Diam24OD
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  • J – 1 mois !

    Dans moins d’un mois, la 14ème édition du Grand Prix de l’Ecole Navale s’ouvrira en Presqu’île de Crozon et à Brest. Un programme de quatre jours haut en couleur, sur l’eau comme à terre, quatre sites

    15 avril 2015 • Grand Prix de l'Ecole Navale, Monotype, Régates • Vues: 2548

  • Premiers tests de balise AIS individuelles

    Mercredi, les équipes de la direction de course du Tour de France à la Voile ont été reçues sur le superbe plan d’eau de l’Ecole Navale pour effectuer les premiers tests de balises AIS (système d’identification

  • A trois mois du départ du Tour de France à la Voile, ce week-end de Pâques a été l’occasion, pour les Diam 24, de faire leur entrée sur scène pour cette saison 2015. 17 monotypes étaient réunis à La Trinité sur Mer avec, à leur bord, un concentré des plus grands spécialistes français de la voile olympique, de la course au large ou du match race.
    Sur l’eau, le spectacle était impressionnant d’autant que les conditions de navigation étaient parfaites pour les Diam 24. A l’issue de ces trois jours de courses, les coureurs avaient tous le sourire. Une compétition à couteaux tirés, un engagement physique intense… Le Diam 24 répond à toutes les attentes des marins.

    Chacun repart du Spi Ouest-France Intermarché avec la liste de travail qu’il était venu chercher. Prise en mains techniques, préparation physique, tactique… Les pistes sont nombreuses pour arriver au prochain rendez-vous, le Grand Prix Atlantique de Pornichet, encore mieux préparé. Car comme l’a résumé Lionel Lemonchois à l’issue des régates, tout est question de « petits pouillèmes sur tout ».
    Christophe Gaumont, directeur de course du Tour de France à la Voile et également directeur de course du Spi Ouest-France Intermarché, nous livre son point de vue sur une flotte qu’il a vu évoluer en nombre pour la première fois. Quant à Jean-Baptiste Durier, directeur du Tour de France à la Voile, présent lui aussi à la Trinité, il s’enthousiasme à l’issue de ce qui constitue comme un avant-goût de Tour de France à la Voile.

    Jean-Baptiste Durier, directeur du Tour de France à la Voile :

    Les Diam 24 ont véritablement animé le Spi Ouest -France. Le spectacle offert a été de toute beauté. Des conditions météo idéales, une flotte hyper serrée, des passages de bouée spectaculaires, des bords très rapides. Cela ne fait que confirmer ce que nous savions déjà : le Diam 24 est le multicoque idéal pour assurer le spectacle près des côtes. Je félicite Xavier Revil et son équipage de Spindrift White car j’ai pu constater que le niveau était particulièrement relevé. La bagarre est permanente. Cette fois, les anciens de la voile olympique ont su tirer leur épingle du jeu à l’image de Xavier mais aussi Pierre Pennec sur Groupama (2ème). Mais on voit que les spécialistes du match race sont également dans le coup. Les grands noms de la course au large se sont aussi visiblement vite appropriés le support. Cette diversité et cet affrontement sportif est très enthousiasmant. Nous avons hâte d’accueillir très bientôt l’ensemble de ces grands champions sur le Tour de France à la Voile.

    Christophe Gaumont, directeur de course du Tour de France à la Voile :

    Le bilan du Spi est très positif d’une manière générale. Nous avons été royalement servis par la météo. C’est la première année que nous intégrons des multicoques dans un événement où il y a 15 autres séries, et ce n’est pas forcément simple car, avec le Diam 24, on change de dimension en termes de vitesse, en termes d’angles. Nous avons eu des conditions idéales, entre 13 et 22 nœuds de vent. C’est là où les bateaux sont au maximum de leur vitesse. C’est très spectaculaire, ça va vite, ça permet d’avoir une petite idée de la distance des raids côtiers que nous pourrons faire lors du Tour de France à la Voile puisque dimanche ils ont fait un raid de 20 milles en 1h30. Ca va très vite et ça signifie qu’il faut être très vigilant sur l’eau, avoir une organisation bien particulière car un bateau de sécurité, qui n’est pas avec les Diam 24 lorsqu’ils partent, ne les rattrape pas. Cela veut donc dire qu’il faut raisonner en termes de placement, et bien anticiper tout cela. Le Spi Ouest-France nous a clairement permis d’évaluer nos besoins pour le Tour de France à la Voile.

