Les navigations s’enchaînent
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gmo
- 24 janvier 2013
- Prince de Bretagne
Lionel et son équipe enchaînent les navigations pour éprouver le bateau, le tester, le régler, l’écouter et l’optimiser. Mais attention, ne nous méprenons pas. Rien ne résulte du calvaire dans cette histoire. En témoigne l’enthousiasme de tous ceux qui ont la chance de vivre les premiers milles de ce superbe trimaran. Architectes, constructeurs, maître-voiliers ou encore invités de marque, personne ne boude son plaisir.
L’oeil rivé sur le pied de mât où l’écran affiche les vitesses du bateau, chacun observe les chiffres qui grimpent rapidement. 20 noeuds, 25, 29 puis 30 et enfin 35 noeuds… Les compteurs s’affolent et le patron sourit: « C’est pas un bateau de petits joueurs », lâche-t-il non sans fierté.
Il faut dire qu’à peine lancé, ce pur sang des océans sait faire fumer l’écume. « C’est un bateau qui va vite rapidement. Il est très réactif. Evidemment, il est encore jeune et fougueux, mais nous allons apprendre à bien nous connaître et à accorder nos violons. Par exemple, la barre est parfois un peu ardente selon la vitesse et la voile d’avant utilisée. A chaque navigation, on teste de nouvelles choses et on règle en conséquence une fois rentré à terre. La phase d’optimisation d’une telle machine ne se fait pas en deux secondes. Nous allons prendre le temps de bien le préparer et de faire parler tout son potentiel », explique le skipper.