Maître CoQ, acte II

© Jean-Marie Liot / DPPI

Pour répondre aux objectifs de performance qu’il s’est fixés avec son partenaire Maître CoQ, le skipper Jérémie Beyou, en bon stratège, a profité de l’opportunité de la mise en vente du 60 pieds Imoca « Banque Populaire » d’Armel Le Cléac’h pour se doter d’un bateau plus performant.

Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Notre ancien bateau (construit en 2008, ndlr) était le support idéal pour ce Vendée Globe-là. Il pouvait être opérationnel rapidement (Jérémie et son équipe l’ont préparé en neuf mois seulement, ndlr) et, même pour une carène de l’ancienne génération, il permettait d’envisager une belle performance. Mais pour jouer le podium dans les deux années à venir, je pense qu’il aurait fallu faire des modifications très lourdes sur Maître CoQ 1. Dans ce contexte, l’acquisition de Banque Populaire représente un réel gain de temps et de performance. »

La stratégie du skipper-chef d’entreprise

Cet investissement, assumé par Be You Racing, la société de Jérémie Beyou, représente une prise de risque. Mais, l’objectif de ce skipper-chef d’entreprise est d’apporter des résultats sportifs à son partenaire, Maître CoQ. Pour cela, il faut s’en donner les moyens : « Nous nous sommes fixé des objectifs ambitieux avec Maître CoQ, l’achat de ce bateau devrait nous permettre de les atteindre plus facilement. »

« C’est agréable de passer après Armel »

Le Team Banque Populaire va passer les six prochaines semaines à la remise en état du 60 pieds, avant que l’équipe Maître CoQ ne prenne le relais pour un chantier d’optimisation.
« Techniquement, le bateau est vraiment en très bon état après son tour du monde. Il était très bien préparé et Armel est particulièrement soigneux avec son matériel. C’est très agréable de passer après lui : en ramenant le bateau à Lorient j’ai pu constater que les systèmes, l’électronique, le gréement ou les voiles paraissent être en très bon état » , précise Jérémie.

Optimisations et navigations

L’équipe Maître CoQ réfléchit déjà aux optimisations possibles à apporter à ce nouveau « Maître CoQ ». Certaines avaient été envisagées par l’équipe d’Armel Le Cléac’h, mais pas réalisées, faute de temps pour les valider.

« Nous avons huit mois avant la Transat Jacques Vabre, nous allons pouvoir y travailler progressivement, dans la limite de nos contraintes budgétaires aussi bien sûr. La Transat Jacques Vabre sera un bon premier galop d’essai en vue de la Route du Rhum. Nous allons y aller crescendo d’ici là en terme d’optimisation » , conclut le skipper Maître CoQ.

Au-delà de cette préparation technique et de ces optimisations, la grande priorité de cette saison pour le skipper Maître CoQ sera de passer du temps en mer. La mise à l’eau du « Maître CoQ 2 » est prévue à la mi-avril.

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Kaori

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