Fastnet Race : un galop d’essai idéal pour MACIF

PENMARC'H LE 24/09/2012 MACIF - SKIPPER : FRANCOIS GABART (FRA)

© Jean-Marie Liot

Le dimanche 11 août, François Gabart et Michel Desjoyeaux prendront le départ de la Rolex Fastnet Race à Cowes (Angleterre). Ce parcours mythique reliant le Solent au phare dressé à la pointe sud-ouest de l’Irlande et Plymouth, permettra au tandem de jauger la concurrence avant d’aborder la Transat Jacques Vabre au mois de novembre prochain.

La Fastnet Race fait partie de ces courses emblématiques que l’on se doit d’avoir réalisées au moins une fois dans sa vie de marin. Si François Gabart et Michel Desjoyeaux connaissent bien le parcours, pour avoir sillonné la mer d’Irlande et viré le fameux caillou plusieurs fois notamment sur le circuit Figaro Bénéteau, ce sera pour eux une première en double à bord d’un IMOCA.

La Fastnet Race sera ainsi le point d’orgue d’une semaine intense, avec au programme :

  • le convoyage de MACIF en double depuis Port-la-Forêt,
  • la participation en préambule, le 8 août, à l’Artemis Challenge consistant à faire le tour de l’île de Wight en équipage,
  • enfin Le Fastnet sera l’occasion pour le duo de tester le nouveau mât sur MACIF en conditions réelles, mais aussi de s’étalonner face à une concurrence particulièrement relevée, puisque pas moins de huit tandems devraient être au départ à Cowes. Interview express des deux navigateurs.

Comment abordez-vous cette première échéance ?

François Gabart : « Avec sérieux, mais sans trop de pression malgré tout. On n’a pas eu beaucoup d’occasions de s’entraîner ensemble avec Michel. Pour nous, ce sera avant tout un bon moyen de valider des procédures avant la Transat Jacques Vabre et de regarder où nous en sommes par rapport à la concurrence.»
Michel Desjoyeaux : « On commence à se connaître suffisamment pour ne pas avoir besoin de passer des heures et des heures à se comprendre. On a déjà bien bossé sur certaines manœuvres et on a vite vu qu’on n’avait pas besoin de grand-chose pour être raccord. »

Vous avez regardé où en étaient vos concurrents pour cette course ?

François Gabart : « Je n’ai pas l’impression qu’ils soient beaucoup plus avancés que nous. Beaucoup de bateaux sortent de chantiers post Vendée Globe et ont été remis à l’eau récemment. Le seul qui semble avoir plus navigué que les autres, c’est peut-être Jérémie Beyou. »
Michel Desjoyeaux : « De toutes manières, ce qui nous importe avant tout, c’est de faire notre course, de continuer d’acquérir des automatismes communs. »

Vous êtes-vous fixés des objectifs pour ce premier rendez-vous ?

François Gabart : « Ce sont des objectifs techniques avant tout. On a fait un changement d’importance après le Vendée Globe puisque MACIF est maintenant équipé d’un nouveau mât. Il semble bien qu’il apporte un petit plus, mais il faut continuer d’apprendre à s’en servir. Ensuite, ce sera bien évidemment d’être prêts pour la Transat Jacques Vabre. Mais c’est aussi pour ça que j’ai proposé à Michel de me rejoindre. Je sais qu’avec lui, tout va aller très vite. On se connaît très bien, on est en phase sur la manière d’aborder les choses. On n’aura pas besoin de beaucoup de temps pour être au point. »

Aurélien Ducroz, média man à bord de MACIF !

A noter qu’à l’occasion de cet incontournable rendez-vous anglais, François Gabart et Michel Desjoyeaux accueilleront à bord un media man de luxe en la personne d’Aurélien Ducroz, qui sera présent sur les deux épreuves pour nous livrer son regard intérieur.
Ce n’est plus un secret, le chamoniard, double champion du monde de freeride a aussi la voile pour passion et a clairement affiché son ambition de participer au prochain Vendée Globe. Après avoir partagé cet hiver avec François, le goût de la glisse côté montagne à l’occasion de l’Xtreme de Verbier où s’affrontaient les meilleurs riders du monde, c’est aujourd’hui à son tour de répondre à l’invitation du skipper de MACIF. Une opportunité pour lui de satisfaire sa quête d’expérience et d’enrichir son savoir-faire dont il se réjouit d’avance : « J’ai une chance inouïe de pouvoir naviguer avec ses deux géants des mers ! Et entre nous, je ne pouvais pas rêver mieux que d’être entouré des deux derniers vainqueurs du Vendée Globe pour parfaire mon apprentissage ! »

Source

Agence Windreport’

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