Passé et futur du Yachting pour cette quinzième édition !

© Rolex / Carlo Borlenghi

C’est l’histoire d’une idée, d’un état d’esprit, d’une certaine manière de vivre le yachting et les bateaux dans la convivialité si particulière propre aux gens de mer, que les Voiles de Saint-Tropez vont offrir, pour la 15e fois, à des milliers de marins, skippers et propriétaires de yachts sublimes du 28 septembre au 6 octobre prochain. L’héritage sacré de l’initiateur de la Nioulargue en 1981 Patrice de Colmont est chaque année préservé, loué mais aussi magnifié de subtiles touches par André Beaufils, le Président de la Société Nautique de Saint-Tropez et l’ensemble de l’équipe d’organisation, selon un mot d’ordre immuable : spectacle sportif et fair-play sur l’eau, et bonne humeur à terre. Georges Kohrel et la direction de course auront la responsabilité de lancer chaque jour durant cette semaine hors du temps, des régates aux parcours variés dans l’écrin enchanteur du golfe de Saint-Tropez et de ses environs. La fête à terre investira comme chaque année tous les recoins du petit port Varois, avec pour point de ralliement incontournable, le Village des Voiles, toujours plus convivial et accueillant pour les marins comme pour les Tropéziens et le public.

Au bonheur des centenaires !
Modernes ou Classiques, ils seront 300 voiliers à animer le golfe de Saint-Tropez.
On vient aux Voiles pour la magie chaque année renouvelée de voir naviguer plusieurs centaines de voiliers représentant 150 ans d’architecture et d’esthétisme naval. Les voiliers centenaires, ou en passe de le devenir frôleront la trentaine, dans le sillage des vénérables et vénérés Partridge (1885), Marigold (1892), Sif (1894), ou du 8 m Nin né voici exactement 100 ans.
Quatre grands et somptueux J Class Yachts sont d’ores et déjà inscrits à la prochaine édition des Voiles de Saint Tropez. Hanuman, Lionheart, Velsheda et Shamrock V seront à l’automne à la grande fête Tropézienne
Une réplique de houari de régate surnommé “le bateau qui exagère“, navigue depuis peu à Marseille. Baptisé Alcyon 1871, ce voilier typé de 9 m au pont et 21 m hors-tout, extrêmement toilé construit par le charpentier de marine Daniel Scotto avec l’aide de l’architecte Gilles Vaton, ravive l’histoire de la régate en Méditerranée et sera l’une des attractions de l’année aux Voiles pour tous les passionnés de la longue et belle histoire du yachting en Méditerranée, comme pour le public. Grandes goélettes, cotres, ketchs, yawls, gréés auriques ou Marconis… tous apportent leur lot d’histoires et de légendes maritimes.

Du nouveau chez les Modernes !
Pas moins d’une douzaine de Wally, géants futuristes alliant performance et confort de navigation, régateront au large de Pampelonne, sur un rond dédié. Le Wally Cento Magic Carpet, nouveau venu dans le format 100 pieds et né du crayon du cabinet Reichel Pugh sera à n’en pas douter le « focus point » de grand nombre de photographes.
Nouveau venu cette année à Saint-Tropez, le dernier né de l’architecte Britannique Rob Humphreys, l’élégant Tempus Figit, inspiré des slops classiques de la J Class. 90 pieds de haute technologie sous une robe à faire pâlir d’envie les plus beaux voiliers de tradition…
Les Voiles constituent pour les régatiers Méditerranéens, mais aussi venus de Manche et d’Atlantique, le baroud d’honneur de leur saison IRC. Le « rond » dédié aux voiliers Modernes est traditionnellement le théâtre de joutes âpres et passionnées, où les plus fins « racers » du moment achèvent en beauté leur saison. Les Swan y jouent souvent les premiers rôles, aux côtés d’une belle armada de Grand Soleil, Firsts, Kers et autres J Boats.

La journée Jean Laurain devient journée Dick Jayson/Jean Laurain.
Le jeudi, c’est la journée des défis. Skippers et yachtsmen se challengent à volonté, entre voiliers de même classe ou non, sans enjeu, sur un parcours unique Tour du Portalet, bouée de la Nioulargue mouillé par la direction de course. C’est la quintessence de l’esprit des Voiles qui est ainsi célébrée au cœur de la semaine Tropézienne. Sur une inspiration de Patrice de Colmont, son appellation traditionnelle de « Journée Jean Laurain » sera désormais associée au nom de Dick Jayson décédé cette année. Dick était en 1981 à la barre de Pride, challenger de Jean Lorrain capitaine du 12 mJI Ikra, qui appartenait à Jean Rédélé dans ce qui allait devenir la régate fondatrice de la Nioulargue, puis les Voiles de Saint-Tropez. Une demi-coque de Pride, réalisée spécialement par la famille à cette occasion, sera accrochée dans le futur Club house de la Société Nautique de Saint-Tropez.

Cœur de l’événement, le village des Voiles…
Chaque année voit évoluer et se modifier le village des Voiles, lieu central de l’évènement où se retrouvent dès le retour des régates des centaines de marins venus de toute la planète yachting, les Tropéziens et le public. Parmi les 21 exposants qui participeront chaque jour à l’animation des 2 500 m2 aménagés au pied de la tour de la capitainerie, on notera la présence des nouveaux partenaires des Voiles, BMW, le Groupe Edmond de Rothschild, Var Matin, aux côtés des supports fidèles de l’organisation des Voiles que sont Rolex – qui aura cette année un nouvel espace de réception de 200 m2 -, Kappa, Sillinger et SFS. Point névralgique de ce vaste espace de circulation, en plus du bar et sa légendaire bonne humeur communicative, le centre des inscriptions, qui sera cette année doté d’un cyberespace réservé aux concurrents.

Tahiti et Saint-Tropez, la belle histoire continue..
Fidèle partenaire, Tahiti Tourisme a su se rendre incontournable sur le village des Voiles. Outre le stand sur lequel se trouve une équipe de spécialistes de la destination, dégustation de poisson cru et autres spécialités. Cette présence très appréciée fait partie des accords fructueux de la Société Nautique de Saint-Tropez avec les organisateurs de la Tahiti Pearl Regatta permettant l’échange de régatiers Tropéziens et Tahitiens pour participer aux deux classiques de la régate.

Source

Maguelonne Turcat

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