Jérémie Beyou et Philippe Legros montent en puissance

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    © Vincent Curutchet
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Depuis la mise à l’eau du 60 pieds Maître CoQ à Lorient le 29 juillet dernier, Jérémie Beyou et Philippe Legros multiplient les efforts en vue de la Transat Jacques Vabre. A quelques semaines du départ de la course phare de l’année qui ralliera Le Havre à Itajai au Brésil, les deux skippers continuent avec sérénité leur préparation. En effet, l’équipage Maître CoQ poursuit les stages de préparation aux côtés notamment de leurs futurs concurrents avec le pôle Finistère Course au Large de Port-La-Forêt. L’occasion pour Jérémie Beyou et Philippe Legros de tester la performance du bateau et faire le point sur les premières semaines de navigation.

Vainqueur de la Transat Jacques Vabre en 2011 aux côtés de Jean-Pierre Dick, et 3ème en 2013, Jérémie Beyou pourra cette année compter sur l’expérience de Philippe Legros qui a rejoint l’équipe Maître CoQ en juillet dernier en tant que responsable de la performance. Entre prise en main du bateau et stage de préparation à Port-La-Forêt, les deux skippers sont à pied d’œuvre. Interview croisée à un peu plus d’un mois du départ…

Jérémie, comment se sont déroulés les trois jours de stage à Port-La-Forêt début septembre ?

Jérémie Beyou : « Sur le bateau, tout s’est très bien passé avec Philippe. Je trouve que notre association est performante. Evidemment, on a encore quelques navigations à faire pour que tout soit parfait. Mais on prend déjà beaucoup de plaisir à naviguer ensemble. Ce stage était aussi l’occasion de voir si Maître CoQ est au point. On teste, on analyse, on ajuste pour être toujours meilleurs, à chaque sortie. C’est aussi intéressant de se mesurer aux nouveaux bateaux, on compare nos trajectoires, nos vitesses, nos choix de voiles… Ce sont des points sur lesquels on peut sans cesse s’améliorer et qui nous permettront de faire une belle transat. »

 

Philippe Legros : « L’atmosphère qui règne entre Jérémie et moi est vraiment sereine. On a rapidement trouvé nos marques aussi bien au niveau des manœuvres que de la communication entre nous. On arrive à prendre de bonnes décisions ensemble notamment en ce qui concerne les changements de voiles et les trajectoires à suivre. On a de bonnes sensations. Sur les manches pendant les stages à Port-La-Forêt, les résultats sont bons, c’est positif pour la suite ! »

La Transat Jacques Vabre arrive à grands pas, quels sont les objectifs?

Jérémie Beyou : « Nous y allons parce que nous avons besoin de nous confronter aux autres mais aussi pour naviguer le mieux possible. Nous sommes avant tout des compétiteurs et nous n’allons rien lâcher ! Je ne perds pas de vue, non plus, que l’objectif principal du projet reste le Vendée Globe. L’an dernier, sur la Route du Rhum, je voulais un bateau fiable pour prendre mes marques en solo. Cette Transat Jacques Vabre s’inscrit dans la continuité, en vue de la préparation pour le Vendée Globe. Philippe et moi sommes très heureux de partir ensemble pour cette transat qui devrait être très disputée.»

En effet, le plateau est particulièrement riche cette année…

Jérémie Beyou : « Oui, la concurrence sera très relevée avec 18 bateaux dans la catégorie IMOCA avec notamment cinq bateaux neufs. Quand on regarde la liste des inscrits, il y a du client à tous les étages ! Entre les skippers historiques, ceux qui reviennent et les nouveaux, cela fait un sacré mélange de talents ! »

Philippe, quels souvenirs gardez-vous de la Transat Jacques Vabre ?

Philippe Legros : « J’en garde le souvenir d’une transat assez longue. C’est une course intéressante avec beaucoup de jeu jusqu’au Pot-au-Noir. Lors de l’édition que j’ai disputée en 2013, tous les bateaux du groupe de tête avaient une vitesse assez proche. La différence s’était faite sur les trajectoires. Cette année encore, je pense que cette donnée sera importante. »

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IMOCA

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