Des Laseristes médaillés aux Jeux

© Jean-Marie Liot / DPPI / FFVoile

L’Association France Laser félicite Jonathan Lobert pour sa magnifique médaille de Bronze. Cet ancien Laseriste a su tirer son épingle du jeu dans une série dominée par l’Anglais Ben Ainslie, qui a décroché 2 médailles olympiques en Laser, dont 1 en Or (2000), avant de gagner ses 3 médailles d’Or en Finn. C’est par le Laser que Jonathan Lobert a intégré l’Equipe de France espoir, tout comme Mathilde Géron, qui a manqué de peu le podium en 470. Autre ancien laseriste, Xavier Rohart a disputé en Star ses 5èmes Jeux Olympiques, tout comme le Brésilien Robert Scheidt, premier champion olympique de l’histoire du Laser (1996). Quant au nouveau champion olympique, l’Australien Tom Slingsby, il envisage de changer de série, voire de se consacrer entièrement à la Coupe de l’America. Cela augure de belles perspectives pour Jean-Baptiste Bernaz, 10ème de l’épreuve, qui a d’ores et déjà annoncé sa volonté de s’engager sur une nouvelle préparation olympique afin de disputer à Rio, ses 3èmes Jeux. Sarah Steyaert, 16ème à Londres, n’a pas encore livré ses projets d’avenir tandis que Sophie de Turckheim, sa concurrente pour la sélection, a arrêté le Laser Radial pour se consacrer à ses études, avant de peut-être se laisser tenter par un nouveau support.

Le Laser est donc une série olympique qui produit ses propres champions mais qui sert aussi de transition vers d’autres supports. Maillon incontestable de la filière du haut niveau, l’Association France Laser souhaiterait être plus impliquée dans la formation et la détection, qu’il faudra repenser, sans doute, au vu des résultats de Londres. Ce statut de sport olympique a entrainé une féminisation importante de la discipline mais a créé un écart se creusant année après année avec la masse. La fermeture des Centre d’Entrainement Régionaux accentuerait cet état de fait d’autant que de nombreux jeunes coureurs décrochent chaque année. Or il faut du temps pour faire un bon régatier comme en témoigne les 27 ans de moyenne d’âge des concurrents participant aux Medal Race Radial et Standard des JO. La solution doit passer par une meilleure coordination entre les Associations de classe proches de ses membres, comme l’AFL, les clubs et les régions qui supportent souvent toute la formation, et les instances fédérales en charge du haut niveau. Il faut éviter que les jeunes désertent leur support, sans au moins avoir pris le temps de se faire plaisir. Plaisir d’un bon départ, d’une bonne manche ou simplement d’avoir devancé un ami sur la ligne.

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Association France Laser

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