Tanguy de Lamotte septième IMOCA en Guadeloupe

© Alexis Courcoux

Ce mercredi 19 novembre à 05h 28mn 13s, Tanguy de Lamotte a franchi la ligne d’arrivée de la 10e Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Le skipper d’Initiatives Cœur a mis 16 jours 15 heures 28 minutes et 13 secondes pour boucler le parcours de 3 542 milles à la vitesse moyenne de 8,87 nœuds. Il a parcouru en réalité 4 816 milles à 12,06 nœuds de moyenne. L’écart au premier, François Gabart, est de 4 jours 10 heures 49 minutes et 18 secondes.

Pour sa deuxième participation à la Route du Rhum (15e en Class40 en 2010), Tanguy de Lamotte était aux commandes d’un nouvel IMOCA plus performant : un plan Farr de 2006 (ex Akena Vérandas, ancien PRB). Cette Route du Rhum fut donc une découverte de son bateau. Contraint de faire un stop à Brest pour une avarie de Safran, Tanguy est reparti tambour battant essayant de rattraper la flotte des IMOCA. Il parvient à grappiller quelques milles sur Alessandro di Benedetto. Sur cette transatlantique en solitaire, Tanguy et Initiatives Cœur ont sauvé 20 enfants !

Je suis là à Pointe-à-Pitre avec le bateau, je suis fier »

Le tour de Guadeloupe, c’est le pire pour la fin ! Mais en même temps on est encore plus content d’arriver. Quand on voit le contraste avec les 25 nœuds au portant la nuit dernière, les 3 nœuds de pétole dans l’après-midi, puis les 25 nœuds au près dans le canal des Saintes, on passe par toutes les couleurs de l’arc en ciel… Il faut en garder sous le pied pour la dernière journée, ça se mérite !  » « Je n’ai pas beaucoup dormi, la nuit dernière j’ai eu des petits pépins, je me suis occupé de mon spi… Je suis content d’être là ! Le contretemps au départ sur mon avarie de safran a été bien géré par l’équipe. Nous n’avons eu aucun doute de repartir et valider le travail qu’on a fait toute l’année. Je suis là à Pointe-à-Pitre pointe avec le bateau, je suis fier, on a fait un beau job au niveau de la solidarité et du partage. Nous avons sauvé 20 enfants, ça fait de moi le vainqueur sans avoir gagné ! Mon bateau est plus dur que l’autre mais il va plus vite… les efforts sont récompensé par la vitesse moyenne du bateau. Ce sont des sensations différentes ; je suis hyper content d’avoir fait cette transat, parce que c’est plein de petites choses qu’on touche du doigt au large… Le choix de voiles par exemple et plein d‘autres choses de la vie à bord, ça ne se passe pas forcément dans les entraînements à Lorient. Cette Route du Rhum était différente de celle d’il y a quatre ans en Class40. Je partais faire un résultat en 2010, cette fois-ci c’était plus l’aventure. Il va y avoir du travail derrière pour le Vendée Globe, et j’ai pris beaucoup de plaisir à faire la Route du Rhum. C’est une course dure, et je suis content d’être là !

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Rivacom

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