Hâte de voir où on en est !

© Vincent Curutchet

Armel Le Cléac’h et l’ensemble du team Banque Populaire comptent parmi les plus fidèles concurrents du Défi Azimut. Pour cette 5è édition, le skipper emblématique revient à bord de Banque Populaire VIII, l’un des derniers monocoques à foils sortis tout au long de l’été des chantiers. A partir du 25 septembre, il formera avec Erwan Tabarly l’un des quinze duos attendus à Lorient en approche d’une Transat Jacques Vabre annoncée très disputée dans la catégorie des IMOCA 60.

Vous connaissez bien le Défi Azimut que vos avez disputé plusieurs fois. Que représente cette course pour vous ?

Armel Le Cléac’h : « Cette course, mise en place il y a quatre ans par Jean-Marie Corteville et Azimut, constitue un Warm Up. A quelques semaines de la grande course de la saison, cette épreuve imaginée autour d’une grande course de 24 heures, en solo ou en double, en fonction des années, est devenue incontournable. Ce rendez-vous fait partie intégrante de nos programmes sportifs, notamment pour toutes les équipes basées en Bretagne. Cette année, cette ultime course préparatoire avant la Transat Jacques Vabre s’annonce particulièrement intéressante avec un plateau de quinze bateaux face à d’autres duos très affûtés. Avec Erwan (Tabarly), on a hâte de voir où on en est… »

Comment se passe la prise en main de votre nouveau Banque Populaire VIII ?

Armel Le Cléac’h : « Nous avons parcouru 7000 milles depuis sa mise à l’eau il y a trois mois. Nous avons multiplié les navigations cet été en recherchant les conditions de vent et de mer les plus variées possibles. On a ainsi pris le bateau en main sans brûler d’étapes, en analysant et en évaluant chaque sortie avec le team. A l’issue de ces premières semaines, on a franchi un premier cap, celui de la fiabilisation des systèmes. Le bateau fonctionne. Il répond à nos attentes. Il est rapide là où on l’attendait, et ses points faibles ne constituent pas de surprises. Il est vraiment typé pour le grand large, avec de gros points forts aux allures débridées et au portant. Il demeure très perfectible au près. »

Qu’attendez-vous de ce Défi Azimut 2015 ?

Armel Le Cléac’h : « Ce rendez-vous tourne autour d’une course de 24 heures, dont une partie la nuit, sur un parcours le plus adapté possible à nos bateaux. Le parcours est tracé par Jacques Caraës, directeur depuis quelques années déjà avec lequel nous échangeons beaucoup pour courir dans les meilleures conditions, tant en termes de sécurité pour ne pas prendre de risques inutiles si proche du départ de la Transat Jacques Vabre, que sur le plan sportif. Tout dépendra de la météo à laquelle nous serons mangés, mais l’idée est de courir sur un parcours complet, avec des longs bords pour permettre d’établir des comparatifs de vitesse et des phases de relance et de transition plus ouvertes à la stratégie. Si les voiliers de la génération précédente, parfaitement aboutis, sont les favoris, nous rivaliserons aussi avec les derniers nés de la classe qui sont comme nous en phase de mise au point. Tout comme la Transat Jacques Vabre, ce Défi Azimut s’annonce comme une bagarre de tous les instants, exacerbée par le format du double. »

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Défi Azimut

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