Mais que fait Bilou ?

Notre Bilou national se gratte la tête. J’y retourne ou pas ? Comme il nous l’a confié, « le Vendée Globe, j’adore. L’idée d’un petit bonhomme qui fait le tour de la planète en trois mois, c’est mon truc ». En attendant, il sera au départ… en spectateur attentif.

Roland Jourdain fait partie de la légende du Vendée Globe. Trois participations sur les trois dernières éditions, une place de troisième en 2000 et deux abandons en 2004 et 2008 alors que notre homme avait les armes nécessaires pour finir en tête. Bilou manie aussi bien l’Imoca que le franc-parler. Ses deux victoires dans la route du Rhum (2006 et 2010) en sont les plus belles preuves. Le multicoque aussi, Roland Jourdain sait y faire. Près de dix ans d’équilibrisme dans les années 90 sur les trimarans Orma, et une saison plutôt écourtée cette année en MOD 70, Véolia Environnement ayant rompu son sponsoring en février dernier.

En pleine réflexion…

Alors que fait Bilou ? C’est en tout cas le genre de question que beaucoup de visiteurs du Vendée Globe se posent. « Je viens aux Sables d’Olonne pour être au départ, voir ce que ça fait d’être spectateur, et puis pour le plaisir de boire une bière sans scrupules, alors que les petits copains partent se coucher ! ».

Sans plaisanter, Bilou est en pleine réflexion. « Après mon dernier Vendée Globe, je m’étais dit que je ne le referais pas. C’est beaucoup de temps et d’investissement un projet comme celui-là. Je me donne l’hiver pour réfléchir, pour voir le bilan des MOD 70, et également faire le point sur cette édition du Vendée Globe. Notre monde bouge, il faut penser différemment. »

Le marin quimpérois fait également tourner sa structure Kairos en accueillant des Classe 40 flambant neufs et en travaillant sur les matériaux bio composites. A quelques jours du départ du tour du monde en solitaire, Bilou se souvient de l’état d’esprit dans lequel il se trouvait : « Une semaine avant le grand jour, c’est le moment où on commence à regarder les fichiers météo.

C’est une période sucrée-salée, sympa et à la fois pas évidente à gérer. Tu rentres en lévitation. Les autres sont là mais tu ne les regardes pas de la même façon. Et alors, le jour J c’est vraiment le plus dur. Tu quittes la terre, littéralement. En revanche, la première nuit en mer, c’est génial ! Oui, vraiment, le Vendée Globe, j’adore ».

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Olivia Maincent

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