Thomas Traversa prêt à dompter les vagues pour le Red Bull Storm Chase

© John Carter

Le Red Bull Storm Chase, soit l’une des compétitions les plus folles de la planète windsurf, fait son grand retour en 2017. Depuis début janvier et jusqu’au 31 mars 2017, huit windsurfeurs se défieront dans des conditions impossibles ! Parmi eux, le membre de l’Equipe de France de Funboard Thomas Traversa, vainqueur de la dernière édition en 2014, défendra son titre. Parmi les 10 présélectionnés, figurent également trois autres Français : Antoine Martin, Camille Juban et Jules Denel.

Le Red Bull Storm Chase voit s’affronter huit windsurfeurs dans des conditions météorologiques dantesques, avec le plus de vent et de vagues possibles. Le lieu de la compétition sera connu seulement 72h avant. Parmi les huit qui participeront, quatre sont les finalistes de la dernière édition, et les quatre autres seront déterminés parmi les 10 riders présélectionnés.

Pour l’édition 2017, la Fédération Française de Voile est fière de compter des français parmi les riders. Ce contingent tricolore illustre toute la détermination et la formation des écoles françaises de voile. Didier Flamme, Manager de l’Equipe de France de Funboard nous livre quelques mots :

« La délégation française est fièrement représentée avec Thomas Traversa membre de l’Equipe de France de Funboard dans ses rangs. La jeune génération est également présente dans les présélectionnés, ce qui est une motivation de plus pour continuer à travailler sur cette discipline. Je suis vraiment fier pour les garçons : participer à cet événement d’Extrême Glisse est le résultat du travail accompli tout au long de la saison et un exemple pour nos jeunes riders»

Thomas Traversa, vainqueur de l’édition 2014, nous livre ses impressions sur l’épreuve de la rentrée 2017 :

« Ce que j’aime dans le concept de l’évènement, c’est son côté aventure extrême. Le but est d’aller chercher les plus grosses vagues ainsi que le spot avec le plus de vent. La compétition met tous les riders sur le même point d’égalité car personne ne peut s’entrainer avant. Cela donne une compétition assez folle. J’en garde forcément un souvenir très particulier après ma victoire en 2014, ce fut ma plus grosse victoire de l’époque !
Pour préparer cet événement, j’ai essayé de naviguer dans un maximum de conditions météorologiques différentes. Je suis allé dans le vent fort, là où les conditions seront le plus près possible de ce que l’on risque d’avoir sur la compétition. Ce qu’il faut pour s’entrainer, c’est de ne pas fuir le vent fort mais aller le chercher.
Concernant les autres Français présélectionnés, j’espère vraiment qu’ils vont pouvoir venir sur l’épreuve. Certains m’ont posé quelques questions sur le matos à prendre et sur l’appréhension d’un tel évènement. Mais franchement ils n’ont pas besoin de conseil ils se débrouillent très bien déjà. »

Source

Rivacom

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