St Malo
Posts

  • Loïck Peyron attendu cette nuit à 3H30

    A Pointe-à-Pitre, le tapis rouge devant la place de la victoire est paré à accueillir les premiers pas du vainqueur. Sauf imprévu, Loïck Peyron et son maxi trimaran de 31,50 m devraient couper la ligne d’arrivée de la

    9 novembre 2014 • Course au Large, Route du Rhum • Vues: 2369

  • Dernière journée pour Peyron

    La dernière ligne droite est entamée et Loïck Peyron peut redevenir serein avec un bon coussin d’avance sur Yann Guichard : près de 200 milles soit 40% de la distance à parcourir pour atteindre la ligne d’arrivée. Il y

    9 novembre 2014 • Course au Large, Route du Rhum • Vues: 2061

  • Dernier 1 000 milles

    Loïck Peyron a entamé sa dernière ligne droite en empannant vendredi au coucher du soleil, cap direct sur la Guadeloupe : il ne devrait plus avoir trop de manœuvre à faire avant d’atteindre la Tête à l’Anglais sur ces

    8 novembre 2014 • Course au Large, Route du Rhum • Vues: 2347

  • Chacun sa route, chacun son chemin

    L’océan Atlantique fait figure de grand échiquier où les cinq classes de la Route du Rhum- Destination Guadeloupe placent leurs pions, choisissant leurs routes en fonction de systèmes météorologiques bien différents. A 1

    7 novembre 2014 • Course au Large, Route du Rhum • Vues: 2348

  • Manœuvres à tous les étages

    Le passage du front la nuit dernière n’a pas provoqué de dégâts malgré la brutalité de la mer et du vent : les derniers solitaires ont passé le cap Finisterre ou font route vers un port ibérique. En tête des trimarans

    7 novembre 2014 • Course au Large, Route du Rhum • Vues: 2145

  • Loïck Peyron à mi-parcours, coup de vent sur les retardataires

    En début d’après midi, à une trentaine de milles au nord de la Corogne, Bob Escoffier s’est fait hélitreuiller par la marine espagnole. A 12h55, le marin malouin déclenchait sa balise alors que son bateau, Groupe Guisnel

    6 novembre 2014 • Course au Large, Route du Rhum • Vues: 1963

  • Ils ont dit

    Yann Guichard, Ultime, Spindrift 2

    Cela n’a pas été simple. Ce qui est bien, c’est que nous n’avons pas trop manœuvré. Cela m’a permis de bien me reposer mais l’alizé n’est pas très bien établi. Il y avait une petite zone sans vent qui était devant nous et c’est pour cela que Loïck s’est bien échappé. J’ai réussi à m’en sortir un petit peu mieux que Prince de Bretagne et le groupe de derrière. Là cela avance, c’est un alizé pas très fort, il y a des petits grains entre 12 et 20 nœuds.
    Il faudra minimiser les manœuvres pour que j’arrive au bout physiquement parce que c’est vrai que je suis fatigué voire très fatigué

    Marc Guillemot, IMOCA, Safran

    Dès que le vent sera un peu calmé, avant d’arriver dans les alizés, j’aurais une dernière tâche à faire, je serais obligée de faire une petite grimpette en haut du mât pour récupérer et tourner ma drisse de spi qui a fait un tour autour du mât. Les petits soucis du marin en mer ! Depuis ce matin, je vois une voile rose qui se rapproche de moi ; il se trouve que la drisse de spi a arraché l’antenne de VHF et l’AIS, donc je ne peux pas être repéré. J’ai eu Lalou Roucayrol (Multi 50 Arkema Région Aquitaine)via la VHF de secours. Il est au vent à deux trois milles de moi. C’est sympa.

    Erwan Le Roux, Multi50, FenêtréA Cardinal

    Arkema Région Aquitaine est devant donc l’idée c’est de le manger. Pour le manger, il faut quand même mettre un peu de charbon et jouer l’équilibriste entre mettre du charbon et rester à l’endroit. Il faut trouver la bonne synergie. On a du vent d’ouest entre 15 et 23 nœuds et les conditions de mer sont relativement calmes, c’est plutôt plat donc favorable à la vitesse. On a eu un petit front à passer cette nuit. Ce front m’a tout retourné dans le bateau. Ce n’est pas encore ça l’organisation du bord. Il faut que cela s’organise un peu mieux. Je n’ai pas bien mangé et surtout pas bien dormi. Il va falloir y remédier assez rapidement.

    Ari Huusela, Classe Rhum, Neste Oil

    Dure nuit sur le bateau et ça continue ! Le vent varie de fort à très fort, bousculant le bateau dans les vagues. J’ai fait un recalage dans l’Ouest pour suivre les prévisions météo quand le vent est devenu contraire. Il devrait revenir au Nord-Ouest dans l’après-midi et je pourrais alors faire route vers les Açores. Je suis en déficit de sommeil et je ne suis pas à 100% opérationnel : la bannette est juste à côté de la descente et le ciré à poste en permanence…

    Thibaut Vauchel-Camus, Class40, Solidaires en peloton

    Je suis super content. J’ai fait confiance au schéma de course que l’on m’a donné pour les 46 premières heures. Je bénéficie aussi des soucis de certains de mes concurrents, je pense à Nicolas Troussel et essentiellement aussi à Sébastien Rogues (GDF Suez). La position que j’ai été chercher est a priori la bonne, je suis en pointe devant, prêt à sortir le spi. Au début c’était rythmé et assez sport. On a eu des grains assez surprenants à plus de 40 voire 50 nœuds donc il fallait vraiment être dedans et là maintenant on va dire que je prends mon rythme, je m’alimente à nouveau beaucoup plus qu’avant, j’essaie de caser des petites siestes de temps en temps. J’ai un grand bord tout droit, au près pendant encore 24-30 heures.

