En stand-by dans le bassin Paul Vatine

  • 80 pied, course au large, prince de bretagne, trimar, trimaran, voile
    © Christophe Breschi
  • © Marcel Mochet
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Partis, comme prévu, à 9 heures tapantes jeudi matin de Lorient, Lionel Lemonchois et Roland Jourdain ont fait leur entrée dans le port du Havre ce vendredi, en fin de matinée, au terme d’un convoyage de 260 milles plutôt rapide, même s’il s’est déroulé, pour l’essentiel, au près. Le Maxi 80 Prince de Bretagne est donc désormais à poste, entre le trimaran géant d’Yves Le Blévec et l’IMOCA de Jean-Pierre Dick, au cœur du bassin Paul Vatine où il va maintenant rester jusqu’au départ de la 12 e édition de la Transat Jacques Vabre, programmé le dimanche 25 octobre à 13h30. Le compte à rebours est donc officiellement lancé mais pour ce qui concerne les deux co-skippers de Prince de Bretagne, tous les deux habitués des grands rendez-vous, la sérénité n’est pas un faux semblant. Et pour cause, à neuf jours du coup d’envoi, ils sont déjà fin prêt et leur monture aussi.

Dernière navigation pour régler les ultimes détails et s’assurer que tout est en ordre, le convoyage entre Lorient et Le Havre du Maxi80 Prince de Bretagne s’est déroulé sans encombre. Mieux, il a été réalisé plutôt rapidement, ce qui n’est, évidemment pas pour déplaire à Lionel Lemonchois qui aime quand les choses sont menées vite et bien. « Tout s’est bien passé. Rien à signaler », a déclaré prestement le skipper Normand à l’heure du déjeuner. « Nous avons eu les conditions auxquelles nous nous attendions. Nous avons donc fait pas mal de près, de la pointe de Penmarc’h jusqu’à l’arrivée, mais nous avons bénéficié d’un vent correct soufflant entre 15 et 17 nœuds. Après Cherbourg, ça s’est même levé un peu pour atteindre une vingtaine de nœuds tandis que la pluie a fait son apparition. Le fait est que notre arrivée au Havre est un peu humide », a commenté Lionel, notant par ailleurs une bonne nouvelle. « Nous avons pas mal navigué sous pilote et ça marchait plutôt bien. Ca, c’est quelque chose qui fait plaisir car ces dernières semaines, nous avons consacré beaucoup d’énergie à ce dossier pour faire en sorte qu’il roule », a-t-il commenté.

Une remontée bord à bord avec un futur adversaire

Son de cloche identique ou presque du côté de son acolyte. « Concernant le pilote automatique, nous commençons à être rassurés. Comme dit l’adage, mieux vaut tard que jamais ! Nous voilà donc un peu plus confiants sur le sujet et ça, c’est chouette », a souligné Roland Jourdain, globalement satisfait de son convoyage. « A Penmarc’h, nous avons rencontré Macif, le maxi de François Gabart et Pascal Bidégorry. Nous avons fait toute la remontée jusqu’en Normandie avec lui. C’était un beau match. Cela nous a permis de constater qu’effectivement, ce bateau, le dernier né de la classe des Ultimes, a un gros potentiel, mais c’était rigolo », a détaillé celui que l’on surnomme Bilou. « Au final, c’était vraiment bien. Cela nous a permis de réviser nos gammes une dernière fois avant le départ de la Transat, même si nous avons dû freiner un peu sur les 15-20 derniers milles du parcours pour arriver à des heures « ouvrables » », s’est amusé le Finistérien qui s’est trouvé en approche de l’estuaire de la Seine aux alentours de 8h30 ce matin, et qui a donc terminé avec deux ris seuls dans la grand-voile pour éviter de tourner en rond dans la baie du Havre avant l’ouverture des portes de l’écluse du port programmée en milieu de matinée.

Archi prêts et concentrés

« A présent, c’est la dernière ligne droite mais pour nous, cela ne change pas grand-chose. Nous sommes prêts et le bateau aussi. Depuis longtemps même. Bien sûr, dans les jours qui viennent, nous allons devoir répondre aux différents contrôles obligatoires et de ce fait, il y aura forcément deux ou trois petits impondérables mais rien de plus », a expliqué Roland qui a donc prévu, comme son binôme, de rentrer en Bretagne trois jours pour une ultime petite parenthèse en famille après le prologue de la course qui se jouera entre 9h et 17h30, demain, dans le bassin de l’Eure, pour l’ensemble des 84 concurrents engagés. « C’est toujours bien de rentrer à la maison avant une grande échéance. En ce qui me concerne, je ferai un dernier petit coup de surf et un peu de ménage dans mon bois », a conclu Roland Jourdain, visiblement bien décidé, comme Lionel, à ne pas se laisser déconcentrer par l’effervescence des pontons et du village de la Transat Jacques Vabre ouvert au grand public depuis cet après-midi.

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RivaCom

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