Langueurs océanes

  • © Corinna Halloran/Team SCA/Volvo Ocean Race
  • © Stefan Coppers/Team Brunel/Volvo Ocean Race
  • © Stefan Coppers/Team Brunel/Volvo Ocean Race
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  • © Amory Ross/Team Alvimedica/Volvo Ocean Race
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  • © Francisco Vignale/MAPFRE/Volvo Ocean Race
  • © Francisco Vignale/MAPFRE/Volvo Ocean Race
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  • © Sam Greenfield/Dongfeng Race Team/Volvo Ocean Race

Quitter Abu Dhabi n’est pas une mince affaire pour les concurrents de la Volvo Ocean Race. Moins de 48 heures se sont écoulées depuis le départ, samedi, et la flotte a à peine parcouru 300 milles. « C’est dur de se remettre au combat après cette pause de Noël » témoigne Charles Caudrelier, le skipper de Dongfeng Race Team, dans un mail envoyé ce matin. Pourtant, le patron du bateau rouge ne semble pas avoir trop souffert de la trêve des confiseurs puisqu’il a pris l’avantage sur le reste de la flotte, ce matin.

Au large de l’Iran, la nuit a été épique avec un enchaînement de 18 empannages en seulement 9 heures pour l’équipage franco-chinois. Les bateaux sont allés chercher de la pression aussi près de la côte iranienne qu’il leur était autorisé. En effet, une zone d’exclusion a été mise en place et c’est cette ligne invisible que Dongfeng et ses poursuivants sont venus frôler si souvent dans la nuit.

La prise de commande de Caudrelier et ses hommes ne les met évidemment à l’abri de la meute puisque Team Brunel – encore lui – n’est qu’à 3,5 milles et que le reste de la flotte est au contact. « Dans ce temps, le stress est important car on a toujours peur qu’un de nos camarades ne s’enfuit avec une petite risée » poursuit Caudrelier qui s’attend à ce régime pour une bonne partie de l’étape. Un anticyclone se trouve en effet sur la route des concurrents et ils devront le contourner par le nord, c’est-à-dire au plus près du littoral iranien, puis pakistanais.

Ensuite, les six bateaux pourront plonger au sud mais là encore, pas de place pour la détente. La direction de course estime à près de 300 000 le nombre de bateaux de pêche au large du continent indien. Autant dire qu’en termes de risques de collisions, cette zone est peut-être l’une des plus dangereuses au monde.

Mail envoyé par Charles Caudrelier :

Première nuit difficile, dur de se remettre au combat après cette pause de Noël.

Mais la première nuit annonce déjà la couleur de cette étape je crois, il va y avoir du combat.

Ce matin on s’est retrouvé à 5 mètres de Brunel. On s’est poliment salués avec humour. Encore eux à nos côtés !

Mais depuis ce matin, pas plus de 4 nœuds de vent et les prochaines heures s’annoncent très calmes. Dans ce temps, le stress est important car on a toujours peur qu’un de nos camarades ne s’enfuit avec une petite risée.

Les routages sont très lents. Dans 10 jours, nous n’aurons pas fait la moitié de l’étape. Nous serons sous le Sri Lanka et pour le moment nous sommes plus lents que nos routages soit 2 400 milles en 11 jours. Moins de 240 milles par jour à moins de 10 nœuds de moyenne. Pour nos bateaux, c’est très lent ! Le retour à la maison se mérite.

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