Ils sont partis !

© Jacques Vapillon

C’est par un vent soutenu de nord-est et une mer agitée que les concurrents de la Mini Transat îles de Guadeloupe se sont élancés à l’assaut de l’Atlantique. Pour la plupart, les concurrents ont préféré jouer la prudence, compte tenu des conditions météo (vent de 25 nœuds en moyenne) et du fait que les bateaux étaient chargés pour traverser l’Atlantique. Sur les pontons avant le départ, l’émotion était palpable.

Les dernières minutes à terre ne sont jamais très simples pour les navigateurs solitaires. Tous sont partagés entre l’envie d’en découdre au plus vite et ce mélange d’appréhension et de légère culpabilité de laisser leurs proches à quai. Pudiques ou expansifs, chacun à sa manière, essayait d’évacuer la difficulté de ce moment pour pouvoir se concentrer sur sa course.

Jean-Baptiste Daramy (Chocolats Paries)

« Ça fait du bien de partir, j’avais hâte. Je ne sais pas encore quelle toile je vais mettre, il va falloir être prudent pour les premières heures de course. »

Vincent Grison (Roll My Chicken)

« J’ai regardé sur le site de la Transat Jacques Vabre, on a des chances de croiser la route des Class40. Ce serait amusant que je croise Sam Manuard qui est l’architecte de mon bateau, on aurait de quoi causer sur l’Atlantique. »

Ian Lipinski (Entreprises Innovantes)

« Ça va, je me sens bien. J’ai un peu de marge, ça devrait me permettre de faire un départ prudent. Ce qui est certain, c’est que si des gars attaquent pied au plancher je ne vais pas prendre le risque de les suivre et de casser. »

Davy Beaudart (Flexirub)

« Ça va, tout est prêt. Il y a forcément un peu plus de tension parce que traverser l’Atlantique, ce n’est pas anodin. Je vais surtout essayer de naviguer proprement, c’est le meilleur moyen de se faire plaisir. »

Victor Turpin (Générations Océan)

“Je suis quand même un peu stressé, ça doit se voir sur mon visage. Mais j’ai hâte d’y aller. On va avoir pas mal de vent pour les premiers jours et je sais qu’il va falloir aller vite, parce que les autres ils vont partir vite. Que faut-il faire, foncer ou préserver le bateau ? On verra”.

Nikki Curwen (Go Ape! Live Life Adventurously)

« Je suis un peu stressée, mais excitée à l’idée de traverser l’Atlantique. Il faut y aller maintenant. Ça fait trois ans que j’en rêve… »

Yury Firsov (Magnum Sport)

“Je me sens bien, je suis prêt à partir. La météo est bonne, tout est paré. Je vais faire du sud comme tout le monde avant de mettre cap à l’ouest ”.

Chris Lukerman (CA Technologies)

“Ça va. Je suis un peu nerveux à cause du vent qui est fort pour les premières heures de course. Mais il est vraiment temps d’y aller. On va pouvoir faire de la glisse comme on espérait.”.

Jan Heinze (Lonestar)

“Je suis content de partir après toutes ces journées passées à terre et le nombre d’années pour préparer ce projet. Je suis fier d’être là. Il y a mon père, mon coach qui sont là, mais le reste de ma famille viendra plutôt en Guadeloupe. »

Source

Mini Transat / Cécile Gutierrez

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