Derniers rendez-vous média avant le grand large

  • © Gilles Martin-Raget / Barcelona World Race
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La dernière conférence de presse de la Barcelona World Race s’est tenue ce matin sur le plateau TV de la Barcelona Word Race

Des skippers déjà concentrés sur leur course à venir

Tous ont souligné la qualité de l’accueil de Barcelone et de l’organisation
C’était donc le dernier grand rendez-vous média avant le départ, mercredi 31 décembre à 13 heures. Les skippers ont répondu aux questions des journalistes venus de l’Europe entière. Pour les uns, c’était un passage obligé avant de retourner mettre la dernière touche à une préparation parfois bousculée par le temps. Pour d’autres, c’était l’occasion de montrer qu’il ne manquait plus grand-chose à faire avant de larguer les amarres. Mais tous ont joué le jeu des questions réponses avec attention et parfois une pointe d’humour. On a beau partir pour un tour du monde, savoir que l’on va affronter les mers du Sud à la fin de l’été austral, on n’en demeure pas moins sensible à la qualité de l’accueil reçu à Barcelone.

C’était aussi pour les skippers l’opportunité de faire savoir combien ils apprécient les marques d’attention qui leur sont prodiguées. Le placement du ponton de la Barcelona World Race au pied de la statue de Christophe Colomb, à deux pas de la Rambla, la gentillesse des visiteurs, nombreux mais toujours respectueux, l’organisation impeccable ont fait de cette conférence de presse un moment précieux.

En ouverture de la conférence, Jean Kerhoas, Président de l’IMOCA a tenu à souligner le caractère original de cette 3e édition de la Barcelona World Race. Pour la première fois, une course au large va associer tous ses skippers à des opérations de recherche scientifique et un véritable travail de vulgarisation auprès des jeunes générations. Ce fut aussi l’occasion d’annoncer que le partenariat initié par la FNOB auprès de l’UNESCO serait prolongé et développé sur les autres courses de la classe IMOCA.

Ce fut ensuite le temps des questions réponses où tous ont répondu avec leur sensibilité propre. De la fierté de Nandor Fa de partir sur un bateau dessiné par lui et construit en grande partie de ses propres mains, à la décontraction bonhomme d’un Jean Le Cam jamais avare d’un bon mot, en passant par la détermination des skippers catalans de briller dans cette course autour du monde, cette conférence de presse a montré en creux la richesse de ce plateau.

Enfin, ce fut l’heure de la photo de famille à laquelle Jean-Pierre Dick, double vainqueur de la Barcelona World Race était convié à participer. Un hommage mérité à ce grand marin qui a largement contribué à la légitimité de ce tour du monde en double.

Ils ont dit :

Guillermo Altadill (Neutrogena) :

J’habite un petit village à 90 kilomètres de Barcelone. Et je me suis rendu compte que j’avais laissé les lumières allumées… Alors mon programme pour ces deux prochains jours, ce sera d’abord demain de retourner là bas, les éteindre !

Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) :

C’est la première fois que je cours un tour du monde en double. La vie réserve parfois des surprises ; je devais faire cette Barcelona World Race sur mon bateau, qui s’est cassé. Et je vais la faire avec Jean (Le Cam) sur le bateau qu’ont optimisé Jorg (Riechers) et Sébastien (Audigane). Il a fallu adapter notre préparation comme il nous faudra nous adapter en mer. Je vais puiser dans le puits de sciences qu’est Jean pour tenter de revenir plus intelligent à Barcelone.

Conrad Coleman (Spirit of Hungary) :

Nandor (Fa) m’a invité il y a un mois mais c’est aujourd’hui que je prends conscience du privilège que j’ai d’être parmi tous ces skippers. C’est une chance de porter les rêves de Nandor, ce bateau est comme sa troisième fille et c’est avec beaucoup de respect que j’ai accepté d’être un peu le vecteur de ce rêve de tour du monde.

Alex Thomson (Hugo Boss) :

Nous acceptons le statut de favoris. Nous avons beaucoup d’expérience, et nous courrons sur l’un des bateaux les plus rapides. Et j’ai la chance de pouvoir compter sur Pepe (Ribes), l’un des marins les plus durs au mal, les plus endurant. Nous formons une équipe très ambitieuse qui veut gagner.

Jean-Pierre Dick (double vainqueur) :

La Barcelona World Race est un bon moment de ma vie, ma vie de marin mais aussi ma vie tout court. Cette course me permet de m’exprimer. De plus, étant natif de Nice, la Méditerranée est ma mer de naissance, si je puis dire. Les skippers me ne demandent pas de conseils, ils sont déjà dans leur course. S’il y a un secret dans ce challenge en double, il est de faire confiance à l’autre, de ne pas avoir de rapport biaisé. Il doit se former une vraie équipe, celle qui apporte de la valeur ajoutée dans les échanges au quotidien.

Source

Barcelona World Race

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