Yvan Bourgnon subit une avarie majeure, mais le Défi continue

© Denis Tisserand

Yvan Bourgnon s’était élancé en octobre 2013 des Sables d’Olonne pour le premier tour du monde en voilier non habitable, sur son catamaran de sport d’à peine plus de 6m de long.

Reparti le 12 juillet dernier de Bali pour une traversée de l’Océan Indien de quelques 2700 miles en direction des Maldives (la deuxième plus longue traversée depuis son départ), Yvan Bourgnon a subi une avarie majeure la nuit dernière au Sri Lanka.
Après avoir connu de bonnes conditions de navigation dans les jours qui ont suivi son départ de Bali (15-20 nœuds, soleil, portant), Yvan a ensuite rencontré de nombreuses difficultés, rompant tout d’abord un hauban (câble permettant de stabiliser le mât), ce qui lui a valu 3h de réparation en tête de mât. Il a ensuite alterné les zones de mousson et les zones sans vent, rendant compliquée cette longue traversée, jusqu’au franchissement de l’équateur et le retour dans l’hémisphère nord (après 5 mois de navigation uniquement dans l’hémisphère sud) le 28 juillet.

Les conditions ne se sont guère améliorées depuis (vents soufflant à 70 km/h et au moins 4 mètres de creux). Craignant d’abîmer son catamaran de sport plus que de chavirer, Yvan a donc décidé de rejoindre le Sri Lanka, ce qui lui a permis de rester sur le bon bord et ne pas mettre plus à l’épreuve son catamaran, déjà fragilisé avec un seul gouvernail et un hauban provisoire.
A l’approche du port de Galle, au Sri Lanka, où il prévoyait d’accoster, Yvan a activé le pilote automatique afin de dormir quelques minutes, le cap orienté vers le large. Réveillé au milieu d’un spot de surf et subissant de gigantesques vagues s’écrasant sur les rochers, Yvan a alors été éjecté du bateau et ne s’en est sorti que miraculeusement.

Suite à cet incident qui aurait pu s’avérer dramatique, et à la destruction de son bateau, Yvan compte armer un catamaran de sport existant afin de continuer l’aventure :  » il me reste seulement 5000 milles à parcourir dans des eaux protégées (mer rouge et mer Méditerranée ) avant de franchir la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne alors je pense que le plus dur est derrière moi ».

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Sophie Kamoun Communication

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