Jours de fête

© Marc Sauvageau

A compter du 9 septembre, ils seront tous là, pour vivre leurs dix derniers jours à terre avant de partir à l’assaut de l’Atlantique. Ces jours-là compteront double dans la tête des solitaires : c’est durant cette grosse semaine qu’ils vont faire le plein d’émotions, entrer progressivement dans leur bulle, tout en tachant de profiter à plein des dernières heures à terre.

Difficile de trouver plus bel écrin pour une course au large que le Port Rhu… Face aux quais, les quelque 72 concurrents qui se préparent au grand saut vont bénéficier d’une exposition idéale, dans un cadre préservé. Le village de la Mini Transat îles de Guadeloupe, enserre les quais du Port-Musée et la place de l’Enfer. Le Port Rhu semblerait presque avoir été créé pour accueillir les Minis, tellement le site est en adéquation avec l’esprit de la course et l’ambiance générale qui s’en dégage.

Un programme sportif dense

Les skippers, quant à eux, n’auront pas trop le temps de chômer durant ces dix jours à Douarnenez. Entre les contrôles sécurité, les briefings obligatoires, le prologue « Tout Commence en Finistère » et la préparation du bateau qui doit être achevée dès le 16 septembre, le programme est chargé et ne laissera que peu de temps de répit.

  • 9 septembre : heure limite d’arrivée des bateaux à Douarnenez à 17h (heure de fermeture des portes de l’écluse).
  • Du 9 au 14 septembre : contrôles de sécurité. Vérification du matériel et de la conformité des bateaux au règlement de la course. Les bateaux devront être prêts à partir à compter du 16 septembre, si les conditions météo annoncées obligeaient la direction de course à anticiper le départ.
  • 10 septembre, 10h : briefing sécurité avec les pilotes de la 24F, chargés de la surveillance du golfe de Gascogne entre autres.
  • 13 septembre, à 13h : prologue « Tout commence en Finistère » où chaque concurrent embarquera à son bord un jeune régatier du département.
  • 16 septembre, 10h : briefing parcours.
  • 18 septembre : briefing météo.
  • 19 septembre : départ à 15h30 devant la jetée du port du Rosmeur.

Rencontres à foison

Mais le départ de la Mini Transat îles de Guadeloupe, c’est aussi l’occasion d’échanger, de nouer des liens qui accompagneront les coureurs tout au long de leur course.

  • Du 9 au 18 septembre, de 17h30 à 19h : émission Ti Mini sur le village de la course. Durant 30 mn, trois concurrents sont interviewés par Jimmy Pahun, animateur du Café de la Marine et PF Bonneau, rédacteur de la course, en présence d’un invité.
  • 9 septembre, 19h : rencontre des concurrents avec l’équipe d’organisation ainsi qu’avec les commerçants qui les parrainent.
  • 11 septembre, 18h : inauguration officielle du village de la Mini Transat îles de Guadeloupe.
  • 13 septembre, jusqu’à 8h30 : sortie des écluses pour le prologue « Tout commence en Finistère » au rythme des fanfares douarnenistes. Remise des prix à partir de 18h, place de l’Enfer.
  • 16 septembre, 19h : Présentation officielle des concurrents de la Mini Transat îles de Guadeloupe.
  • 17 septembre, 19h : Soirée officielle « îles de Guadeloupe ».
  • 18 septembre, 20h : soirée de la Classe Mini – les 20 ans de la Mini Transat avec nombre d’anciens concurrents.
  • 19 septembre, 15h : départ de la Mini Transat devant le port du Rosmeur, commenté et retransmis en direct sur France 0 avec Jean-Luc Van Den Heede et Michel Desjoyeaux.

Le plaisir des yeux

Le village de la Mini Transat îles de Guadeloupe veut aussi donner à comprendre le charme de cette course, rappeler ses origines pour mieux cerner ce qu’elle est devenue. En association avec la revue Le Chasse Marée, le village accueillera une exposition sur les 20 éditions de la course, depuis l’édition d’origine en en 1977 à aujourd’hui. Un excellent moyen de percevoir la progression des carènes, des matériaux, des équipements de sécurité, mais aussi de constater que globalement, l’esprit d’aventure n’a que peu changé.
Autre exposition à la médiathèque, le travail audiovisuel d’Elisa Chohadzhieva réalisé à l’occasion notamment de la Mini Transat 2013. Pour pénétrer dans l’intime de ce que vivent ces marins décidément atypiques.

