La voile aux JO, c’est demain !

© Jean-Marie Liot / FFVoile

Le Finn ouvre les JO

C’est demain, à 12.00 locale (13.00 en France) que s’élanceront les Finn, premiers à ouvrir les débats des épreuves de voile des Jeux Olympiques. A portée de voix des spectateurs réunis sur les gradins naturels de Nothe, Jonathan Lobert, sélectionné français prendra le premier des deux départs de la journée comme 23 de ses concurrents. Cet après-midi, le Nantais a choisi de ne pas participer à la manche d’entraînement : « ça ne sert à rien ! Les mecs ne sont en général pas à fond. Il st souvent difficile d’en tirer quelque chose. Je ne fais jamais la manche d’entraînement et je n’avais pas envie de changer mes habitudes » résume celui qui a préféré naviguer une dernière fois sur le plan d’eau ce matin. « Demain, c’est la bonne ! » annonce-t-il, plein d’appétit. Dans cette série, réservée aux grands gabarits, il sera confronté notamment à Ben Ainslie, véritable star britannique avec déjà quatre médailles autour du cou, dont trois en or. C’est d’ailleurs l’Anglais qui a eu l’honneur, ce soir, d’allumer la vasque olympique au sein de la marina.

Interview de Jonathan Lobert :
« Dans ma catégorie, je vais avoir la chance de me mesurer à une légende. J’ai Ben Ainslie, la star anglaise qui vient pour essayer de ramener une cinquième médaille olympique. Ça fait un peu de piment supplémentaire. J’ai les qualités pour essayer d’accrocher une médaille. J’ai fait plusieurs fois le podium ici à Weymouth donc pourquoi ne pas le faire une fois de plus. Ça va plutôt bien. Je suis en pleine forme et j’ai hâte d’en découdre ! »

Suivre le Finn :
12.00 : première course
13.40 : deuxième course.

Deux matchs au programme pour Claire Leroy en match race

A 13h30, ce sont les filles en match racing qui rejoindront ce rond de Nothe – si proche de la côte – pour leurs premiers matchs. Lors de cette première journée de qualification, Claire Leroy, Marie Riou et Elodie Bertrand ne disputeront que deux matchs, bien moins que le rythme habituel en match racing. « C’est un format que nous avons anticipé depuis quelques temps et que nous avons réussi à mettre en action » explique Benjamin Bonnaud, le coach, content des performances de son équipage lors de l’entraînement aujourd’hui. « Elles ont réussi à montrer aujourd’hui que le travail de ces dernières semaines porte ces fruits ». Demain, elles rencontreront pour commencer l’équipage portugais de Rita Goncalves, vers 14h30 heure locale et enchaîneront après 16h30 avec l’Australienne Olivia Price. Sur le papier, les Françaises, n° 3 mondiales, ont un avantage sur les Portugaises, seulement 18èmes mais le coach prévient : « il faut faire attention, il y a peu de matchs et on se méfie de n’importe qui ». Le match face à l’Australienne promet d’être disputé et aura un air de revanche puisque les deux équipages s’étaient rencontrés au mois de juin lors de la finale, très serrée, de la Sail For Gold Regatta sur ce même plan d’eau de Weymouth. La rencontre avait alors été remportée, d’une courte tête, par Olivia Price.

Interview de Claire Leroy :
« Nous sommes super contentes. On est arrivées mardi. Nous avons pris possession du bateau jeudi parce qu’on avait deux jours d’entraînement jeudi et samedi. Il y a une super déco, les conditions étaient bonnes donc nous sommes ravies. On est en forme et on a hâte que ça commence. A la différence des autres séries, nos bateaux sont tirés au sort tous les jours, ils sont fournis par les organisateurs. On rencontre tout le monde une fois, en un contre un. Une fois que nous avons affronté tout le monde, les huit premières sont sélectionnées. Après, on passe en knock out comme dans les sports d’équipe avec les quarts et les demi-finales. Ce sera au meilleur des cinq matchs. C’est une nouvelle régate à chaque fois et il faudra être à 100 % tout le temps pour aller jouer la finale le 11 août, le jour de la Sainte Claire ! »

Interview de Benjamin Bonnaud, entraîneur :
« Sur les JO, il y a toujours de l’attente. C’est quelque chose qu’on avait anticipé depuis quelques temps et qu’on a réussi à mettre en action. C’est un des points clés que de savoir se mettre dans le rythme. L’objectif aujourd’hui est de le mettre en place et elles savent le faire. Elles sont concentrées et déterminées. L’Australienne est une sacrée cliente. Elle a gagné ici en juin et fait partie des prétendantes au titre. Il faut faire attention à la Portugaise. Sur le papier, elle est moins bien placée mais il y a peu de matchs, le niveau est serré et on se méfie autant d’elle que de n’importe qui ».

