Team Sanya sur le bon chemin …

© Andrés Soriano/Team Sanya

Une expérience bénéfique pour tout l’équipage

Mason

Team Sanya fait toujours route vers le port de l’océan Indien. Désormais dans la zone furtive, l’équipage devrait arriver à temps pour reprendre l’étape 3 avec le reste de la flotte. Le facétieux Richard Mason tient le rôle de skipper en l’absence de Mike Sanderson : nous l’avons appelé depuis le QG de la course à Alicante. 


Richard, où en est Sanya Lan ?
« On profite tout juste de notre sortie du Pot-au-Noir, on bouge de nouveau. Cette navigation a eu ses moments mouvementés, mais on est en un morceau et on file vers le port secret.

« On était un peu stressés en quittant Madagascar puisqu’on devait éviter un cyclone qui s’est transformé en dépression tropicale. La bordure du Pot-au-Noir était aussi très active – on a bien eu 35 noeuds dans les rafales en bordure de nuage. Il semble qu’on s’est libérés de tout ça et on fait maintenant route vers l’Équateur. »

Quelle est l’ambiance à bord, après dix jours seuls en mer ?
« On fait en sorte de rire et de s’amuser, mais c’est aussi quelque chose de sérieux. On engrange des points et on a hâte de rejoindre la flotte. Il y a forcément une attente : on va naviguer jusqu’à notre port d’attache, Sanya, et il faudra qu’on démontre ce dont on est capable.

« Beaucoup d’e-mails vont et viennent pour lister ce qu’on peut et ce qu’on ne peut pas faire dans le port secret pour travailler sur le bateau. On est très concentrés et pour être honnête, on a vraiment hâte d’y être. »

Qu’est-ce que les six autres membres de l’équipage retirent de ce retour en course particulier ?
« C’est une bonne expérience pour les habituer au bateau. Tous les gars du bord ont pu barrer, ils ont pu se faire aux réglages. On a beaucoup tourné, ce qui est super. Quand on reprendra nos rôles ordinaires, qui sont plus spécialisés, tout le monde aura une meilleure compréhension du fonctionnement et des tâches à bord. Ce voyage leur a été très bénéfique.

« Il faut se battre pour ce sortir de ce genre de situation et on sera de retour, ne vous inquiétez pas pour ça. Nous sommes le puissant Sanya Lan ! »

Finalement, peux-tu nous parler de l’équipier chinois du bord, Tiger ?
« Tiger en profite bien. Je crois que Moose (Sanderson, NDLR) aura quelques problèmes quand il va revenir parce que Tiger estime être un assez bon barreur !

« Vous auriez dû le voir sur le pont hier soir. Vous l’auriez pris pour un pilote de Formule 1 ! On avançait au reaching à 22 noeuds et Tiger était à la barre – c’était l’homme le plus heureux du monde. C’est un poisson qui, de bien des manières, ne pourrait pas être plus loin de l’eau. Mais, punaise, qu’est ce qu’il a appris à nager ! »

Tous les gars du bord ont pu barrer, ils ont pu se faire aux réglages.

Source

Anne Massot

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