Demain, ils seront en mer

© Michel Gay

Le départ de la Transgascogne 6.50 sera donné demain, mercredi, à 7h30. Des vents forts, supérieurs à 30 nœuds (55 km/h), et instables sont attendus aujourd’hui dans le golfe de Gascogne. Les 47 concurrents de cette 15e édition de la Transgascogne vont donc devoir patienter encore quelques heures avant d’être enfin lâchés sur un long run de 250 milles, tout schuss, vers l’Espagne.

Le phénomène météo annoncé hier va bel et bien sévir ce mardi dans le golfe de Gascogne. Des vents de 30 à 35 nœuds sont attendus, avec beaucoup d’instabilité, des rafales…
Les 47 Mini de la Transgascogne 6.50 restent par conséquent au port encore ce mardi, mais ils savent désormais qu’ils largueront les amarres à partir de 6h demain matin, pour un coup d’envoi prévu à 7h30 au large de Port Bourgenay.

D’ici là, certains vont bricoler leurs bateaux, il y a toujours quelque chose à faire sur un Mini… d’autres vont vérifier leur matériel ou faire une sieste, mais tous vont bien entendu passer du temps derrière leurs écrans pour travailler la stratégie de cette première étape.

Cette première partie de la Transgascogne 6.50 s’annonce cependant relativement simple au niveau tactique : une brise soutenue de 15 à 20 nœuds de secteur nord va souffler toute la journée de mercredi entre la Vendée et les Asturies. Les Mini vont donc glisser au portant, sur la route directe, tout schuss vers Luanco !

Les premiers concurrents sont attendus dès jeudi matin en Espagne.

Sébastien Pebellier (Série 660 – www.mademoiselleiodee.fr) :

« Hier, on a fait de l’Optimist dans le port : on a mis plus d’ambiance que pour un simple départ ! Maintenant que nous avons un timing pour le départ, on va pouvoir se reconcentrer sur la course. Je vais bricoler un peu et préparer ma nav’ avant le briefing course de cet après-midi. En gros, ça va être du  »tout droit ». Ce ne sont pas les conditions idéales pour mon bateau, mais ça va être 250 milles à fond, c’est sympa ! »

Simon Koster (Proto 888 – Eight Cube) :

« je vais en profiter pour checker tout le bateau et dormir un peu puisque nous partons tôt demain. Je vais également réfléchir à la meilleure configuration possible pour mon bateau pour les conditions météo de demain. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le tester au portant dans 15 nœuds : ça va être intéressant en tous cas de naviguer dans de bonnes conditions, sans risque pour le matériel. »

Source

Catherine ECARLAT

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