Suivre le match race :
13.30 : premiers matchs
14.30 : FRA / POR
16.30 : FRA / AUS.

Les Stars dans les startings blocks

A 13h30, au moment précis où débuteront les épreuves de match racing, les quillards (Stars) s’élanceront pour la première des deux courses au programme. Xavier et Pierre-Alexis ont participé cet après-midi à la manche d’entraînement.

Interview de Xavier Rohart :
« 5ème Jeux pour moi, ça fait pas mal d’expérience. On essaie de s’en servir pour tout bien mettre en place. Tout est dans les clous, tout est sous contrôle. Les émotions commencent à monter, l’agressivité aussi. On est avec un autre ancien des Jeux Olympiques (Jean-Jacques Dubois, le coach) et un petit jeune (Pierre-Alexis Ponsot, l’équipier), on va se servir un peu de tout ça pour faire monter la sauce et tout défoncer ! »

Pour suivre les Star :
13.30 : première course
14.30 : deuxième course

Derniers entraînements pour…

Alors que leurs petits camarades commenceront les JO demain, plusieurs séries disputeront leur dernière manche d’entraînement ce dimanche. Ce sera le cas pour les 49er, les Laser et les Laser Radial.

Inauguration du Club France et cérémonie d’ouverture

Le Club France de Weymouth, antenne locale du Club France londonien, a été inauguré hier soir à l’occasion de la cérémonie d’ouverture. La grande majorité de l’équipe de France n’ayant pu se rendre à la cérémonie d’ouverture, une petite réception a été organisée au sein de l’Aqua, le petit hôtel qui héberge l’encadrement de l’équipe. Pour être dans l’ambiance, les athlètes ont choisi d’endosser leur tenue officielle pour suivre la cérémonie. Les deux équipages de 470 ainsi que Sarah Steyaert ont pu se rendre à Londres et assister, en direct, à l’embrasement de la flamme. « C’est gigantesque, indescriptible » lâche Camille Lecointre, barreuse de 470 et sélectionnée pour la première fois. Sarah Steyaert qui, à 25 ans, participe déjà à ses deuxièmes JO est revenue très impressionnée par la cérémonie : « J’avais adoré Pékin, eu plein de frissons et ici, c’est la même chose ! » glisse la laseriste qui a avoué se sentir un peu perdue lors de son passage dans l’immense village londonien. « Je suis contente de retrouver ma tranquillité » a-t-elle soufflé à son retour à Weymouth.

Interview de Sarah Steyaert, sur la cérémonie d’ouverture :
« On a fait beaucoup de bus. On ne savait pas trop comment ça se passait à Londres. Nous sommes partis tard du village olympique et on était tous inquiets de rater le début. Le chauffeur s’est un peu perdu et nous a fait visiter Londres. On a pu faire du tourisme ! A partir du village olympique, nous sommes allés à pied au stade. J’ai eu la chance de vivre la cérémonie à Pékin et, ici, l’entrée est moins impressionnante. Dans le nid d’oiseau (stade olympique chinois, ndlr), le couloir pour entrer dans le stade était immense alors qu’ici, il est très court. J’ai aimé le défilé, même s’il était rapide, l’embrasement de la flamme et le feu d’artifice, court mais intense. La flamme olympique était vraiment très belle. J’avais adoré Pékin, eu plein de frissons et ici, c’est la même chose. On a dormi au village olympique. Nous qui venons de Weymouth, on s’y perdait un peu. Le self est immense alors qu’ici, c’est plus intimiste. Je préfère ma tranquillité. Je me sens chez moi ici, que ce soit sur le Village ou à la Sailing Academy et je suis contente de revenir. »

Le point météo, avec David Lanier, expert météo

« Demain, on s’attend à un synoptique de Sud Ouest entre 15 et 18 nœuds. Il est possible qu’il y ait des orages en début d’après midi, vers 14h30, 15h00. On en saura plus demain matin. Si c’est le cas, le vent sera perturbé sous les orages. Ça peut ressembler à un ciel de traine avec du beau temps entre les passages de grains ».

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