Brunel reprend la main

  • © Matt Knighton/Abu Dhabi Ocean Racing/Volvo Ocean Race
  • © Matt Knighton/Abu Dhabi Ocean Racing/Volvo Ocean Race
  • © Yann Riou/Dongfeng Race Team/Volvo Ocean Race
  • © Francisco Vignale/MAPFRE/Volvo Ocean Race
  • © Amory Ross/Team Alvimedica/Volvo Ocean Race
  • © Stefan Coppers/Team Brunel/Volvo Ocean Race
  • © Stefan Coppers/Team Brunel/Volvo Ocean Race
  • © Anna-Lena Elled/Team SCA/Volvo Ocean Race
  • © Anna-Lena Elled/Team SCA/Volvo Ocean Race

Même si Team Brunel devance désormais le reste de la flotte et a navigué, avec Team Alvimedica dans du vent légèrement plus soutenu (1 à 2 nœuds de plus que les adversaires), Abu Dhabi Ocean Racing semble être le mieux positionné pour les heures à venir.
Progressant sur une route médiane, Ian Walker et ses hommes sont en bonne place pour maitriser le groupe du sud composé de Team SCA, MAPFRE et Dongfeng Race Team mais également pour surveiller les deux bateaux situés au nord, Team Brunel et Team Alvimedica dans le cas où ils toucheraient plus rapidement un vent plus soutenu.

Mais pourtant, le bateau émirati est celui qui a perdu le plus de terrain sur les douze dernières heures : 15 milles. La raison ? Trois heures à dériver dans des airs très légers. Des heures précieuses exploitées par l’équipage pour réparer quelques dégâts subis sur une voile d’avant.

Le reporter embarqué d’Abu Dhabi Ocean Racing raconte :

Alors que les fichiers annonçaient du vent faible, le vent s’est en effet essoufflé pour tomber à cinq nœuds.
On a du constater une hémorragie de milles puisqu’on a perdu près de 20 milles sur Dongfeng. Notre seule chance sur cette période a été de voir que les dégâts sur notre voile d’avant n’étaient pas trop méchants. Notre dérive a frotté sur le bas de la voile. Heureusement, nous n’en avions pas besoin dans ces conditions. On a donc profité de ce vent faible pour effectuer la réparation.

Les bateaux positionnés dans le nord essayent d’échapper au système de hautes pressions qui est sur leur route alors que les trois bateaux du sud, qui sont un ou deux nœuds moins rapides en moyenne sur les douze dernières heures, font route pour aller chercher du vent plus soutenu.

“Notre positionnement au nord est en fait un moyen de gagner dans l’est,” explique Amory Ross, reporter embarqué de Team Alvimedica.
“La flotte doit traverser un système de haute pression à l’ouest. Plus nous irons vite vers l’est et plus nous arriverons à rester devant lui. Donc hier, on a décidé de se décaler dans le nord et de privilégier la vitesse. Est-ce que cela paiera, nous n’en sommes pas sûrs. Il nous reste encore probablement 36 heures à essayer de rester devant ce système avant qu’il ne disparaisse. Et les routages suggèrent une décision importante à venir par rapport au prochain enchainement de dépressions. Naviguer au nord pour essayer d’être au-dessus d’elles ou plonger au sud vers la porte des glaces pour être en-dessous. Entre le moment où je vous dis cela et le moment où l’on devra prendre la décision, peut être aurons nous une meilleure idée du choix à faire, une meilleure idée aussi de ce que la flotte compte faire et puis bien sûr, des modèles météo plus précis. ”

  • Leader: Team Brunel
  • Vitesse du vent : 16 nœuds
  • Vitesse moyenne des bateaux : 13 nœuds
  • Direction du vent : 166º – 184º
  • Bateaux les moins rapides : MAPFRE, Dongfeng Race Team (11,1 nœuds)
  • Bateau le plus rapide : ADOR (12,4 nœuds)
  • Vent le plus faible : Team SCA (12 nœuds)
  • Vent le plus fort : Team Brunel (16 nœuds)

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