Paul Meilhat : la vie d’après !

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© Vincent Curutchet

Deux mois après avoir posé le pied à terre à Tahiti et dû mettre un terme à son Vendée Globe, Paul Meilhat a de nouveau goûté aux joies du ciré et de l’eau salée en baie de Port-la-Forêt ! S’il ne néglige pas la phase de récupération, après avoir navigué près de 52 jours à un rythme effréné, le skipper SMA ne reste pourtant pas inactif. Préparation physique, navigation sur différents supports, partage de son expérience autour du monde : Paul va de l’avant et battit un programme complet en vue de l’échéance majeur de 2017: la Transat Jacques Vabre.

Se refaçonner

On ne sort jamais indemne d’un Vendée Globe. L’organisme a été très sollicité et le corps a été poussé dans ses retranchements. Si Paul n’a pas perdu de poids pendant la course, le skipper SMA doit reprendre sa préparation physique pour revenir au meilleur de sa forme.

« La remise en route est toujours un peu difficile. Le Vendée Globe a laissé des traces, il faut du temps pour récupérer. J’ai perdu de la masse musculaire dans les jambes et sur certains muscles peu sollicités en navigation. Je dois ainsi travailler plus spécifiquement les zones autour du bassin avec des exercices de gainage dynamique par exemple. J’ai repris la natation et je varie mon entraînement avec des séances de paddle comme la semaine dernière avec les figaristes. J’ai vite retrouvé mon rythme de sommeil même si je ne dors pas beaucoup. J’ai besoin de rester dans une dynamique et un rythme assez intense malgré la fatigue. C’est par le sport que je vais retrouver mon état de forme. »

Naviguer

En parallèle de cette reprise, l’équipe SMA Course au large prépare le chantier d’hiver. Le 60 pieds SMA devrait arriver par cargo aux alentours du 17 mars prochain au Havre. Il sera ensuite rapatrié à Port-La-Forêt par camion en vue d’un court chantier d’hiver. Le skipper SMA a vite remis son ciré pour naviguer et se construit un programme de navigation dense.

« J’ai navigué avec François Gabart en Diam 24 à foils, en Moth à foils avec Nicolas Andrieu, et Pierre Le Boucher, deux spécialistes de ce support et je vais naviguer en Diam 24. J’ai besoin d’être sur l’eau. Le programme Imoca en ce début d’année est moins dense, l’idée est donc de naviguer, de faire de la régate au contact avec de nombreuses phases de départ. J’ai besoin de cette confrontation, de travailler en équipage pour m’enrichir sur ces supports rapides. A notre époque les bateaux vont de plus en plus vite, l’expérience acquise en multicoque me servira en 60 pieds Imoca. »

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En complément de la préparation du chantier et de la reprise de la saison sportive, le skipper SMA partage son expérience. Il est ainsi devenu membre du comité technique de l’IMOCA qui travaille sur la future jauge IMOCA qui définira les règles du prochain Vendée Globe.

« L’idée est de contribuer à la réflexion collective. Nous sommes à un tournant, la question est de savoir si les monocoques Imoca voleront un jour ou pas. » Plus largement, dans le cadre du Forum National des Travaux Publiques le 23 février dernier, Paul a partagé son expérience de travail en mode projet avec les professionnels du secteur et les invités avec son sponsor SMA. Il entamera, début mars, une tournée en région à la rencontre des collaborateurs de l’assureur des professionnels. « L’accueil est toujours positif et constructif. Ce sont toujours de moments agréables. C’est important de transmettre ce que nous avons vécu. »

Source

Agence Blanco Negro

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Informations diverses

Mis à l'eau le: 4 mars 2017

Matossé sous: 2016-17, Course au Large, IMOCA, Vendée Globe

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