    • Paroles de Solitaires – Jour 04 •

  • Dépression et compression

    Alors que Loïck Peyron continue son cavalier seul dans les alizés vers les Antilles au sein des trimarans Ultime, les autres classes sont sous l’influence d’une nouvelle dépression qui a compressé les écarts. Le mauvais

    6 novembre 2014 • Course au Large, Route du Rhum • Vues: 2658

  • Yann Elies, Ultime, Paprec-Recyclage :

    On a une haute pression qui nous court après et qui cherche à nous manger et il ne faut pas que ça arrive. A chaque fois j’ai l’impression que ça y est, c’est parti, puis le vent finit toujours pas retomber. Hier soir j’ai eu des problèmes électroniques qui m’ont obligés à ralentir. J’ai perdu une bonne heure à bricoler à l’intérieur pour trouver d’où cela venait. J’ai cassé une bosse de ris. Il a fallu que je la répare pour renvoyer de la toile. J’ai aussi un bas hauban qui s’était fait la malle au bout de 24 h qu’il a fallu que je refixe. Ces petites choses me font perdre à chaque fois 1/4 d’heure, une demie heure. Je dois arrêter le bateau, bricoler etc. J’espère que la série est terminée ! J’ai réussi à manger assez souvent. Mon seul souci, c’est qu’avec les pépins techniques, je n’arrive pas à rattraper le sommeil. Je n’arrive pas à recharger les batteries pour être serein et lucide, un peu comme dans une Solitaire du Figaro.

    Lalou Roucayrol, Multi50, Arkema Région Aquitaine :

    Je viens de vider l’avant du bateau, et l’arrière aussi. J’en profite pour éponger et assécher car nous avons pris beaucoup de flotte ces trois derniers jours. Mon option, c’est exactement ce qu’on avait décidé avec Eric Mas, mon routeur. On voulait prendre de l’Ouest. Maintenant, il y a une dorsale à gérer, on verra comment ça va se passer, mais on est mieux placé que FenêtréA-Cardinal à l’approche de la dorsale. Le bateau va bien. J’ai souvent navigué avec trois ris dans la grand-voile et l’ORC. Il y a des bricoles, mais rien de grave. C’est plutôt bien. La fatigue se ressent, je n’ai pas beaucoup mangé, pas beaucoup dormi.

    François Gabart, Imoca, Macif :

    C’est plutôt clair dans ma tête depuis le départ. J’ai suivi la stratégie que j’avais pour les premiers jours. Le plus délicat c’est en ce moment car j’étais en tête, donc je suis arrivé dans la petite dorsale, la zone sans vent, et les autres derrière l’ont eu un petit peu moins. Vraisemblablement, je pense que Maitre Coq dans le sud a bien été épargné en tout cas il a fait une belle différence et a bien creusé l’écart. Il faut voir maintenant comment ça sort, car cela n’est pas encore fini mais vraisemblablement il fallait passer un peu plus sud.

    Sébastien Rogues, Class40, GDF SUEZ :

    Avec un début de course compliqué, j’avais réussi à tirer mon épingle du jeu, mais les conditions météo et de navigation qui ont malmené le GDF SUEZ ont fini par l’emporter. Je suis extrêmement déçu mais très touché des soutiens que j’ai reçus depuis le début. Je remercie mes proches, l’ensemble des collaborateurs du groupe GDF SUEZ, mon équipe, mes partenaires qui m’ont soutenu depuis le début de cette formidable aventure. Même si je ne peux pas continuer à naviguer dans ces conditions, je garde en tête une expérience riche et intense que je ne suis pas prêt d’oublier.

    Sir Robin Knox Johnston, Classe Rhum, Grey Power :

    Je me suis mis une certaine pression pour passer le golfe de Gascogne rapidement et rattraper une partie du temps que nous avons perdu en Manche ! Maintenant il faut penser à la façon dont nous allons aborder la traversée de l’Atlantique. J’étudie, j’analyse et regarde avec admiration ce qu’ont fait les Ultimes. Il y a 20 ans, Peter Blake et moi, nous pensions qu’un catamaran de 92 pieds était ce qu’il y avait de plus grand et de plus rapide. Nous avions fait une moyenne de 15 nœuds avec un équipage de huit personnes. Et Loïck Peyron affiche maintenant des moyennes de 30 nœuds… en solitaire ! Voilà le progrès… On se demande bien ce que pensent les marins des navires marchand en regardant l’AIS : il doivent penser que Banque Populaire est une nouvelle arme secrète de la marine…

    • Paroles de Solitaires – Jour 03 •

  • Les leaders font le break

    A la latitude des Canaries, sur une route en forme d’arc de cercle autour de l’anticyclone des Açores, le Maxi Solo Banque Populaire VII ouvre la voie de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. La navigation en lisière de

    5 novembre 2014 • Course au Large, Route du Rhum • Vues: 1969