J-3 pour Damien et Bruno sur les Jeux Paralympiques

© Jean-Marie Liot / DPPI / FFV

C’est la dernière ligne droite pour Damien Seguin et l’équipage de Bruno Jourdren qui sont engagés sur les Jeux Paralympiques. Les deux bateaux français ont passé la jauge avec succès hier et c’est un peu plus qu’une formalité dans ces séries à fort développement technologique. « Nous avons bien travaillé en amont au moins sur ce plan là car certains concurrents ont sorti la caisse à outils » témoigne Thierry Poirey, coach de Damien Seguin. Le porte drapeau de l’Equipe de France paralympique peut donc rejoindre Londres le cœur léger afin d’assister à la cérémonie d’ouverture, pendant laquelle il emmènera toute la délégation française derrière lui. « C’est ma première cérémonie d’ouverture » se réjouit le Nantais qui, sur les deux olympiades précédentes avait du faire l’impasse sur ce moment important. Bruno Jourdren a pour sa part choisi de rester à Weymouth pendant ces festivités pour « s’imprégner du sujet ». Alors que le vent souffle à plus de 25 nœuds (50 km/h env.) sur le plan d’eau de Weymouth, il a choisi de rester à terre avec son coach, Fabrice Levet pour finaliser la monture à coup de polish et de petites bricoles. Demain, les deux skippers français retourneront sur l’eau avant de participer, vendredi, à la manche d’entraînement. La première course sera disputée samedi prochain dans un vent annoncé faible et de secteur ouest.

Les mots des coureurs
Interview de Damien Seguin : « Le rôle de porte drapeau me plait bien.»
« Nous naviguons sur place depuis le 23, nous voulions être là tôt pour prendre nos marques et intégrer le village. Tous s’est vraiment bien passé jusqu’à maintenant. Au niveau de la météo, nous avons eu du vent ces jours-ci et nous nous attendons à ce que ça baisse pour le début des Jeux. Nous avons donc consacré la journée d’aujourd’hui (mardi, ndlr) à finaliser le bateau et préparer le matériel dont on pourrait avoir besoin en remplacement, en cas de casse. Le bateau est passé à la jauge et je suis le seul (en 2.4, ndlr) à avoir passé mon bateau du premier coup. C’est toujours un moment important car il peut y avoir des surprises sur une série à développement comme le 2.4. Les textes sont compliqués et il peut y avoir des interprétations différentes suivant les jaugeurs. Le rôle de porte drapeau me plait bien. Il y a pas mal de sollicitations des médias et autres mais ça ne me dérange pas. Ce n’est pas une pression supplémentaire. Je le prends de manière cool avec l’envie de me faire plaisir. Ce n’est pas quelque chose de contraignant. »

Interview de Bruno Jourdren : « Il faut être à la limite sur tout pour optimiser le bateau »
« La météo n’est pas du tout propice à la navigation. On a 25 – 30 nœuds et on attend la pluie avec impatience ! La jauge en Sonar n’est pas si simple. Il y a toujours une exigence importante et il faut être à la limite sur tout pour optimiser le bateau. Ce n’est pas la régate du 15 août, c’est quand même les Jeux ! J’ai choisi de ne pas aller à la cérémonie d’ouverture car je préfère rester ici pour m’imprégner du sujet. Après les régates, nous irons à Londres pour suivre les autres épreuves et soutenir les Français. »

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