    • La dynamique Diam 24 en marche •

  • Les lignes de départs s’agrandissent

    En cette veille de weekend de Pâques, du côté des J80, plus d’une vingtaine d’équipages sont déjà inscrits au Grand Prix de l’Ecole Navale avec une bonne délégation anglo-saxone. Chez les Diam24, les

    3 avril 2015 • Grand Prix de l'Ecole Navale, Monotype, Régates • Vues: 2670

  • Warm-Up TFV pour les Diam 24 OD

    Depuis sa création il y a 10 ans la Normandy Sailing Week a toujours accueilli la série du Tour de France à la Voile quelques semaines avant le départ de celui-ci : Mumm30, M34 et maintenant le DIAM 24 OD se sont succédés

    31 mars 2015 • Diam 24, IRC - ORC, Monotypie, Normandy Sailing Week, Régates • Vues: 3513

  • Le temps des labeurs

    Le printemps est le temps des labours. Creuser son sillon pour en récolter le fruit de son dur labeur. Dans la vallée des fous, les régatiers ne dérogent pas à la règle. Pour preuve leurs tout nouveaux DIAM24 One Design

    27 mars 2015 • Diam 24, Divers, Images du jour, Monotypie • Vues: 3131

  • Trois ronds dans l’eau avec Armel le Cléac’h

    Qui n’a pas rêvé de tirer des bords avec Armel le Cléac’h ? Embarquez donc, grâce aux images de Christophe Launay, à bord du Diam24 Banque Populaire et partagez ces instants de glisse avec Armel et ses coéquipiers

    23 mars 2015 • Diam 24, Divers, Images du jour, Monotypie • Vues: 2985

  • Vincent Riou en mode Diam 24

    Vincent Riou a été de tous les stages Diam 24 organisés à Port La Forêt ces dernières semaines. Le dernier s’est terminé hier. Le regard du skipper de PRB est désormais tourné vers le premier rendez-vous de la saison,

  • Chamonix par Aurélien Ducroz

    Considérée comme la Mecque du Freeride, Chamonix est le terrain de jeux favori d’Aurélien Ducroz qui en connaît les moindres recoins. En caméra embarquée ou avec caméras extérieures, seul ou accompagné, avec ou

    23 décembre 2014 • Divers, H2O, Multimedia, Neige, Vidéo • Vues: 3656

  • Le Tour de France à la Voile a tourné (définitivement ?) une page. Fini les étapes de liaison. Fini les heures au rappel. Fini les Raz à passer de jour, de nuit… Place dorénavant au spectacle. Tour d’horizon de cette nouvelle recette avec Daniel Souben, dernier vainqueur de cette classique

    Le Tour et vous ?

    Dix éditions, trois victoires et deux séries différentes : Farr30 et M34. En fait je suis tout jeune dans le Tour.
    Pour moi le Tour de France à la Voile c’est une épreuve qui réunissait toutes les compétences de la Voile : voile olympique, course au large en solo en multi ou en mono, Volvo Ocean Race, Match Race… Il y avait un melting-pot intéressant. C’était la seule épreuve qui réunissait tous ces domaines de la Voile. C’est cela qui m’a attiré sur le Tour. Aujourd’hui le TFV a vécu. Il restait neuf bateaux. Même si le niveau restait intéressant et la médiatisation très bonne, la question était de savoir s’il fallait continuer dans cet esprit-là. ASO a proposé une nouvelle formule, un nouveau bateau. Cela n’a plus rien à voir avec le Tour sauf le nom qui perdure. Cela a l’air de fonctionner, car aujourd’hui il y a 31 inscrits et une liste d’attente. Même si nous allons tous regretter les courses de nuit, les offshores, la nouvelle formule plait, elle ramène des partenaires, elle ramène des équipes sportives.

    Le M34 ?

    Aujourd’hui si nous en sommes là c’est bien à cause du choix du M34 il y a quatre ans. Le fait d’avoir choisi un bateau sur plan, donc pas au point, un bateau cher dans un contexte économique difficile, cela a éliminé d’entrée de jeu les amateurs et les étudiants. J’ai démarré le TFV en 2005. Il y avait toujours entre sept et neuf bateaux Pro. Le reste, sur les 30 inscrits, était des bateaux étudiants ou amateurs. Le pourcentage des petits budgets était donc prépondérant. À l’arrivée du M34, les étudiants se sont retirés. Le Tour a perdu du jour au lendemain 70% de sa clientèle. C’était une aberration totale. Seuls les Pros sont restés, car ils avaient les moyens financiers de le faire.

    L’avenir du M34 ?

    Aujourd’hui les M34 sont à vendre. À l’heure actuelle, ils remplissent les hangars ou les parkings. Il n’y en pas un qui se vend. Ils seront vendus, mais à un prix au ras des pâquerettes. Aujourd’hui le M34 a évolué et n’a plus rien à voir par rapport à ses débuts. Il est devenu intéressant. Malheureusement il n’y a pas de marché de l’occasion pour ce support. Il va être dur à recycler.