Le plaisir des papilles

En Bretagne comme en Guadeloupe, on aime la bonne chère. Ce n’est donc pas un hasard si les deux Chambres de Commerce et d’Industrie de Cornouaille et de Guadeloupe ont prévu de pimenter le village de la Mini Transat îles de Guadeloupe de nombreuses animations culinaires avec notamment sur le stand Brit, des amuse-gueules à l’heure de l’apéritif, tant pour les coureurs que pour le public.

Enfin, il y aura tout ce qu’on ne peut pas planifier, ni prédire. Une rencontre au détour d’un ponton, les petits gestes solidaires entre concurrents pour aider celui qui serait en retard dans sa préparation, les petits matins difficiles quand on a passé une partie de la nuit à refaire le monde de la course au large, les visites des amis ou de la famille avant le grand saut dans l’inconnu, les échanges entre bizuths et récidivistes… Bref ! tout ce qui fait le sel de la Mini Transat îles de Guadeloupe, une course dont chacun sait déjà qu’elle marquera un moment essentiel de sa vie de marin ou tout simplement d’homme ou de femme.

Ce lundi 7 septembre, avait lieu à Douarnenez, sur le village de la Mini Transat îles de Guadeloupe, la présentation de la course par les différents partenaires de l’épreuve.

Bertrand Nardin, Président de Douarnenez Courses :

« Pour nous, c’est une fierté de pouvoir repartir sur une nouvelle édition. Nous avons beaucoup travaillé avec les différents partenaires et la Classe Mini pour tirer les enseignements de l’édition de 2013 et faire que celle-ci soit une réussite complète. Je pense notamment que l’arrivée en Guadeloupe risque d’être particulièrement soignée… Enfin, je n’oublie pas que sans les bénévoles de Douarnenez, nous ne pourrions pas organiser cette épreuve. Ils sont encore 200 à se mobiliser cette année pour la réussite de la manifestation. »

Philippe Paul, Sénateur-Maire de Douarnenez :

« Pour nous, c’est une caisse de résonance majeure, un événement qui veut s’ancrer à Douarnenez. Nous allons montrer que nous sommes capables de faire encore mieux cette année et nous irons défendre notre dossier auprès de la Classe Mini pour qu’elle nous accorde sa confiance pour deux nouvelles éditions. »

Jean-Marc Tanguy, Vice-président du Conseil départemental du Finistère : « Une épreuve qui réunit trois critères, la promotion de notre littoral, un haut niveau sportif et qui est, par l’opération Label Bleue un lien de cohésion sociale, ne pouvait que trouver un soutien total de notre part. »

Jean-François Garrec, Président de la CCI de Cornouaille :

 « Cette course va être l’occasion de montrer le savoir-faire des chantiers finistériens dont deux (Structures et Marée Haute) ont des unités qui courent en bateaux de série. C’est aussi un lien fort qui se crée avec la Guadeloupe puisqu’une dizaine d’entreprises nous accompagneront pour l’arrivée à Pointe-à-Pitre. »

Maxime Sallé, Vice-président de la Classe Mini :

« Nous sommes ravis d’être ici. Un gros travail a été fait avec l’équipe de Douarnenez Courses depuis la dernière édition. Cette édition 2015 de la Mini Transat îles de Guadeloupe se présente sous les meilleurs auspices. »

Henri Bacchini, Vice-président de la Fédération Française de Voile :

« Depuis que la Mini Transat est revenue en France en 1983, la FFVoile s’est toujours positionnée comme un soutien actif de l’épreuve. La course a parfois connu des turbulences, mais elle a indéniablement contribué à une reconnaissance internationale des courses en solitaire. Et pour l’anecdote, je rappelle que ce sera la 10e édition qui partira du Finistère. C’est dire le lien qui relie cette course et le département. »

Marc Hémon, Président d’Océan Bio-Actif :

« Exploration de pistes nouvelles, goût de l’aventure, passion de la mer et des océans, ce sont trois des piliers de notre existence. Des valeurs que nous retrouvons entièrement dans la Mini Transat îles de Guadeloupe. »

Éric Cintas, France Télévision :

« Cette année, nous aurons un dispositif inédit avec retransmission en direct du départ de la course sur France Ô et Guadeloupe Première, précédé d’un 52mn réalisé par Nicolas Raynaud sur la Mini Transat. Nous sommes en train de travailler sur l’arrivée en Guadeloupe et devrions pouvoir vous annoncer un dispositif totalement innovant d’ici peu… »

Source

Mini Transat / Cécile Gutierrez

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