Deux points de pénalité pour MAPFRE

© Francisco Vignale / MAPFRE / Volvo Ocean Race

Le jury international de la Volvo Ocean Race vient de sanctionner l’équipage de MAPFRE. Les Espagnols prennent deux points de pénalité et passent de la quatrième à la cinquième place du classement général.

Il est reproché aux espagnols d’avoir effectué, en mer, des travaux de renforcement d’un outrigger ainsi que de l’étrave et ce, sans en avoir informé la direction de la classe. Après avoir écouté la direction de course ainsi que l’équipe espagnole, le jury indépendant, présidé par le Français Bernard Bonneau, a estimé qu’il s’agissait d’une violation de l’avis de course ainsi que des règles de classe. L’outrigger qui était abimé a été réparé et renforcé par une attelle alors que la coque a été renforcée à l’aide de six lattes collées et boulonnées sur la peau intérieure. Ces différentes modifications ont été réalisées sans que la classe en soit informée et c’est le principal reproche qui est fait aux Espagnols. En effet, les règles de classe précisent qu’une équipe doit systématiquement informer la classe en cas de réparation.

Le jury considère cependant que ce travail n’a pas été réalisé dans le but d’augmenter les performances du bateau et maintient la seconde place de MAPFRE sur cette cinquième étape.

Avec ces deux points de pénalité, le bateau rouge passe de la quatrième à la cinquième place avec un total de 20 points. Alvimedica gagne une place au classement général.

Bernard Bonneau, le Président du Jury

Ils ont violé plusieurs règles de classe et, dans les instructions de course, il est écrit qu’il est obligatoire d’informer la direction de la classe, la Volvo Ocean Class Authority (VCA) pour toute réparation ou altération du bateau. Ces altérations ont donc été réalisées en dehors des règles de classe.

Luis Saenz Mariscal, l’expert en règlement de MAPFRE, a expliqué que l’équipage avait réalisé ces modifications par crainte que les pièces ne se brisent dans le Pacifique Sud. Mariscal a ajouté qu’Iker Martinez craignait que l’équipage et le bateau ne soient en sécurité si ces modifications n’étaient pas réalisées. Il craignait notamment un délaminage de la coque. Il a rappelé que l’équipage n’avait effectivement pas informé la VCA mais partagé une vidéo des travaux avec la direction de course. Lors de la dernière édition, Martinez avait été victime de délaminage à bord de Telefonica et avait été contraint de faire escale en Argentine pour réparer son bateau.

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