L’auberge espagnole de Jean-Luc nélias !

© Francisco Vignale/MAPFRE/Volvo Ocean Race

Cette transat était un peu stressante car nous avons été au contact tout du long.

 

Et puis, les situations n’étaient pas faciles. Au niveau météo et stratégie, c’était difficile à lire. Nous avons passé des moments un peu vrillés à avoir du mal à dormir. Sur la fin, ça s’est pas mal décanté. Après, c’était une course de vitesse avec Brunel et Dongfeng. Brunel était plus rapide que nous et nous, plus rapide que Dongfeng. Finalement même la fin s’est avérée compliquée notamment pour ceux de derrière. Pour nous, il n’y a pas eu de retournement de situation.
Brunel a mérité de gagner, ils ont été régulièrement devant, ils ont fait les bons choix. Bravo à eux ! Et puis nous, nous sommes contents de faire deuxième. Deuxième, c’est pas mal quelque soit l’étape. Si l’un des bateaux avait fait deuxième sur toutes les étapes, à mon avis, il termine la Volvo forcément bien placé.

 

Nous avons toujours été sur l’avant de la flotte. Au passage de l’anticyclone, il fallait faire soit une route nord, soit tenter de couper le fromage. C’était des choix 50/50. On s’est retrouvé avec Brunel à essayer de couper le fromage. C’est là que nous avons vécu nos heures les plus tendues. Ca a payé à la fin. Nous sommes sortis quasi-ex aequo avec Dongfeng qui était un peu devant.

 

Par rapport à ma Volvo avec Groupama ? C’est un peu l’auberge espagnole quand même ! Il y a un mélange de langues un peu compliqué. Sympathique mais compliqué des fois. L’ambiance est détendue. On ne vise plus la première place au général alors qu’avec Groupama, c’était le cas donc il y a moins de tension. Ici, on essaye de faire le mieux possible. La première manche n’était pas loin d’être catastrophique. Depuis, on essaye de remonter en permanence et de faire les meilleurs manches possibles. Le démarrage du projet a été tardif donc résultats tardifs.

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