MACIF aux Sables d’Olonne dans les starting-blocks!

© Olivier Blanchet / DPPI

Dans le vif du sujet ! Parti jeudi soir de Port-la-Forêt, le bateau MACIF est arrivé vendredi à 11h aux Sables d’Olonne où il a été amarré au ponton principal de Port Olona, au pied du village officiel qui ouvre ses portes demain. D’ici le départ le 10 novembre, François Gabart a un agenda bien rempli, entre briefings avec la direction de course, sollicitations médiatiques et rencontres avec le public et les sociétaires de la Macif.

François, comment s’est passé le convoyage du bateau MACIF vers les Sables d’Olonne ?

François Gabart : « Très bien ! Nous sommes partis hier soir vers 20h de Port-la-Forêt et nous sommes arrivés à 11h aux Sables. Peu après notre départ, nous avons rattrapé un petit front en face des Glénan, nous avons ensuite glissé tranquillement jusqu’à Belle-Ile avant de reprendre un peu de vitesse jusqu’aux Sables d’Olonne. Nous en avons aussi profité pour essayer rapidement certaines voiles, car nous ne voulions pas prendre de retard, l’objectif était d’arriver avec la marée du matin.»

En quittant la maison, as-tu ressenti quelques frissons ?

FG : « J’étais plus d’ému en partant de Port-La-Forêt hier qu’en arrivant aux Sables d’Olonne ce matin. Cela fait plus de deux ans que je me prépare là-bas, c’est le camp de base de MACIF, mon lieu de résidence aussi. Donc en quittant le ponton, je laissais la maison, des visages connus et appréciés ; la prochaine fois que j’y retournerais, ce sera dans quatre mois ! En plus, pour l’occasion, beaucoup de personnes de Mer Agitée qui ont travaillé sur le projet MACIF étaient là pour nous dire au revoir. C’était une belle émotion, et le décor s’y prêtait : temps très calme, soleil couchant, c’était un départ esthétiquement très sympa.»

Le village officiel ouvre ses portes samedi, as-tu hâte d’aller à la rencontre du public ?

FG : « En arrivant ce matin, nous avons découvert les beaux bâtiments, les affiches. MACIF est entouré de plein de jolis bateaux. On sent que quelque chose se prépare et je suis content d’être acteur de cette fête du Vendée Globe ! Les trois semaines qui viennent ne seront pas simples car nous allons être très sollicités, mais ce seront des moments forts, humainement parlant, et il faut essayer de les vivre à fond. »

Quel sera le programme de ces prochains jours ?

FG : « Ce week-end s’annonce déjà chargé : nous avons des sollicitations médiatiques, la photo officielle et des briefings de l’organisation. Lundi, j’ai rendez-vous pour une grande manifestation organisée dans la ville de Niort avec un autre concurrent du Vendée Globe, Bernard Stamm. Macif et Cheminées Poujoulat, étant toutes deux des sociétés basées à Niort, elles se sont réunies avec la ville pour fédérer les Niortais autour de nos deux bateaux sur le Vendée Globe. Enfin mardi, nous accueillerons 140 sociétaires Macif de la région Centre-Ouest Atlantique pour leur faire vivre ma préparation. Parallèlement à tout cela, l’équipe technique continue de travailler sur le bateau et nous ferons des points réguliers.»

Justement, que reste-t-il à faire sur le bateau d’ici le 10 novembre et comptes-tu naviguer encore ?

FG : « De la petite optimisation ! Grosso modo, je suis prêt aujourd’hui, mais j’ai toujours des petites améliorations en tête. Il y a aussi pas mal de documents à synthétiser ou à réécrire. Il y aura des mémos sur le bateau pour bien savoir utiliser le matériel embarqué, également des « documents de casse » pour savoir réparer en cas d’avarie ou de petite casse. Nous allons enfin essayer de faciliter encore et toujours la vie à bord, l’objectif pour le jour du départ est d’avoir un bateau pratique, efficace et simple à utiliser. Pour ce qui est de la navigation, nous allons sans doute refaire une sortie, pour une dernière validation.»

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WindReport'

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