    Le DIAM 24 ?

    Le bateau naviguait déjà lors de son choix. Il y en avait neuf de sortie. Il y avait déjà plusieurs points épurés sur le plan technique. Nous ne sommes pas loin de ce qui s’est passé avec le M34, mais le bateau est moins cher, plus simple. Il y a un vrai engouement pour les amateurs et les étudiants qui n’ont pas forcément vocation à faire le Tour, mais des épreuves côtières comme la Costarmoricaine ou le Raid des Corsaires. Ce bateau peut avoir une vraie vie de Classe avec des amateurs purs et des régatiers qui veulent juste prendre plaisir à naviguer. Vous êtes amateurs et vous naviguez face à des ténors de la voile. Quelle autre Série permet cela ?

    Un trimaran abouti ?

    J’ai déjà essayé le DIAM 24. C’est un support techniquement simple. Il faut cependant apprendre à l’apprivoiser. Les régatiers à haut niveau vont regretter qu’il ne vole pas. Aujourd’hui il y a plusieurs supports qui volent et qui sont attirants. Mais ne pas voler c’est aussi dire un prix sage, de la fiabilité assurée, un accès plus facile. C’est ce qui fait que cela marche aujourd’hui.

    La monotypie ?

    Il y a encore du boulot pour arriver à une monotypie stricte. Elle a une chance d’être très bien respectée, car c’est un seul et même constructeur qui réalise le mât, les coques, les safrans, les dérives. Tout sort du même chantier donc les contrôles seront plus simples. Aujourd’hui les règles de jauge ne sont pas encore fixées. Il faut qu’elles soient faites rapidement pour éviter toute dérive.

    Le parcours ?

    Depuis la présentation de l’événement et de son nouveau format, nous avons commencé à réfléchir sur le rythme. Nous allons passer beaucoup de temps sur la route avec beaucoup d’heures de montage et de démontage. Donc moins de gens à naviguer, mais de la logistique. Il faudra donc une grosse équipe à terre.

    Un Tour plus économe ?

    L’économie se fait sur le prix du bateau, donc l’investissement au départ. Pour les équipes Pro, elle se fait aussi sur la masse salariale d’avant saison. Par contre sur le Tour même il n’y aura pas de réelle économie, car les équipes seront toujours autant fournies que précédemment : moins de navigants, mais plus de personnes dans l’équipe technique à terre pour manipuler le bateau et le convoyer par la terre.
    Les budgets amateurs tourneront entre 110-120 000 euros alors que les budgets Pro varieront des 150 et 300 000 euros.

    Une nouvelle philosophie ?

    L’avenir nous le dira. Avec trente et un DIAM 24 sur le Tour 2015 cela fait naviguer plus de monde que sur neuf M34. Les petits jeunes qui font du cata de sport, du dériveur, de la planche seront rapidement à leur place sur le DIAM 24.
    D’un point de vue Course au Large et notamment les courses de nuit, la FFV va devoir se poser des questions, car il n’y a plus d’épreuve pour former les Solitaires de demain. Ce sera une vraie lacune à l’avenir. Depuis toujours bon nombre de coureurs au large ont fait leurs premières armes sur le Tour de France à la Voile. J’espère que la Fédé y réfléchit. Il y a un vrai créneau à reprendre, mais ce n’est pas à ASO de répondre à cette question…

    Une mixité ?

    Il y aura beaucoup d’apprentissages en terme de réglementation et la conduite du bateau. Il y aura des conflits entre les match-racers et les gens de la Course au Large. Ces dernières équipes vont se renforcer avec des régatiers qui viennent des petits bateaux. Ils sauront trouver ce qu’il leur manque. Les équipes vont rapidement se constituer maintenant que les dés sont jetés.

    Le Multicoque et vous ?

    Je viens de l’Olympisme avec le Tornado et j’ai continué en Décision 35. Nous allons beaucoup évoluer entre nos premières navigations au mois de janvier et le début du Tour. Aujourd’hui c’est difficile de prédire notre courbe d’évolution. Ma formation multicoque en Tornado va m’aider à la mise au point et l’utilisation du DIAM 24.

    Le Futur du Tour ?

    Je le vois très évolutif. Les gens d’ASO vont se poser régulièrement les bonnes questions. Ils ne se laisseront pas déborder avec une formule en perte de vitesse. ASO devrait alors être très réactif. C’est leur force.

    Un circuit d’avant saison qualitatif ?

    Il y aura cinq épreuves et nous allons mettre des stages en route. Les équipes vont se regrouper, travailler ensemble et s’entrainer. Le programme d’avant saison est digne de ce nom.

    Nous ferons un point après le Tour ?

    Avec plaisir… en espérant que tout se passe bien !

    • Le tour du Tour avec Daniel Souben •