la Mini Transat, 13 navigateurs étrangers ont accédé au podium de la course. On pense bien évidemment aux navigateurs suisses Laurent Bourgnon (2e en 1987), Yvan Bourgnon (vainqueur en 1995) et Bernard Stamm (3e en 1995). On pourrait ajouter le navigateur polonais Kazimir Jaworski, 2e en 1977 pour la première édition de la course ou le Néo-Zélandais Chris Sayer, 3e en 1999, à bord d’un proto construit dans son pays d’origine. Certains des navigateurs étrangers sont devenus ensuite des étoiles de la course au large comme les navigatrices britanniques Ellen Mac Arthur ou Sam Davies. En Espagne aussi la Mini Transat a servi de tremplin à des marins de la trempe d’Alex Pella, vainqueur de la Route du Rhum 2014 en Class40 ou bien Anna Corbella qui revient sur l’édition 2017 après deux Barcelona World race à son actif. Témoignage de la vitalité de la Classe Mini en Europe du Sud, l’Italie et l’Espagne forment les plus gros contingents de navigateurs étrangers.

Un parfum d’aventure dans le monde entier

C’est vraiment une des spécificités de la Mini Transat de susciter des vocations dans le monde entier. Venus des antipodes, des navigateurs Néo-Zélandais et Australiens sont venus s’y frotter. De même, plusieurs navigateurs japonais et chinois ont fait leurs premières armes sur la Mini avant de retourner essaimer la bonne parole dans leur pays. De l’autre côté de l’Atlantique, la destination d’arrivée est forcément concernée par la course. Depuis quelques éditions, on voit ainsi des navigateurs antillais venir participer. Cette année encore, la Guadeloupe sera représentée par Keni Piperol, à la barre du prototype mené par l’Italien Michele Zambelli en 2015.

Les nationalités présentes au départ en 2017

France – Estonie (1) – Suisse (3) – Italie (7) – Irlande (1) – Belgique (1) – Espagne (6) – Allemagne (4) – Pays-Bas (1) – République Tchèque (1) – Croatie (1) – Australie (1) – Emirats Arabes Unis (1) – Grande-Bretagne (1)

Source

Aurélie Bargat / Effets Mer

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