Une belle journée de courses !

© Christophe Favreau

Deux très belles courses ont été courues ce soir. La dernière course s’est terminée tardivement.

Résultats de la course 7

  1. Jorgen BOJSEN-MOLLER / Jacob BOJSEN-MOLLER – DEN 9062
  2. Jan SAUGMANN / Martin GORGE – DEN 8964
  3. Christian KELLNER / Martin SCHOELER – GER 9090

Les résultats de la course 8 et le classement général après 8 courses vous seront communiqués demain matin.

Quelques mots des coureurs vedettes de ce SAP 5O5 World Championship…

Bertrand Loyal / Laurent Nevo, équipage rochelais, vainqueurs de la 6ème manche :

« Il y a longtemps que des Français n’avaient pas remporté une manche sur un mondial de Cinquo. Notre victoire sur la journée du 25 juillet est due à un bon départ, suite auquel nous avons très vite envoyé bâbord pour suivre une route parallèle à celle du lièvre. Ensuite, il a été capital de jouer de notre vitesse et de l’observation du plan d’eau. Et le fait que, en tant que Rochelais, nous cherchions à toujours mieux connaître ce plan d’eau, a porté ses fruits. Nous avons d’autre part, rejoint un coaching de niveau international mis en place pour ce Mondial par Holger Jess et assuré par Didier Bernard, entraîneur du 470 masculin qui ira aux Jeux avec Pierre Leboucher et Vincent Garros. Ces sessions nous ont permis de structurer notre approche, et de travailler la planification de notre navigation dans l’épreuve, ce qui était nécessaire vu le nombre de bateaux présents ».

Jan Saugmann, coureur Danois, 2ème au général après 6 courses :

« Nous formons un nouvel équipage avec Martin Gorge, et notre objectif initial était de figurer dans les 10 premiers. Nous sommes donc très heureux d’être aujourd’hui à la seconde place au général après 6 manches. Pour obtenir ce niveau de performance, nous essayons de toujours rester concentrés, de ne penser à rien d’autre qu’à la course et à la manière de faire avancer le bateau vers la marque de parcours par rapport à la flotte, ce qui constitue une équation complexe. »

La flotte danoise est constituée de dix équipages, de niveau élevé et très homogène. Le champion du monde de 505, titré en 2007 l’explique ainsi :

« Avec les frères Bojsen-Möller, nous venons du même club et nous nous entraînons toute l’année, pourvu que la glace n’occupe pas le plan d’eau, afin d’optimiser nos voiles, nos réglages et notre technique de navigation au cours de speed tests ».

Luc Gelusseau, tacticien et navigateur :

« En 1986, on a fait le Championnat de France de 505 à La Baule, sur un Galetti tout bois, ou on s’était classés 3èmes. Entre ce championnat et aujourd’hui, nous n’avons pas fait de dériveur et encore moins de 505.
On s’était dit que si un Championnat du Monde se tenait à La Rochelle, quel que soit le support, on en serait : et nous voilà aujourd’hui sur cinquo. »

« Le bateau est magique, parce que très sensible aux réglages, la preuve en est que les meilleurs équipages t’explosent en vitesse sur des paramètres très subtils ; le 505 est très vivant, c’est un régal à la barre, il est très exigeant en réglages pour le barreur, ce qui laisse à l’équipier les aspects tactiques et stratégiques, déterminants sur un plan d’eau comme celui de La Rochelle. »

Fred Beauchêne, navigateur et organisateur d’événements nautiques :

« Je suis Baulois, et avec le clan des Pajot et des Loday, j’ai aussi été baigné avec ces bateaux de rêve quand je faisais du 420. Des bateaux de cette classe ont toujours été un rêve d’enfant, et disputer aujourd’hui un Mondial de 505 ici sur les terres de Luc, c’est magnifique. »

« L’esprit qu’on retrouve sur le parking et sur l’eau correspond en plein à l’image du bateau : il y règne un esprit de haute compétition, dans une ambiance ferme mais sportive avant tout. Tous ces bateaux groupés sur le parking créent une ambiance où tout le monde se côtoie d’égal à égal, sans afficher aucun palmarès. »

« On a toujours eu le goût de la compétition, et si on s’est inscrits là ce n’est peut-être pas pour gagner, mais pour progresser chaque jour, même après plus de 20 ans sans faire de dériveur. Il nous a fallu apprendre, et on a aussi été surpris parfois, avec les départs au lièvre notamment. On ne peut rêver mieux que notre classement actuel (85èmes sur 188 après 6 courses), et on sait que ceux qui sont devant n’y sont pas par hasard. On a frappé à la bonne porte pour la compétition de haut niveau. »

Julien Kleiner, équipier de Wolfgang Hunger, plusieurs fois champions du monde et actuellement classés 6èmes au général :

« Les régates sont très différentes les unes des autres. Nous avons réalisé un certain nombre de bons résultats et il y a eu des courses sur lesquelles nous avons eu moins de chance. Certains bateaux sont clairement devant nous, mais nous essayons de donner le meilleur de nous-mêmes lors de chaque manche. Nous ne sommes pas le bateau le plus rapide dans toutes les conditions ! »

Source

Céline Schatt

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