Le parcours vu par Fabien Delahaye

011015, EMBARQUÉ, MONO, 60 ', IMOCA, ST MICHEL, VIRBAC

© Pilpre Arnaud

Longue de 5400 milles, entre le Havre en France, et Itajaí au Brésil, la douzième édition de la Transat Jacques Vabre est LE rendez-vous phare de la saison 2015 pour la classe IMOCA. Vainqueur sur ce parcours avec Sébastien Rogues en 2013, en Class40, Fabien Delahaye se réjouit de s’y attaquer à nouveau, cette fois avec Jean-Pierre à bord du StMichel-Virbac.

« Le parcours est top ! Stratégiquement, tout le début de course est à la fois passionnant et éprouvant. C’est une période où il fait froid, et où les conditions peuvent être assez musclées. Ensuite il y a les gestions des alizés, et le passage du Pot au Noir, toujours complexe. Puis il y a une dernière partie avec du jeu après le Cap Frio* pour aller jusqu’à Itajaí. Il y a une succession de points stratégiques intéressants. »

La sortie de la Manche

« C’est une partie qui appelle à la plus grande vigilance dès la première nuit. Il y a énormément de cargos et de pêcheurs à éviter, dans un passage assez étroit, où nous sommes confrontés à de forts courants. Le tout, très souvent, dans un vent de secteur Ouest et une mer formée, où le risque de casse est assez élevé. Sortir de cette première phase indemne et dans le bon paquet, est déjà une réussite en soi. »

La traversée du Golfe de Gascogne

« Cette partie est plus ou moins compliquée, en fonction de la météo rencontrée. Nous sommes souvent confrontés soit à un anticyclone, soit plus généralement à une dépression, à cette période de l’année au large de l’Espagne. Toute la difficulté est de lever le pied lorsque la prudence l’impose. »

Les Alizés

« C’est une zone de transition intéressante dans laquelle on passe progressivement de l’hiver, au printemps puis à l’été. Après quatre jours éprouvants à affronter les éléments, on prend enfin plaisir à glisser à des allures portantes, et on commence à retirer quelques épaisseurs. Les premiers poissons volants apparaissent. »

Le Pot au Noir

« C’est une zone très aléatoire, où les conditions changent rapidement et où la navigation ressemble souvent à une partie de poker. Cet endroit sert souvent de passage à niveau. Ceux qui en sortent les premiers, sont souvent les prétendants à la victoire finale. »

L’arrivée sur les côtes brésiliennes

« Une fois sortis des griffes du Pot au Noir, on ouvre les voiles et on glisse sur un long bord rapide vers le Brésil. Mais il reste quelques pièges à éviter. D’une part, les plateformes pétrolières au large de Rio de Janeiro, et d’autre part, la météo incertaine à l’approche des côtes. »

Source

Virbac-Paprec Sailing Team

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